Je remonte cette question, parce qu'elle est intéressante, et en entraîne d'autres, auxquelles les lignes qui suivent devraient répondre.michael a écrit :j'ai une question à propos de ta technique de rénov' =
tu dépoli le vernis au papier tres fin, puis passage à la lustreuse, il en resulte donc forcément une diminution de la couche de vernis => combien de rénov en profondeur tu peux donc faire sur une meme couche de vernis ?
y'a un moment ou ça perce ?
L'élimination de rayures provoque évidemment une diminution de l'épaisseur du vernis. Mais si on travaille d'une façon logique, cela ne représente pas un vrai problème.
- On fait une première passe avec un polish peu abrasif pour éliminer les défauts légers.
- Ensuite, on monte en abrasivité uniquement aux endroits où des défauts plus marqués sont présents.
- Aux endroits où une rayure profonde est présente, et afin de ne pas réduire le vernis sur une trop grande surface, on peut faire un wetsanding (ponçage à l'eau) sur la zone du problème.
- On repasse sur cet endroit un polish abrasif pour polir la zone poncée.
- On utilise un polish de finition pour retirer les défauts induits par les polish plus abrasifs.
Du coup, sachant qu'avec du polish, on retire entre 3 et 5 microns sur des microrayures et hologrammes, et que l'épaisseur du vernis est au minimum de l'ordre de 60 à 70 microns, il y a de quoi faire.
Je rappelle que le polissage n'est pas une étape obligatoire à chaque fois qu'on cire une voiture. Il sert uniquement à faire disparaître les défauts quand ils deviennent très visibles.
Si vous entretenez correctement votre voiture, c'est une opération que vous ferez peut-être une fois tous les deux ou trois ans, sauf si des défauts importants sont occasionnés. Mais même dans ce cas, on peut aussi polir uniquement le panneau concerné.