Après près de 9.000 KM parcourus dans des conditions diverses, je voulais vous faire part de mes impressions concernant ma nouvelle auto.
Je roule en BMW depuis plus de quinze ans, c'est la raison pour laquelle je prendrai pour référence les précédentes à savoir une e36 320i, E36 318i touring, E46 320d touring.
Description du véhicule :
320d touring E91 avec comme principales options
- châssis sport
- sièges sport
- phares bi xénon
- etc ...
Impressions générales, prise en main.
C'était un matin ensoleillé de mai, je me rendais chez mon concessionnaire, toujours le même. Le temps de signer quelques papiers, lui remettre un chèque ... Et hop il me met les clefs dans la main ! On se dirige alors vers le hall de livraison, et là, parmi une vingtaine de voitures, Elle m'attendait, garée entre une M5 et une série 1. Je monte alors, et après quelques brèves explications sur les nouveautés, je démarre.
La voiture est mieux insonorisée que la précédente, les sièges sont plus enveloppants, pour mettre le moteur en route c'est maintenant un bouton, mais attention, il ne faut pas oublier d'enfoncer la pédale d'embrayage, sinon rien ne se passe ! Il y a plus (+) de couple à 1500tr. Le moteur est volontaire, mais je dois me contrôler, je suis en rodage !
Moteur, performances.(Version Belge 163cv)
Entre 1500tr et 4000tr, le moulin vous donne tout ce qu'il a de manière très régulière, peut-être même un peu trop. On aimerait un petit coup dans le dos, mais non, rien ne vient ! Mais si l'on regarde le compteur, on se rend vite compte que l'on roule vite. Au ralenti, moteur chaud, très peu de vibrations.
Je ne suis pas un accro du chrono, je n'ai pas vérifié les données d'accélération ou de vitesse de pointe. Simplement, en plaçant le régulateur de vitesse sur 165km/h avec 4 personnes à bord, un "cercueil" sur le toit et des bagages jusqu'au toit, que ça monte et même fort ou pas, ça roule sans broncher ! Quand aux reprises, la boite 6 permet de faire un peu mieux que ma précédente 320d.
Consommation.
Les extrêmes sont très proches. Le minimum absolu, conduite coulée, mixte route à 90km/h et autoroute à 120km/h cela donne 5,7 litres. Rien que des petits trajets de 5km en ville, démarrage à froid, petites accélérations cela donne 8,0 litres. Pour les intermédiaires, traversée de la France, sur les autoroutes au delà des vitesses règlementaires, charger à bloc avec le fameux cercueil sur le toit : 6,4 litres. Il faut souligner que l’indicateur de consommation de l’OB est d’une précision redoutable.
Transmission.
La boite, parlons-en ! Les 2.000 premiers kilomètres ont réellement permis de la roder. En effet en sortant du garage, la boite était dure, il aurait presque fallut 2 mains pour changer de vitesse. Mais peu après, j'ai retrouvé la douceur et surtout la précision habituelle des boîtes BMW. Un étagement habituel, on change de vitesse dans des conditions normales, on fait chuter le régime moteur de 1000tr. Même en 6ème les reprises sont possibles au dessus de 1800tr sans difficultés. Pour info à 120km/h (en Belgique) en 6ème, on est à 2200tr.
Tenue de route, freinage.
Mon véhicule est monté avec des jantes 193M de 17" avec 225/45/17 à l'avant et 245/40/17 à l'arrière. Equipé d'origine du DSC III+ ASC+ ABS, c'est difficile de la faire partir. Par contre, alors que j'était garé à l'entrée d'un bois, un jour de pluie, j'ai eu un peu de mal à me sortir de l'ornière, ce que je n'avait jamais eu avec mes précédentes ! De retour à la maison, j'ai lu dans la notice d'utilisation qu'il fallait désactiver le DSC pour se sortir de situation comme celle-ci.
Je n’ai malheureusement pas encore pu faire un petit essai sur circuit pour tester l’endurance des freins, mais ils ne m’ont pas encore laissé tomber ! Quand on enfonce violemment la pédale pour un freinage d’urgence, on se laisse surprendre au point de se laisser retenir par sa propre ceinture de sécurité pour ne pas s’écraser le nez sur le volant multifonction !
Conduite.
Le volant sport avec ses commandes radio tombe bien en main. Les commandes de clignotant sont nouvelles. Un petit mouvement vers le haut ou le bas, ça clignote 3 fois, idéal pour dépasser sur autoroute. Un mouvement plus ferme, jusqu'au "déclic", et il reste enclenché jusqu'au retour de volant. La manette du régulateur de vitesse est un peu trop "présente", parfois prise à la place des clignotants. On regrettera également la légère inclinaison de la console centrale vers le chauffeur. Sinon tout tombe sous la main sauf les feux de détresse, bien mieux positionné sur les précédentes versions.
Confort.
Les sièges sport vous enveloppe bien. Réglable dans tous les sens mécaniquement, un petit réglage électrique des support latéraux en largeur a fit sont apparition. Un peu plus souple que dans les versions précédentes les sièges doivent compenser les pneus RunFlat avec un flanc très dur et une suspension sport. Le bruit de roulement est présent sans être dérangeant. Peu ou pas de bruit de vent. La sonorité du moteur devient vraiment présente vers 3300tr avec un son que l'on pourrait confondre avec une essence.
Carrosserie.
On aime ou on n’aime pas ! Le style Bangle est difficile à faire avaler aux "anciens" ! Mais on fini par s'y faire et à l'apprécier. La forme du touring passe un peu mieux aussi. La finition est vraiment de premier ordre, j'ai beau cherché, je n'ai rien trouvé à redire ! Le coffre est plus spacieux (un peu) que dans les versions précédentes. Le cache coffre se relève seul lorsque l'on ouvre la petite vitre du hayon. On peu aussi ouvrir automatiquement le cache coffre en faisant un "double clic" sur la poignée d'ouverture du grand hayon. Des petits détails qui facilitent la vie de tous les jours. Les phares bi xénons sont vraiment performants, même de nuit sur les autoroutes françaises, je ne sentais pas la nécessité de mettre les gros phares.
Tout ce qu’il y a autour.
Assis à l’avant, on s’y trouve bien entouré. Des Air bags dans tous les coins, éclairage des pédales (pour si on a pas marché dedans …), des petites LED dans les poignées de porte, une petite prise type mini jack 3.5mm pour raccorder le MP3, une prise électrique 12V juste à côté, un support pour refroidir une cannette dans l’accoudoir central. Dans le coffre, plus de roue de secours cfr. RunFlat, on profite alors sous le fond de coffre d’un espace de rangement intéressant. L’accoudoir central arrière intègre deux porte-gobelet. Un petit mot sur l’instrumentation ; la vitesse est d’une grande précision, dans les précédentes BMW, il y avait approximativement 5% de marge d’erreur, ici 120 c’est 120 ! (Contrôle fait au chronomètre).
Mais encore.
C’est la première fois que je n’ai RIEN à redire, pas même un petit couinement, rien ! Une finition impeccable. Le plus dur dans cette aventure c’est de faire le chèque. On dit souvent, c’est la première la plus dure à acheter, après 5 ou 6 ans, la valeur de revente est correcte par rapport à d’autre marques ce qui permet d’avoir un bon acompte pour la nouvelle.
J’ai voulu faire ce petit descriptif de mon véhicule pour en faire profiter ceux qui seraient intéressé par l’achat d’une nouvelle série 3 E90 ou E91. Je reste évidemment à disposition pour répondre à d’autres questions.
Jacques Dusat
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