
Aujourd'hui j'ai passé une bonne partie de la journée sous la merdafioul. Tartine est venue m'aider, comme d'habitude


Quand on a les mains pleines et un câble électrique à dérouler, c'est très pratique d'avoir un chien



Evidemment dans la nuit, la température n'a pas remonté



Première opération : caler le moteur. J'ai utilisé deux chevrons de 6x8 que j'ai fait reposer sur deux autres en équilibre suffisamment stable entre la calandre et la tête d'amortisseur. Je n'ai pas pu faire reposer les chevrons directement sur les têtes d'amortisseur car les "oreilles" du moteur où sont les silentblocs sont nettement plus en avant que les amortisseurs.


J'ai retiré tous les insonorisants du dessous du moteur et je me suis aperçu que la boîte automatique n'est pas parfaitement étanche. Rien de grave tout de même si on vérifie le niveau régulièrement comme préconisé par BMW (voir photo suivante)


J'ai desserré les deux silentblocs par en dessous.

Je me suis assuré en secouant violemment le moteur dans tous les sens que je ne risquais pas de finir écrasé sous un M51 avant de retirer les boulons de fixation du berceau auxiliaire du moteur



Les boulons étaient noyés dans l'huile et donc absolument pas rouillés. Avec en plus un bon bras de levier, ça n'a pas été bien difficile. Un grand merci à la clé de 26 du voisin


Si jusque là tout s'est bien déroulé, c'est maintenant que les ennuis commencent



Voici ma grande amie


De chaque côté de la traverse, il y a trois points d'encrage avec de longs boulons. Il y en a un de chaque côté (le plus en arrière) qui possède un téton qui rentre dans le longeron (tout à gauche sur le dessus de la traverse). Celui-ci est rentré en force avec la force de serrage du boulon. Il y en avait donc un qui était récalcitrant



J'ai donc désolidarisé la traverse des bras de suspension inferieurs afin de la retirer complètement. Accessoirement, ça me permettra de nettoyer l'énorme couche de gras accumulée au fil des kilomètres. D'un autre côté, le gras à le mérite de protéger de la rouille


J'ai ensuite commencé à retirer les boulons du carter d'huile mais je me suis rapidement cassé la tête sur trois boulons très très très inaccessibles, même avec un cliquet 3/8 et un cardan.

Après 1h30 de galère, je me rends compte qu'il faut que j'abaisse aussi la deuxième traverse du train avant (la ronde)


Un bon moment et un bon mal de dos après, voici le résultat.

Enfin je retire le tôle de protection et je n'ai plus qu'à constater que la bielle du cylindre n°5 est coulée. On aperçoit facilement plein de débris de coussinet dans le fond du carter.


J'ai fait une petite vidéo téléchargeable ici pour que vous puissiez constater avec moi le jeu de la bielle sur le vilebrequin

J'ai voulu retirer le chapeau de bielle, mais j'ai malencontreusement arrondi une tête de vis

La suite au prochaine épisode
