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Bonjour à tous,
 
Comme évoqué dans ma présentation, je suis confronté à un soucis avec le moteur de mon Coupé 320I de 1998 (moteur M52B20).
 
Kilométrage : 217 000 environ.
 
Toujours entretenu en concession ou spécialiste.
 
Lors de mon acquisition, j'ai senti un problème au niveau de l'allumage, quelques ratés, l'impression de tourner sur 5 cylindres, sans que cela soit systématique toutefois.
 
Cela s'est aggravé avec le temps, me causant une grande difficulté à rouler. Un peu téméraire, j'ai décidé de me rendre à Paris (300km) et bien évidemment cela s'est avéré une erreur : beaucoup de mal à avancer, j'ai dû immobiliser la voiture...
 
Bref, pensant au mieux à un soucis de bougies, au pire aux bobines ou autres, j'ai fait réparer chez un garagiste du 77.
 
Causes : bougies. La belle avait besoin d'une sérieuse révision (que je n'avais pas eue le temps de faire...).
 
Le mécano, consciencieux apparemment, en a profité pour prendre les compressions : 7 sur le cylindre n°1, 12 sur les 5 autres!
 
Il apparaitrait donc que mon moteur soit usé, selon lui.
 
Soit. Mais j'ai un peu du mal à croire en ce diagnostic ferme et définitif!
 
Je ne l'ai jamais vue fumer bleu, elle ne surconsomme pas d'essence, en revanche je pense qu'elle consomme de l'huile, mais je ne sais dans quelles proportions.
 
Elle marche fort (tant qu'elle n'avait pas ce soucis d'allumage forcément!), rien ne laisse présager une quelconque usure, en terme d'impression. Et elle a toujours bénéficié de bons soins.
 
J'ai cherché sur le web diverses informations : segmentation, soupapes, joint de cache culbus, joint de culasse, compression à froid/à chaud etc...
 
J'ai aussi trouvé un possesseur de X5 qui a résolu son soucis de compression en changeant une durite d'air! Et, hasard, j'ai noté une durite d'admission fendue dans mon moteur...
 
Je vais chercher la voiture samedi, pour un périple retour de 300 km.
 
J'aurais voulu avoir vos avis de connaisseurs : risqué? Puis-je rouler ainsi, pour ramener ma voiture dans mon garage et commencer une inspection en règle?
 
Merci par avance.

Salut,
Sur ma 325ci, j'avais 5 bars sur deux cylindres... J'avais un manque de puissance, mais ça avançait quant même !
Ton histoire me rappelle un peu mon problème de catalyseur, que j'ai eu sur ma feu E39.
Toujours difficile d'aider quant on est pas devant la voiture, mais je rajouterai cette piste.
Si ton catalyseur n'est pas intégré sur tes collecteurs d'échappement (je ne connais pas le M52...), le test est silmple:
défaire les vis de liaison entre les collecteurs et la ligne, sans les dévisser à fond, pour laisser fuir un peu les gaz.
Et si elle retrouve sa puissance, le catalyseur est en cause (obstrué).
A+
Fanfoué

Salut,
 
Merci pour cette indication, je n'y avais pas pensé.
 
J'ai connu ce problème de cata bouché sur mon ex 320TD, il y avait un problème de reprise, comme un temps de réponse, puis une forte fumé lors de l'accélération, en plus d'un voyant moteur au tableau de bord.
 
Là à priori ce n'est pas le cas, mais je vérifierai lors de mon retour.
 
Au programme : révision complète, changement du joint de cache culbu et de la durite fendue. Ensuite, on verra bien...

Bonjour à tous,
 
Voilà, trajet retour effectué (350 km), alternant villes, voies rapides et autoroutes.
 
Aucun problème, moteur plein et réactif, je ne ressens aucune différence, consommation dans les standards (7.0L), pas de bruits suspects, un plaisir à conduire.
 
Pas de fumée bleue, pas d'odeur d'huile brulée, alors je me demande si on peut attribuer le problème de compression à une usure de la segmentation...
 
En revanche, j'ai constaté qu'elle fumait à l'échappement quand je suis à l'arrêt dans les bouchons, de nuit les feux des voitures derrière moi révèlent un "nuage blanc" assez présent. C'est essentiellement quand elle est froide il me semble, je suppose que c'est normal, à moins que ce ne soit révélateur?
 
La facture du pro que j'ai récupérée précise :
 
- problème de compression cylindre numéro 01 côté poulie de vilebrequin (7 bars, 12 sur les autres)
 
- joint de cache-culbuteurs à changer (présence d'huile dans les puits de bougies)
 
Mes hypothèses :
 
- la durite d'admission d'air étant fendue sur 5 bons centimètres au moins, je vais déjà me charger de régler ce point. Le lien que j'ai posté au dessus m'a mis la puce à l'oreille, qui sait le problème peut venir de là (même si j'ai de maigres espoirs!)?
 
- Le joint de cache-culbuteur peut-il avoir une incidence, à fortiori sur 1 seul cylindre??
 
- Si ce n'est la segmentation, il peut s'agir d'un soucis de fermeture de soupapes. Je pense, à priori, qu'elles seraient déjà grillées. A vérifier.
 
- Ou alors, mon  moteur est tout simplement usé. A 217 000 km (passés ce matin), c'est je crois assez inhabituel pour le 2.0L (dites-moi si je me trompe...) mais ça peut arriver. Le cas échéant, j'envisagerai de le changer le moment venu, peut-être pour un swap avec un 323 ou autre (j'oublie volontairement l'aspect non légal de la chose...), ou un bon 320 bien en forme. Réparer me semble inutile économiquement parlant, mais j'ai des scrupules à ne pas laisser mon auto "matching numbers"...
 
Merci pour votre aide. Bonne journée!

Pour savoir si c'est la segmentation, faut être un peu plus pointu lors de la prise des compressions:
   -une cuillère à café d'huile moteur par le puits de bougie, tu reprends de suite ta compression, si c'est mieux, c'est la segmentation (rare chez BMW je pense).
   -sinon, c'est soit les soupapes, soit le joint de culasse, possible d'avoir une fuite entre le cylindre 1 et le puits de chaine primaire.
 
Dans mon cas, j'avais 5 bars entre les cylindres 4 & 5, donc là, si on a des cylindres adjacent qui ont la même mauvaise compression, c'est déjà une piste (joint de culasse naze entre ces deux cylindres.
 
Après, on peut mettre le cylindre 1 au PMH soupapes fermée, faisable en mettant une pige suffisament longue dans le puits de bougies, et en tournant le vilebrequin à la clé cliquet. On à une chance sur deux d'être en phase de compression. Si c'est pas le cas, un tour supplémentaire. Et un coup d'air comprimé, on écoute où est la fuite. Par le puits de chaine, l'air sort par le bouchon d'huile.
 
A+
Fanfoué

Ton explication est très précise, et je t'en remercie! 
 
La piste du joint de culasse est crédible, vu le kilométrage. Cela dit, est-ce que cela suppose que le moteur voit sa consommation de liquide de refroidissement augmenter?

Normalement oui, et tu devrais avoir des traces de ce que l'on appelle "mayonnaise" sur ton bouchon d'huile ainsi que sur ta jauge.
 
Au niveau conso: tu es sûr de tes 7 litres? Parce que je suis à 7.9 de moyenne sur 2 ans avec une 316 sans jamais tirer dedans, et des parcours parfaits: 20 kilomètres matin et soir sur nationale sans feux ni ralentissements.
 
Avec mon Z3 M52, je tourne entre 9 et 9.8 suivant la conduite: je n'ai jamais vu ni entendu parler d'une BMW 6 cylindres avec une si faible consommation.
 
Donc si c'est la bonne: tu tournes beaucoup trop pauvre.

Tu fais bien de le demander, et je corrige : ces 7L sont une estimation "à la louche" qui devra être précisée, et il ne serait pas étonnant que cela approche plus les 8L.
 
Cela dit c'est en roulage stabilisé et les yeux sur l'économètre! Mais en usage normal, donc en mixte, on sera plus dans les 10L, j'en fais le pari.
 
Je reste tout de même très satisfait du rapport plaisir/conso. Avec ma 912, je suis dans les 15L, sans forcer, mais le moteur est préparé course VHC, c'est logique...
 
J'ai déjà regardé le bouchon d'huile, en faisant un appoint, aucune mayo à déplorer.
 
Merci pour ton aide.

La mayonnaise sous le bouchon ça arrive par temps froid sur beaucoup de moteur BMW, c'est pas un signe de joint de culasse. Idem dans le puit de jauge, la mayo transite via le séparateur d'huile.

Si l'huile pisse par le couvre culasse c'est que le séparateur d'huile (deshuileur ou encore reniflard) est colmaté, il faut le changer et les durites avec.

Quand le circuit de reniflard se fait pas il y a consommation d'huile aussi.

Ce n'est pas un signe certain mais ça peut être un indicateur.
 
Si sa voiture dort au garage il n'y a aucune raison d'avoir de la mayo, même par temps froid.