Remise En Route D'une Neue Klasse 1800

[geygey52]

Super l'affiche. Sont balaises ces carburateurs Solex !

[NK1964]

culasse rectifié le Rv augmenteaussi ( un peut)

Ah oui ! C'est vrai. Je me souviens que tu m'avais déjà rappelé cela.
Bien rabotée, la culasse s'abaisse et réduit quelque peu le volume de la chambre de combustion. D'où un rapport volumétrique modifié.
Pas faux !

[NK1964]

Quel est le taux de compression de ton moteur?

Alors ça y est, j'ai pris le temps de consulter le manuel d'atelier pour relever les taux de compression comparés.

Cela varie entre :
8,5:1 pour la 2000, la 2000 A et la 2000 CA ;
8,6:1 pour les 1600 et 1800 ;
8,8:1 pour la 1500 ;
9,3:1 pour les 2000 Ti, 2000 Tilux, 2000 CS ;
9,5:1 pour la 1800 Ti ;
10,1:1 pour la 2000 Tii. Celle-là même qui réclamait un octane 98 minimum.

[NK1964]

Tiens. Je consulte le détail du résultat du contrôle technique de ce matin et je m'aperçois que, comme par enchantement, la mention d'un jeu mineur au point d'ancrage inférieur de la jambe de force avant droite a disparu !

Pas le même centre de contrôle ni le même mécano, vous me direz... Hé, hé, hé !

Pourtant, lorsqu'il m'a dit qu'il avait relevé du jeu à l'avant, j'ai cru qu'il avait détecté ce que son confrère avait noté, voici deux ans.
Mais non.
Il s'agit de toute autre chose, d'après lui. Cette fois, ce serait du jeu dans les silent blocs de triangles de train avant.
En fait, il a vu qu'ils sont tout secs et fendillés (pièces d'origine !!) et il a tiqué, je pense.

Enfin, bon. D'un autre côté, il n'est pas improbable qu'il faille les remplacer un jour...

Ah ! Les chiffres maintenant.

Dissymétrie des amortisseurs ?
Seulement 001 entre l'avant droit et l'avant gauche, et 002 entre l'arrière droit et gauche.
Pas trop mal, hein ?

Dérive ? Là, il m'a mis 00,0...
Faut pas rêver tout de même. J'en avais une légère, la dernière fois...
Humpf !

Déséquilibre du freinage : 007 à l'avant et 006 à l'arrière.
Pas mal non plus !

[dgl]

Félicitations, c'est un beau résultat.

[geygey52]

Qu'elle voiture ! Mieux notée qu'une voiture récente encore

[NK1964]

Messieurs, des nouvelles.
Déjà.

L'état de grâce aura été bref (pour reprendre une expression décidément en vogue, au lendemain du résultat de l'élection présidentielle... ). Après une quarantaine de kilomètres parcourus dimanche matin, pour me rendre à un rassemblement d'anciennes, j'ai renoué avec les gros soucis qui m'avaient incité à procéder à tant et tant de tests, puis à finalement remplacer le carburateur.

Comprenez par là : le moteur calait à chaque carrefour, à chaque feu rouge. Il fallait impérativement fermer complètement le volet de départ pour maintenir un semblant de ralenti...
Génial.

En fait, dès le départ, j'ai senti réapparaître tout doucement des à-coups en prise, des soubresauts qui avaient totalement disparus. Progressivement, il se sont transformés en à-coups à la reprise, puis en hésitations à vitesse stabilisée. Puis le ralenti a recommencé à faire du yoyo. Enfin, le mélange a donné tous les signes d'un appauvrissement, exactement comme avec le carburateur d'origine.

Gné ? Que se passe-t-il ?

Bon, bien évidemment, sur le chemin de retour, la "boîte à cerveau" s'est mise à travailler sec.
Que conclure de l'arrivée rapide sur le Solex "40" des mêmes symptômes que le Solex "38" ?
Fallait-il mettre le carburateur et ses réglages hors de cause, et revenir à la théorie soit d'un encrassement de l'arrivée de carburant, soit d'une faiblesse de la pompe à essence ?
Fallait-il plus simplement conclure à un simple déréglage, à une vis de richesse de ralenti qui ne tiendrait pas en place ?

[NK1964]

Vous en doutez bien, j'ai profité du restant de la journée de dimanche pour investiguer.
J'ai voulu prendre les choses par le menu.
J'ai commencé par vérifier la vis de richesse de ralenti. Résultat, elle n'avait pas bougé par rapport au réglage qui m'avait donné tant satisfaction, juste avant le contrôle technique (j'ai comparé avec mes relevés, dans mon carnet de bord).

J'ai voulu ensuite vérifier que l'essence arrive bien. Résultat : les deux filtres jetables (l'un près du réservoir, l'autre en amont de la pompe, sous le capot) sont bien alimentés.

J'ai voulu vérifier le niveau d'essence dans la cuve du carburateur. En retirant le couvercle, j'ai pu constater que le niveau était à son maximum, avec un flotteur libre et étanche, un pointeau toujours propre, etc.

J'ai voulu vérifier que le serrage (un peu rapide, je l'avoue) du carburateur Solex "40" temporaire n'avait pas fini par créer une prise d'air. Résultat : rien à signaler.

J'ai voulu reprendre à zéro le réglage de la vis de richesse et de régime de ralenti. Pour cela, il me fallait démarrer le moteur et le mettre à température. Devinez quoi : impossible de démarrer sans fermer à fond le volet de départ et injecter une bonne dose d'alcool "Start Pilot" ! Voulait rien savoir, le moulin.

Bref.
Une fois en route, obligé de tenir le ralenti en accélérant à la main, etc. Je vous passe les détails : de toute manière, il y avait tous les symptômes d'un mélange trop pauvre. On a :
- le régime fait du yoyo, il n'est jamais stable
- je suis obligé de maintenir le régime de ralenti au-dessus de 1.000 tr/min, sans cela, le moteur cale
- le moteur est parcouru de tressautements : il gigote sur ses supports
- l'échappement crachote : le flux n'est pas continu, mais se fait par pulsations marquées.

Bon. J'ai essayé toutes les positions de la vis de richesse de ralenti, en y allant demi-tour par demi-tour.
Rien de bien fameux. J'arrivais à maintenir le ralenti parfois, mais il faisait toujours du yoyo.
Enrageant.

[NK1964]

A 5 tours d'ouverture de la vis de richesse de ralenti, c'est soudain mieux.
Quelques coups d'accélérateur supplémentaires, et le moteur s'éclaircit la voix.
Je peux enfin baisser le régime de ralenti sous les 1000 tr/min.
Ouf !

Un petit tour pour vérifier : miracle !
Ralenti magnifique ; aucun à-coup à l'accélération, aucun creux à la reprise, des accélérations plus franches encore.
Super !


Sauf que les à-coups sont réapparus après une dizaine de kilomètres seulement.

[NK1964]

Je fais le plein de carburant et retourne au garage.
Et je procède de nouveau à quelques vérifications...
Démarrage très ardu, obligé de fermer le volet de départ à fond.
Filtres : OK
Vis de richesse : elle n'a pas bougé.
Prise d'air : je n'en vois toujours pas.

Niveau d'essence dans la cuve du carburateur ? C'est le soir et, je l'avoue, j'ai subitement la flemme d'ouvrir de nouveau le couvercle du carburateur. Aussi je me contente, moteur tournant sur son ralenti "yoyo", de glisser une lame de tournevis dans le trou d'évent de la cuve. Pour ceux qui l'ignorent, ce trou donne pile à la verticale du flotteur.

Je sens que le flotteur est plaqué au sommet par un niveau d'essence à son maximum. Mais en appuyant, j'enfonce le flotteur et le pointeau libère l'arrivée d'essence. J'en vois gicler un peu dans le venturi du carburateur et, l'espace d'une dizaine de secondes, le ralenti lisse miraculeusement tous ses soubresauts.

Ah-ha ! En voilà un indice qu'il est bon.

Euh... Attendez voir un peu. Vraiment ?

1°) on aurait tendance à conclure à un grippage du pointeau.
Sauf qu'on a vu qu'il fait son office, puisque le flotteur et le niveau d'essence sont au plus haut !

2°) cette expérience injecte un surcroît temporaire d'essence dans le carburateur et ne sert, par conséquent, qu'à confirmer qu'il y a appauvrissement du mélange.

Ce qui reste à déterminer est la cause de cet appauvrissement.

Pour fini, je vous dirai que j'ai terminé la journée hier en retrouvant un régime de ralenti bien propre, bien net en passant de nouveau une demi-heure à jouer sur la vis de richesse de ralenti.
J'étais à 5 tours d'ouverture dans l'après-midi ; j'ai fini la journée à 4 tours d'ouverture.

Un détail cependant, je n'ai pas eu le temps de prendre la route pour faire un essai...
J'espère faire cela cet après-midi, mais je m'attends à ce que le réglage ne tienne guère plus de dix kilomètres, comme précédemment.


Alors ? Alors ?
Qu'en dites-vous ?