Hi !
J’en vient à bout de la boue !
Sortie de restauration mécanique, j’accumule sans cesse des boues marron claire dans le vase de suspension de LDR.
J’était très inquiet, car cela n’en finissait pas, ajoutant quelques problèmes de refroidissement…
(Surtout avec le moteur de la 745i particulièrement sensible)
Voilà mon histoire, qui comme dans la plus part des films fini bien.
-> Samedi dernier : grand nettoyage du circuit de refroidissement.
L’opération :
-Vidange (moteur froid) du LDR
-Remplissage de 3 L d’essence à la terebentine, complément avec de l’eau
-Démarrage : 15 Mn
-Vidange & rincage
-Rinçage supplémentaire
-Plein à l’eau + détartrant Holts
-Démarrage : 25 mn, attente d’une heure
-Vidange
-4 opérations de rinçage
-plein de LDR
Et petite ballade (100 Km)
Je retrouve à nouveau des boues….par contre, beaucoup plus fluide (grace aux restes de terebentine, et oui, ce n’est pas facile à rincer un circuit de 12L de refroidissement)
Je décide de partir à Paris avec la 745 (son premier grand trajet).
Il y a du changement : La température d’eau est BEAUCOUP plus stable, les écarts sont minimes ! Je suis content de mon idée de terebentine dans le LDR.
->Mardi, je vais jeter un coup d’œil sur les niveaux dans le parking sous terrain de ma boite.
(la voiture ne roule pas en semaine, elle est donc bien froide, les fluides au repos)
La panique arrive….
-Niveau d’huile au minimum (au max au départ)
-Des boues plus importantes dans le vase de LDR
Je contacte mon agent BMW, lui explique, il ne comprend pas…
(Mais si si, il faut tout recommencer !)
->Jeudi, je décide de remettre de l’huile, et d’écumer les boues avec une seringue, près de 75 Cl évacué, il y en a encore plein….je desepere à penser que je suis tombé dans un gouffre financier en me disant que j’aurais bien mieux fait d’acheter une Alpina, une Plymouth Barracuda, ou une Porsche 911.
->Vendredi : Départ de Levallois Perret pour la Normandie à 17h00.
Arrivé au péage de l’A14 : Remontée d’alarme : Waschwasser (Niveau de LDR critique).
(un faux contact ? commun sur une voiture accusant 23 ans) je m’arrête à la première station : plus une goutte de LDR…
Je complète le niveau (et j’achète 5 L supplémentaire), je repart.
14 Km plus loin : même scénario.
(je me suis arrêté 11 fois…)
->Arrivé chez moi (3 heures vingt après pour 160 Km…), je ne me laisse pas abattre, et cherche à comprendre.
Diagnostique :
-Pas de montée en température (c’est même presque stable)
-Le niveau d’huile à pas baissé (je suis rentré à 90 km/h)
-Les boues sont moins épaisses
-Pas de « mayo » dans le haut moteur, l’huile est claire, c’est même la perfection.
-Odeur de caoutchouc brûlé
J’écarte la culasse, elle ne peut être en cause, mon radiateur d’huile est à air, je ne peut l’accuser.
Finalement, je crois pas trop au joint de culasse, la voiture ne chauffe pas, le niveau d’huile à pas baissé à 90 km/h (par contre beaucoup à 130) mais quand même….
Pratique :
Circuit de LDR plein, chaud, pas de pression, odeur de cramé, …et fuite sous la voiture en pressant les durites.
-J’avais une durite d’eau HS
Huile : après avoir levé la voiture, le plancher est plein d’huile…avec des gouttes tombant sur l’échappement.
(d’ailleurs je me souvient d’une odeur d’huile brûlée en jouant avec le turbo)
En cherchant, d’ailleurs à un endroit très précis (je voulais remplacer un tyau), la durite d’huile de retour de turbo était pas serrée par un collier inférieur….
Ma consommation d’huile venait de la !
OUF !!!!!
J’ai passé ma journée à re-nettoyer mon circuit de LDR à l’essence de terebentine.
(on ne change pas ce qui gagne !), je n’ai maintenant presque plus de boue !
(quelques résidus, mais sans plus).
Je ne perd plus d’huile, la température d’eau est en position médiane en permanence !
Vive l’essence de terebentine !