J'allais dire comme Bimmer, gaffe à ne pas secouer la voiture trop fort avec une prise sous coque de cette manière. C'est déjà arrivé et ça arrivera encore malheureusement ce genre d'accident. Que la voiture tombe c'est déjà assez regrettable mais s'il y a un bonhomme dessous ça l'est encore plus.
Le joint de carter à la pâte à joint bleue c'est pas très heureux, un joint en liège avec un peu d'huile et un serrage correct ça ne fuit pas si le plan de joint est propre.
Les tuyaux de frein de l'étrier avant gauche, trop longs, ils font le tour de la jambe de force alors qu'ils sont sensés faire un "S" comme de l'autre côté.
Le voile de peinture sous la caisse ça fait pas fini non plus (je suppose que les pneus sont là pour la déplacer et qu'elle aura quatre gommes neuves)
Et le parechoc arrière qui n'a pas été briqué à fond avant remontage c'est dommage.
Bref comme on dit au boulot ça sent la
bouine ou le
vite fait bien fait. On a de temps en temps de ce type d'autos qui fini à un moment ou un autre de sa vie par arriver au garage après que celui qui s'y connait y ai touché (souvent le beau frère ou un
"vrai pro" mais qui fait ça comme ça pour lui...)
Le décalage entre le discours et ce que l'on voit est grand en effet, après bien entendu chacun est libre de faire ce qu'il veut comme il l'entend mais là il y a quand même une tralée de détails qui ne feraient illusion qu'avec une personne ne connaissant pas l'auto ancienne ou le brave gars qui veut se faire plaisir avec une vieille caisse sans rien n'y connaitre, en fait un peu comme avec la berline 2000 grise au sujet de laquelle nous avions déjà eu des mots doux au sujet de la manière de procéder pour la carrosserie avant que je ne décroche du sujet.
Nous sommes ici entre amateurs et
"on ne nous la fait pas"
Effectivement il y a une somme de travail à ne pas négliger, les heures de travail tout ça ne sont pas à remettre en cause, effectivement la caisse était pourrie et la voilà "sauvée", là n'est pas le sujet mais finalement vu le résultat et le fait qu'il y aura forcément un acheteur au bout qui se fera enfler plaisir, ben quelque part ça m'ennuie, parce que c'est profiter sciemment ou pas d'ailleurs, de la méconnaissance des gens.
(ceux qui ont déjà donné leur avis sur une auto ancienne achetée sur un coup de tête et qui liste au fur et à mesure ce qui ne va pas sur la voiture qui a tout de l'oignon, voyant le pote en face se décomposer au fur et à mesure comprendront certainement ce que je veux dire)
Pour la notion de "état concours".... c'est du domaine du rêve à notre petit niveau. A tous. Le savoir faire dans TOUS les domaines (carrosserie, peinture, électricité, mécanique, sellerie, finition), l'observation ultra minutieuse de TOUS les détails et la volonté ET l'exigence de s'y tenir c'est déjà très dur à réunir, à cela il faut ajouter le budget qui explose obligatoirement. (déjà que pour faire "bien" mieux vaut voir assez large).
Le 3,0 CSL présenté ici même par Batmobiledriver était état concours. On a pu voir dans différentes manifestations quelques autos proches de l'état concours.
De temps en temps en très bon état et la plupart du temps en bon état, et ce dernier "niveau" ou "qualificatif" est déjà assez dur à obtenir enfin selon mes critères. Ceux qui ici ont rénovés des autos qui sont en bon état et en très bon état pourront compléter.
Quand à la notion d'argent, à partir du moment où ça commence à parler de côte avant de parler de voiture on n'est déjà plus en phase comme le dit Cyril.

Heureusement qu'il y a des gens pour restaurer des petites Juvaquatre ou des 100cc parce que s'il fallait investir uniquement en fonction de la côte le parc de véhicules anciens serait bien peu varié sinon morne.
Une 30 CS comme la rouge en annonce à 10 000 euros restaurée j'y crois pas une seconde, pas plus que les 3/4 des 2002 à vendre entre 5 et 8 000 euros. Elles sont si belles qu'elles restent en annonce c'est assez marrant d'ailleurs. La côte est sensée monter apparement mais l'état général des autos à vendre lui stagne, le prix monte par contre.
Bref bref bref...comme on dit par chez nous,
kenavo ar c'hentañ.