Bonjour à tous,
Je prends enfin le temps de vous parler de ma 2002 ! C’est à la fois l’histoire de l’auto et une histoire de famille.
C’est une 2002 coach 100ch, dont la première mise en circulation remonte à février 1975, c’est donc une des dernières 2002.
Elle a été commandée dans sa belle teinte rouge Malaga, par mon oncle, un Danois, en 1974. La voiture fut donc livrée à Copenhague.
Je ne connais pas suffisamment bien les spécificités du modèle pour vous lister les options, mais je ne demande qu’à en apprendre plus avec votre aide.

Elle devait avoir à l’époque un intérieur velours gris/beige. Je parle à l’imparfait car dans les années 90, l’intérieur a été refait par un sellier qui par facilité à changer la teinte et la matière d’origine des sièges, pour un vilain tissu façon pyjama…. on y reviendra...

1975 donc, la voiture est Danoise, mais très rapidement, en 77 ou 78, mon oncle, qui n’est alors pas encore mon oncle (vous suivez?), et qui travaille dans le milieu diplomatique, est envoyé à Paris pour travailler au Consulat du Danemark.
Jamais sans ma 2002 ! La voiture le suit donc à Paris, où elle aura droit à de belles plaques vertes et oranges, les plaques « diplo » qui permettent de se garer n’importe comment !

Les années passent à Paris, mon oncle épouse ma tante (vous suivez?), devient Consul du Danemark, et pendant une vingtaine d’année la 2002 rouge Malaga sera la voiture de Monsieur le Consul, jusqu’à la moitié des années 90, où l’heure de la retraite arrivera pour mon oncle et son auto.

Au passage, il en profite pour acheter une berline E30 neuve, une 320i, que j’ai perdu de vue en 2006, reprise par un commercial BMW sur la vente d’une berline E46, une 320i…. la E30 était comme neuve, avec son dossier, et un faible kilométrage, j’en pleure encore!

Reprenons, milieu des années 90, ils partent alors (avec ma tante hein), en Normandie, dans le Calvados, la voiture perdra donc ses plaques diplo au profit du numéro 14.

Mon oncle était très à cheval sur l’entretien de ses autos, il note tout sur un cahier de bord, conserve bien sûr le carnet d’entretien, ainsi qu’un classeur avec toutes les factures et documents.
Voulant avoir ses autos « comme neuves », il se fait convaincre par un carrossier local que sa voiture a besoin d’une nouvelle peinture, et il va également confier l’intérieur au sellier pyjama…

Résultat, une peinture au rouleau, avec de belles coulures, une catastrophe, belle de loin mais loin d’être belle… le bas de caisse droit présente aujourd’hui un peu de corrosion, qui est la cause d’un blaxonnage généreux de la part de ce même « professionnel » de l’automobile… nous y reviendrons.

Deux petites photos pour patienter, la suite de l’histoire très bientôt


