De tes 3 alpinas, c'est probablement celle qui correspond le plus à l'image que je me fais d'une Alpina
la combinaison de couleurs, la modèle sur base E24, le moteur... bref... il n'y a rien à changer.
A+ Jason
Qc : F15 X5 3.5i Pack M Perf II - ex E70 X5 4.8i, ex E83 X3 3.0i Pack M, ex E53 X5 4.4i Fr : E21 320/6 - Triumph Daytona 955i, ex E36 320ia
323i a écrit :Ah, si je pouvais être un des sept nains...
Quentin tu tombes à pic ! As tu encore les coordonnées de l'acheteur espagnol de la Polaris? Je suis preneur.... et je me mords les doigts de ne pas l'avoir achetée alors...
"Blanche-Neige" à franchi le cap des 120,000 kms hier , lors d'une petite sortie de décrassage, en vue d'une journée de "rallye" (simple ballade avec road book, pompeusement dénommée ainsi) le week end prochain.
6 semaines sont passées depuis la dernière sortie, donc un petite appréhension au moment de tourner la clé ... bruit de pompe à essence... déjà ça c'est bon.... contact...vrrrrraaaooom ! Le démarreur n'a pas eu besoin de plus d'une seconde pour faire péter le moteur. Avant de sortir, je branche mon compresseur pour mettre à niveau les pressions de pneus. L'arrière gauche est à 0,9 bars ! Heureusement que je ne me suis pas élancé sans vérifier les pneus.
Les premiers kilomètres sont toujours un peu "raides", le temps que l'huile trouve sa place partout, et que je retrouve mes marques. Après un quart d'heure, l'huile atteint 70°c, le moteur respire, il répond mieux, le levier de boite est plus rapide, il est temps de tourner la molette du turbo vers la droite... c'est parti !
J'ai prévu un parcours d'environ 40 kms, sur des routes que j'emprunte généralement en semaine, désertes le week end car c'est en partie dans un zone de bureaux. J'enfonce un peu plus les gaz sur l'autoroute qui y mène; le temps de réponse du turbo est toujours perturbant. Donner une "pitchenette" sur l'accélérateur et le relacher n'a aucun effet, contrairement à une moderne, ou le lien est immédiat (ou une ancienne à carbus, c'est encore mieux!) . Il faut enfoncer l'accélérateur franchement, et compter jusque trois sans se presser. Une fois que la pression est montée dans la "marmite", une main invisible vous pousse de façon irrépressible vers l'avant, de plus en plus vite. La quatrième vous porte au delà de 180 sans trop utiliser les hauts régimes (à peine 5000) . On pense que la poussée va s'infléchir en cinquième , mais non, ca continue ! Il est déjà grand temps de lever le pied. Le freinage par contre... accuse son âge. Non qu'il soit mauvais (il est même très costaud, jamais fatigué) mais il correspond aux années 80. Aujourd"hui les freins sont monstrueusement efficaces, on ne s'en rend plus compte. Quelques grandes courbes prises vers les 160 me procurent un plaisir intense (sans doute plus encore que les accélérations) celui de "sentir" cette voiture en appui, de ressentir dans le volant les efforts que le train encaisse, au travers de la direction si légère et si précise à la fois. J'apprécie qu'une voiture roule "droit", et celle-là roule totalement droit. J'arrive dans une zone rapide (et déserte) où la chaussée (3 bandes en grande courbe vers la droite sur plus d'un kilomètre) est ondulée. Aie! les suspensions sont nettement moins efficaces qu'avec une moderne. Après deux ou trois ondulations prises "en force", la voiture commence à "pomper" et à occuper toute la route, si bien que je ne me sens plus en confiance ,et que je lève le pied, aux environs de 130-140. Avec ma B3S biturbo, je passe dans cette partie en accélérant à fond sans appréhension, la voiture "avale" totalement les ondulations et ne dévie pas d'un centimètre. La vitesse permise par la B3S (je l'appelle Clara, mon fils l'appelle "le missile") est de l'ordre de 50 % en plus, sans appréhension.. . Je rejoins l'autoroute, me stabilise à 120 et décide de profiter un peu du confort de ce grand coupé. Sa visibilité périphérique est tout bonnement exceptionnelle. La position de conduite est parfaite, je mets la radio, la qualité est bonne mais il faut quand même monter un peu le son pour en profiter. Le chauffage est simple et efficace, il fait vite chaud, tant mieux car dehors, on ne dépasse pas 9°C. Je laisse ainsi filer les kilomètres sur le retour.... Ma sortie arrive déjà, dommage qu'il faille rentrer, j'aurais bien prolongé de 4 ou 500 kms... vivement dimanche prochain !
ça doit être le pied, cet engin . Tu as bien raison de vouloir la garder !
J'ai deux questions:
- Pour la mise en route du turbo, si tu est déjà un peu haut dans les tours (vers 3500/4000 trs.mn), est-ce qu'il se déclenche plus rapidement ou bien c'est toujours la même chose ?
- Pour les suspensions qui pompent au bout de quelques ondulations: j'avais exactement le même problême avec l'E21 et ça s'est empiré. Depuis que j'ai les 4 en neufs, je peux prendre des courbes à bosses à très haute vitesse: elle ne bouge plus.
Tof
Mon jouet BMW: 323i E21 de 09/82
EX: 525 E12 de 08/80 - 318i E21 de 01/81 - 323ci E46 de 07/99 - 320i coupé E92 de 10/2008
Dis moi elle vieillit de trop ta 6, bientôt elle vaudra plus rien, alors si tu veux, je suis près à faire l'échange contre ma 6 à moi ! Réfléchi bien, car je ne referais pas deux fois la même proposition.
Ce qui ressort de ce texte très sympa, en dehors des performances brutes, c'est que l'on a affaire à une voiture vivante...Ca donne envie, et je ne suis pas sûr que l'on retrouve ce genre de chose dans une voiture moderne...
"Cela faisait partie de ce domaine des hommes pour lequel les femmes ont si peu de curiosité..."
je te propose de lui faire faire un petit échauffement Bruxellois samedi prochain...ça me plairait bien de voir apparaitre, au coin d'une rue, un sharknose...