Remise En Route D'une Neue Klasse 1800

[E9 CSI]

Salut Nk , en faite je ne suis pas un grand adepte des cordes même si sa peut donner des résultats correct , je pense que s'est a réserver lors de remontage complet en vue de faire un vrais réglage chez un spécialiste , ce n'est que mon point de vue, mais certain privilégie cette méthode ..

[Kelvinator]

Hello,

Je n'ai jamais utilisé cette méthode, mais je l'ai vue réalisée plusieurs fois et toujours avec succès. Donc si c'est fait correctement, ça va bien.

[manuz1]

Bon. Messieurs.
Je devrais pouvoir prendre quelques jours de congés fin avril.
Va falloir penser à présenter la bête au contrôle technique...
Son deuxième depuis sa remise en route !
Déjà...

Bref.
J'aimerais savoir si vous avez mis au point des méthodes pour corriger
vous-mêmes une dérive excessive, telle que celle que l'on peut lire
mesurée dans le rapport du contrôle technique. Genre : 15 mètres au kilomètre.

Vous me direz, il me suffirait de passer chez un spécialiste qui me réglerait le
parallélisme des roues avant. Mais j'aimerais savoir néanmoins si vous êtes
adeptes des méthodes (avec cordes ou bien tringles) que l'on voit exposées
sur des forums de voitures anciennes ou de rallye.

Merci !

salut,
sur les NK ont règles à la règle de macaon ( 4m) et le résultat est très correct, j'ai jamais eu de mauvaise surprise. Si tu as pas de règle un morceau de bois rectilignes sur un cotés cela devrait suffire. Il faut un pincement de 4-5mm sur l'av et la voiture sera super à conduire.

a+

[NK1964]

Merci !
Merci à vous trois pour votre retour d'expérience.

Je vais relire le descriptif des méthodes trouvées ça et là dans des magazines
et des bouquins de voitures anciennes et voir laquelle sera la plus "facile".

A moins que... Un p'tit tour chez Vulcain ou chez Speedeur et Midousse, et hop !

[NK1964]

Salutations, Messieurs !
Une petite photo en introduction, histoire de célébrer dignement le printemps...



La grande nouvelle du mois d'avril, c’est l’obtention haut la main du contrôle technique. Le second seulement de toute la vie de cette voiture.

Quelques émotions avant d’obtenir ce papillon, toutefois…

Le rendez-vous dans le centre de contrôle technique était fixé en fin de matinée, samedi. Avant cela, à 9 heures, j’avais rendez-vous pour un réglage du parallélisme. Lors du premier contrôle, voici deux ans, il avait été mentionné une forte dérive vers la droite (sensible au volant, d’ailleurs) et je ne souhaitais pas la voir figurer sur le nouveau rapport. J’aurais pu (j’aurais dû) procéder plus tôt aux réglages mais d’autres mésaventures m’ont tenu occupé, vous le savez bien !

Bref. J’arrive la veille, en fin d’après-midi. Je n’ai que quelques heures pour procéder aux vérifications d’usage avant le contrôle le lendemain : pression des cinq roues, éclairage, niveaux, etc. La voiture n’a pas tourné depuis Noël et, comme toujours après une si longue immobilisation, la mise en route du moteur prend un peu de temps. La faute à la cuve du carburateur qui s’assèche au fil des semaines.

Sur mon Austin-Healey, un levier permet d’actionner à la main la pompe à essence. Dès lors son moteur démarre parfois du premier coup. Point tant sur la BMW dont la pompe mécanique commandée par l’arbre à cames ne s’anime qu’en actionnant le démarreur. Ce qui a vite fait d’entamer la bonne volonté de la batterie, une simple « 6 volts »… C’est tout dire.

Après trois ou quatre coups de démarreur, je préfère donc retirer le manchon d’air et verser directement dans la cuve du carburateur quelques décilitres d’essence. Histoire de faciliter la manœuvre. L’enrichissement est peut-être un peu fort (excès inverse), mais ses conséquences ne durent pas et le moteur démarre facilement. D’ordinaire du moins.

Car cette fois-ci, niet.

C’est à y perdre son latin. Deux accès de toux en une demi-heure d’efforts, et puis c’est tout. Le moteur refuse de démarrer. Les bougies ont été nettoyées ; les câbles sont neufs, de même que le doigt d’allumeur, les contacts du rupteur et le condensateur.

Au début, je soupçonne pire qu’un carburateur asséché, un désamorçage complet de la pompe à essence. Sans avoir jamais été confronté à ce genre de problème ni même savoir quel est le remède. Je suppose qu’il faudrait créer le vide d’une manière ou d’une autre dans la canalisation qui relie la pompe au réservoir…

Puis je me souviens des problèmes d’encrassement du carburateur. Les à-coups que les impuretés contenues dans le réservoir génèrent m’avaient même incité, à Noël, à nettoyer le gicleur du carburateur et à changer (une fois de plus) le filtre à essence.

En roulant, lorsqu’une impureté parvient à franchir ce filtre, le mélange s’appauvrit sensiblement. La voiture est alors parcourue de soubresauts et perd de sa puissance. Si un arrêt devient impératif lors de cette phase heureusement furtive, le moteur cale. Par exemple dans les carrefours. Et il peine longuement à redémarrer jusqu’à ce que l’impureté soit évacuée. Cela demande parfois un peu de temps…

J’en conclus alors qu’une impureté est venue se loger dans le gicleur lors de mes tentatives de mise en route, ce problème s’ajoutant à celui, classique, de l’assèchement du carburateur.

Je m’éloigne de la voiture, le temps d’aller chercher la clé à pipe nécessaire pour dévisser le bouchon qui livre accès au gicleur principal du carburateur. Beau-Papa me rejoint et veut « entendre » ce que le moteur a à dire… Je lance le démarreur et là, surprise, le moteur démarre au quart de tour !

Bon. Que dois-je en conclure ? Que l’impureté est « partie » ?

Toujours est-il que je peux sortir la voiture du garage et prendre la route lentement pour la laisser monter en température en douceur. Direction la station service pour le plein et un bon lavage.

De sorte que quelques jours après, le compteur a franchi la barre des 87.000 km. Mais... Avant cela,
nous avons connu quelques mésaventures supplémentaires !

[dgl]

Félicitations pour le sésame et merci pour le récit de l'aventure. Quels ont été tes autres déboires?

[E9 CSI]

Salut NK 1964, félicitation

[NK1964]

Merci Messieurs ! Merci



Aaah ! Les p’tits déboires ! Les voici…

En fait, je n’ai jamais rallié la station service.
Non, car au bout de quelques kilomètres, la voiture a été secouée de gros à-coups. Plus gros qu’à l’accoutumée. Avec une grosse perte de puissance.

Comme toujours, j’essaie de « cajoler » le moteur le temps que cela se passe mais, cette fois-ci, l’épisode enroué se termine par un gros « pan ! » sous le capot. Moteur calé en prise, à 70 km/h environ… Oups !

Impossible de redémarrer. La batterie est vigoureuse, le démarreur gaillard mais le moteur ne prend pas. Une ou deux maigres explosions, puis plus rien. Hum… Retour à la case départ, donc.

Le moteur est à peine chaud, aussi je me vois hésiter sur le dosage à donner au volet de départ. Pourtant, quelle que soit sa position, rien n’y fait.

J’ouvre le capot et m’aperçois que le filtre à essence monté en amont de la pompe est vide. Indice ?
J’en conclus que l’essence n’arrive plus au filtre qui précède de peu la pompe. Soit cette dernière défaille (peu probable), soit le tuyau d’arrivée d’essence est bouché, quelque part entre la pompe et le réservoir.

Je débranche la Durit d’essence qui alimente la cuve du carburateur et donne un coup de démarreur : l’essence gicle. Du moins, c’est par cette vérification que j’aurais dû commencer… Car, obnubilé par la vision de ce filtre à essence vide (d’ordinaire, on voit le niveau d’essence à mi hauteur), j’ai commencé par débrancher l’arrivée d’essence sur le filtre. Avant la pompe. Et devinez ce que j’ai fait pour vérifier que l’essence coule bien ? J’ai aspiré, bien sûr !

Hum ! Miam !

Bref. Cinq minutes d’errements coupables…

[DraxJoe]

Salut

Ha ! le plaisir des vieilles voitures ! c'est entre autre pour çà que je n'ose pas passer le pas...

J'aime beaucoup ta première photo

[NK1964]

Merci, c'est bien sympathique
Chaque fois que je prends le volant de cette auto, j'en redécouvre les lignes.
Et j'ai envie de la photographier sous tous les angles... D'autant que là, vous l'aurez
remarqué, j'ai fait l'effort de remettre en place les huit enjoliveurs de roue. Cela fait plus "propre",
n'est-ce pas ?

Pour ce qui est du "charme" de la panne, je puis affirmer qu'il ne se révèle qu'au moment
où l'on met le doigt sur le remède. Et que l'on réussit à réparer soi même, en bord de route.
Car évidemment, trouver la panne mais rester immobilisé comme une nouille faute d'outils
ou de pièces de rechange, cela gâche un peu le plaisir !


Bref. Je poursuis mon récit.

Côté essence, tout allait bien.
Ne restait plus qu'à vérifier l'allumage. Evidence !

Une évidence, certes, mais les problèmes d'alimentations des mois précédents me l'avait faite
perdre des yeux. Etourderie classique. Mea culpa.

Branchements bougies et bobine ? OK
Branchements allumeur ? OK
Tête d'allumeur ?

Ah. C'est toujours la tête d'origine, celle trouvée sur la voiture lors de son achat ? Tiens. J'étais persuadé de l'avoir remplacée depuis.

Bon. Les bornes sont usées, c'est sûr. Ah, et puis le charbon s'est effrité depuis la dernière vérification, je le vois bien. Qu'est-ce qui a pu causer cette.... OOoooOOOooh ! Que vois-je ? Ne serait-ce pas un rotor "neuf" complètement fondu et fendu ?

Doooh ! (comme dirait Homer Simpson).





Ce doigt d'allumeur n'a parcouru que 3.000 km environ, mais il est cuit de chez cuit.
Le temps de laisser courir une sueur froide le long de mon échine, je déniche le doigt et la tête neufs dans l'un des nombreux cartons de pièces dont je ne me sépare jamais. Ouf ! Je vais pouvoir réparer sur le bord de la route.

Je ne vous raconte pas les angoisses. En tout, la petite aventure m'aura tenu une grosse heure. Avec Belle-Maman qui m'attend pour le souper (je ne serai pas à l'heure) et les gars du coin en tracteur qui s'arrêtent, hilares, pour me proposer de "pousser" mon tas jusqu'au village...

Euh.... "Pousser" ? Comment voulez-vous dire, "pousser" ? Bref.

Tout se termine par l'extraordinaire fierté, la joie intense de repartir par mes propres moyens.
La boîte à cerveau fonctionne encore à peu près et, pour un amateur tel que moi, cela fait chaud au coeur de pouvoir s'en assurer de temps à autre.

Enfin... Vous me direz que ma voiture m'offre peut-être un peu trop fréquemment l'occasion de le vérifier, non ?