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Test : 16 Avertisseurs De Radars

Publié : ven. févr. 27, 2009 2:01 pm
par sifeddine
Mieux vaut prévenir que guérir ! Cet adage n'a jamais été autant d'actualité que depuis l'installation des radars fixes, il y a un peu plus de cinq ans. Et c'est sans compter sur les unités mobiles (embarqués, jumelles...).

Face à leur prolifération, qui va s'accélérer jusqu'à la fin de 2012, il est facile de se faire flasher pour 1 ou 2 km/h de trop. Des milliers d'automobilistes ou de motards tombent chaque année dans le panneau par manque attention.
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Radars : ce qui vous attend
Quatre cent cinquante millions d'euros, c'est ce qu'a rapporté à l'État l'ensemble des radars en 2008. Une poule aux œufs d'or qui n'est pas près de disparaître, l'objectif étant d'atteindre les 4 500 dispositifs à la fin de 2012. Aux 1 615 radars fixes et 900 mobiles déployés sur le territoire, viendront s'ajouter, cette année, 165 nouvelles cabines radars et 100 mobiles. Mais le gouvernement ne compte pas réprimer que la vitesse. En effet, ceux qui avaient l'habitude, en toute impunité, de griller les feux rouges risquent d'avoir des surprises. Déjà testés à Bordeaux ou à Toulouse, 275 radars de feux rouges vont être installés dans l'Hexagone. Parallèlement, certains passages à niveaux dangereux seront eux aussi équipés d'un tel dispositif. Enfin, à titre expérimental, une vingtaine de « vérificateurs » de la distance de sécurité devraient prendre place dans le paysage. On pourra ainsi se faire prendre par mégarde.


Pour le prix d'une amende (45 € minimum et 1 point retiré sur le permis de conduire pour un dépassement de moins de 20 km/h), il y a moyen de se prémunir en toute légalité avec le Code de la route. En effet, il faut débourser environ 45 € pour acquérir un avertisseur de radars d'entrée de gamme, sachant que les tarifs baissent. Comme en Angleterre, championne du monde du nombre de radars, les produits commercialisés se multiplient.

Depuis l'automne dernier, l'offre s'est renouvelée (AlerteGPS G220 et 420, et Inforad K5) et cette année s'annonce riche, avec notamment deux nouveautés chez Snooper, un remaniement de la gamme chez Navirad, et l'apparition du G520 (lire encadré page 54) chez AlerteGPS et du G320 (remplaçant du G300) au début de février au prix de 159 € (identique au G520, mais sans la fonction communicante). Par conséquent, certains avertisseurs bientôt remplacés ne figurent pas dans notre test.

Comment faire le bon choix ?

Les différences entre les produits sont nombreuses et justifient en général les écarts de prix. D'abord, au niveau du type d'alertes (sonores, visuelles ou vocales). Si vous cherchez un confort d'utilisation, préférez les appareils avec mode vocal à ceux qui bipent continuellement au point de vous amener au bord de la crise de nerfs.

Ensuite, certaines fonctions sont à privilégier, comme l'affichage de la vitesse réelle, car les compteurs de nos voitures ne sont pas toujours très justes, ou l'affichage de la distance de la zone contrôlée. Ensuite les produits apportent leur lot de spécificités (indication des différents types de radars, fréquence des radars mobiles, gestion de ses propres points d'intérêt...) ; mais la dernière tendance est aux avertisseurs communicants. Ils permettent la mise à jour en automatique (plus besoin de se connecter sur Internet), et surtout la communication entre les utilisateurs pour indiquer la présence de radars mobiles.


La fraîcheur des informations

Sachez-le :vous pouvez acheter l'avertisseur de radars le plus beau et le plus cher du marché, si la base de données du fabricant n'est pas mise à jour régulièrement et complète, son efficacité sera nulle. Il est toutefois difficile pour le consommateur d'accéder à cette information. Sur ce point, AlerteGPS, dont l'activité originelle concerne la mise à jour des listes de radars (www.radarsfixes.com), possède une longueur d'avance, et ses mises à jour sont quotidiennes et accessibles gratuitement pour les possesseurs de GPS. Selon Arnaud Rattier, directeur d'AlerteGPS, 15 000 utilisateurs renseignent régulièrement la base de données. Coyote est aussi performant sur la partie des radars mobiles renseignée par sa communauté. Chez Navirad, on compte beaucoup sur les utilisateurs qui signalent la présence d'un radar en appuyant sur un bouton placé sur le boîtier. La mise à jour de la liste des radars réclame de gros investissements que les petits fabricants ne peuvent se permettre. Dont acte.

Un dernier-né très communicant
De manière générale, les produits communicants vont se généraliser. Coyote, avec son Mini, faisait cavalier seul dans ce domaine. Depuis la mi-janvier, AlerteGPS a lancé son offensive avec son nouveau G520. A défaut d'avoir pu le tester face au Mini Coyote, voici les premières informations. Vendu 249 €, il se distingue d'abord par son écran en couleurs et par sa mise à jour automatique (gratuite pendant trois ans).Il propose aussi en option l'alerte des radars mobiles en temps réel (RTA), comme le Coyote fonctionnant selon le principe de la communauté. Sauf qu'AlerteGPS a su remédier à l'un des inconvénients de son concurrent : le prix de l'abonnement. Un an coûte 60 € (au lieu de 144 € pour le Mini) et deux ans 100 €. Mais ce n'est pas tout. Le G520 bénéficie de l'alerte vocale, d'une multitude de fonctionnalités paramétrables et d'une bien meilleure lisibilité des informations sur l'écran. Ce qui explique les 50 € supplémentaires réclamés par rapport au Coyote.

Votre GPS côté téléphone ou avertisseur Si vous avez déjà un système de navigation nomade ou un téléphone portable GPS de dernière génération, l'achat d'un avertisseur de radars n'est pas nécessaire. AlerteGPS, entre autres, offre la possibilité de booster votre GPS en téléchargeant sa base de données. Deux formules sont proposées : la formule Basic, qui est gratuite, et la formule Premium plus complète (29,90 € par an). Depuis l'automne, cette société transforme aussi votre téléphone portable GPS (Nokia, Blackberry, HTC...) en avertisseur avec la fonction « alerte » des radars mobiles en temps réél (RTA) comme son nouveau G520 (lire encadré page 54) ou le Mini Coyote. Ce service, baptisé « Wikango », est facturé 24,90 € par an, auxquels il faut ajouter le prix des communications, inclus dans votre forfait. Il permet la mise à jour automatique de la liste des radars lors du démarrage de l'application ainsi que d'être informé ou de prévenir les autres utilisateurs de la présence d'un radar mobile (mise à jour toutes les deux minutes trente).


Interdit en suisse, répréhensible en allemagne
Attention si vous passez les frontières. L'avertisseur de radars n'est pas en odeur de sainteté dans tous les pays. Depuis le mois de janvier 2007, tous les types d'appareils (GPS, téléphones...) intégrant le positionnement des radars fixes ou mobiles sont interdits en Suisse, alors que les autorités hélvétiques indiquent sur leur site Internet la position des contrôles. Du côté des fabricants, TomTom en a fait la cruelle expérience : ils ne peuvent pas les commercialiser. Et la sanction est lourde : confiscation du matériel, dénonciation et passage devant le tribunal qui dresse le montant de l'amende. En Allemagne, la vente n'est pas interdite mais l'utilisation d'un avertisseur de radars est sanctionnée d'une amende de 75 € (et un retrait de 4 points pour les Allemands).


(sources et extraits de argusauto.com)

Le test complet sur le site de argusauto.com

Re: Test : 16 Avertisseurs De Radars

Publié : ven. févr. 27, 2009 2:46 pm
par AFCLOLO
Merci, trés interessant cet article

pour moi le choix est fait , avec 100 000 utilisateurs, une belle marge d'avance sur les concurents qui se reveillent,

Sujet Coyote

B)