Mes 3.0 Cs (photos Inside)
Publié : lun. déc. 13, 2004 10:18 am
1er chapitre : L’ACHAT
Au commencent il y a eu ça
Puis après une semaine d'hésitation, un premier coup de téléphone:
« Oui elles sont complètes toutes les deux »
« Oui elles roulent toutes les deux »
« Il y en a une visible à Caen, la CSI, c'est celle qui est la mieux, bonne mécanique et caisse récupérable, l'autre, la CSa est à Bruxelles, et ne peut servir que pour récupérer des pièces, dont l'intérieur, car, bien qu’apparemment en bon état, elle est complètement pourrie à cause d'un des propriétaires précédents qui a rempli les corps creux de mousse polyuréthanne ».
Je décide alors d'aller voir celle qui est à Caen et si je suis vraiment intéressé, le vendeur est prêt à descendre celle de Bruxelles sur un plateau pour que je la voie. En attendant, il doit m'envoyer des photos.
Me voila donc parti un soir en sortant du bureau, et par conséquent dans une tenue vestimentaire pas vraiment adapté,e pour un petit village à côté de Caen, je vois d'abord ça:
Pas mal
Puis ça
Ah! oui, quand même, mais bon ce ne sont que quelques morceaux de tôle à changer et quelques trous à boucher, avec un bon chalumeau (et j'en ai un) et un peu de patience c'est faisable et puis à ce prix la, je ne peux pas demander qu'elle soit en état "concours".
Pour le moteur, il m'a suffit de rebrancher la batterie, deux coups de démarreur et il a démarré sans problème. Etant donné qu'elle n'est pas assurée je n'ai pas pu l'essayer, mais de toutes façons, la mécanique n'est pas ce qui m'inquiète le plus, ça je sais faire et on trouve toutes les pièces sans problème, le prix mis à part.
L'affaire m'intéresse de plus en plus et je commence des recherches sur Internet et entre en relation avec quelques spécialistes. Lorsque je leur décris ce que j'ai vu, ils me recommandent la plus grande prudence et m'indiquent les points névralgiques à inspecter et ceux qui sont rédhibitoires.
Entre temps je reçois les photos de celle de Bruxelles qui à effectivement l’air en bon état, en particulier l’intérieur:
Je retourne alors voir l’auto, mais cette fois j’ai la tenue adéquate, un petit cric rouleur, des outils et surtout je sais où il faut regarder.« Si la tôle de séparation entre l’habitacle et le compartiment moteur qu’on aperçoit au fond en ouvrant la boite à gants à droite et le compartiment à fusibles à gauche, est percée par la rouille, passez votre chemin » m’avait on averti, ce sont donc les deux premiers endroits que j’inspecte, et je ne suis pas déçu, il y a deux magnifiques trous :
Je démonte les deux caches sur les bas de caisse et ce n’est pas mal non plus, les tôles extérieures ont été découpées proprement et la belle ne cache plus rien de son intimité. Tout est bouffé par la rouille et quant on touche ça tombe en poussière. Les caissons qui tiennent les supports d’amortisseurs avant ne sont pas beaucoup mieux, il n’y a que l’arrière qui pourrait être pire.
Là, je prends un sacré coup au moral et considère l’affaire comme foutue étant donné que c’est celle-la qui est sensée être la moins pourrie des deux et récupérable.
Je rappelle le vendeur et lui dit que ce n’est pas la peine de descendre l’autre mais que comme je dois me rendre prochainement à Valenciennes pour mon travail, je verrai à ce moment là si je peux malgré tout aller voir celle de Bruxelles.
Mais c’est trop tard, j’ai attrapé le virus et mon voyage à Valenciennes se repoussant de semaines en semaines, je profite d’un voyage à Paris pour « pousser » jusqu’à Bruxelles. Et là, je trouve une auto en bien meilleur état, certes il y a eu un peu de mousse d’injectée à l’avant, mais pas de partout loin de là et le reste a l’air sain, enfin c’est ce que je pense et je vous dirai si je me suis trompé ou pas dans quelques semaines.
J’ai également trouvé un club à Nantes (je travaille à Caen mais j’habite à Nantes) de restauration de voitures anciennes, « l’Atelier du temps » qui dispose d’un local et met des emplacements à disposition de ces membres pour stocker ou restaurer leur voiture, cela résout le problème de ma femme qui ne voulait pas d’une « poubelle » (oui, oui c’est comme ça qu’elle a osé appeler une 3.0 CSI à restaurer) dans « son » jardin.
Je décide donc de conclure l’affaire mais restait un problème de papiers que je ne vais pas vous détailler mais qui a encore pris un mois plus le problème du transport car le vendeur n’était plus très chaud pour la ramener en France. On s’est finalement mis d’accord sur 2000 € pour les deux à prendre par mes soins, l’une à Bruxelles et l’autre à Caen.
Le premier chapitre de mon aventure a donc pris fin vendredi puisque je suis allé chercher celle de Caen que j’ai ramenée par la route (300 km) sans le moindre souci mais sans faire le fou, je ne voulais pas qu’elle se casse en deux au passage d’un dos d’âne. Celle de Bruxelles a été chargée sur le camion vendredi également et je dois la recevoir cette semaine.
Maintenant commence le deuxième chapitre, celui qui me réserve sûrement le plus de surprises, le démontage complet, je veux mettre la caisse de la CSa complètement à nu parce que j’ai l’intention de bien faire les choses, de la restaurer entièrement et d’y monter la mécanique de la CSI. J’aurai pratiquement toutes les pièces en double et je pourrai choisir les meilleures que ce soit pour les trains roulants, les freins, la direction, les accessoires de carrosserie, l’intérieur, etc… et j’espère ne pas avoir trop de chose à acheter.
Si ça vous intéresse je vous tiendrai au courant de temps en temps avec quelques photos.
Au commencent il y a eu ça
Puis après une semaine d'hésitation, un premier coup de téléphone:
« Oui elles sont complètes toutes les deux »
« Oui elles roulent toutes les deux »
« Il y en a une visible à Caen, la CSI, c'est celle qui est la mieux, bonne mécanique et caisse récupérable, l'autre, la CSa est à Bruxelles, et ne peut servir que pour récupérer des pièces, dont l'intérieur, car, bien qu’apparemment en bon état, elle est complètement pourrie à cause d'un des propriétaires précédents qui a rempli les corps creux de mousse polyuréthanne ».
Je décide alors d'aller voir celle qui est à Caen et si je suis vraiment intéressé, le vendeur est prêt à descendre celle de Bruxelles sur un plateau pour que je la voie. En attendant, il doit m'envoyer des photos.
Me voila donc parti un soir en sortant du bureau, et par conséquent dans une tenue vestimentaire pas vraiment adapté,e pour un petit village à côté de Caen, je vois d'abord ça:
Pas mal
Puis ça
Ah! oui, quand même, mais bon ce ne sont que quelques morceaux de tôle à changer et quelques trous à boucher, avec un bon chalumeau (et j'en ai un) et un peu de patience c'est faisable et puis à ce prix la, je ne peux pas demander qu'elle soit en état "concours".
Pour le moteur, il m'a suffit de rebrancher la batterie, deux coups de démarreur et il a démarré sans problème. Etant donné qu'elle n'est pas assurée je n'ai pas pu l'essayer, mais de toutes façons, la mécanique n'est pas ce qui m'inquiète le plus, ça je sais faire et on trouve toutes les pièces sans problème, le prix mis à part.
L'affaire m'intéresse de plus en plus et je commence des recherches sur Internet et entre en relation avec quelques spécialistes. Lorsque je leur décris ce que j'ai vu, ils me recommandent la plus grande prudence et m'indiquent les points névralgiques à inspecter et ceux qui sont rédhibitoires.
Entre temps je reçois les photos de celle de Bruxelles qui à effectivement l’air en bon état, en particulier l’intérieur:
Je retourne alors voir l’auto, mais cette fois j’ai la tenue adéquate, un petit cric rouleur, des outils et surtout je sais où il faut regarder.« Si la tôle de séparation entre l’habitacle et le compartiment moteur qu’on aperçoit au fond en ouvrant la boite à gants à droite et le compartiment à fusibles à gauche, est percée par la rouille, passez votre chemin » m’avait on averti, ce sont donc les deux premiers endroits que j’inspecte, et je ne suis pas déçu, il y a deux magnifiques trous :
Je démonte les deux caches sur les bas de caisse et ce n’est pas mal non plus, les tôles extérieures ont été découpées proprement et la belle ne cache plus rien de son intimité. Tout est bouffé par la rouille et quant on touche ça tombe en poussière. Les caissons qui tiennent les supports d’amortisseurs avant ne sont pas beaucoup mieux, il n’y a que l’arrière qui pourrait être pire.
Là, je prends un sacré coup au moral et considère l’affaire comme foutue étant donné que c’est celle-la qui est sensée être la moins pourrie des deux et récupérable.
Je rappelle le vendeur et lui dit que ce n’est pas la peine de descendre l’autre mais que comme je dois me rendre prochainement à Valenciennes pour mon travail, je verrai à ce moment là si je peux malgré tout aller voir celle de Bruxelles.
Mais c’est trop tard, j’ai attrapé le virus et mon voyage à Valenciennes se repoussant de semaines en semaines, je profite d’un voyage à Paris pour « pousser » jusqu’à Bruxelles. Et là, je trouve une auto en bien meilleur état, certes il y a eu un peu de mousse d’injectée à l’avant, mais pas de partout loin de là et le reste a l’air sain, enfin c’est ce que je pense et je vous dirai si je me suis trompé ou pas dans quelques semaines.
J’ai également trouvé un club à Nantes (je travaille à Caen mais j’habite à Nantes) de restauration de voitures anciennes, « l’Atelier du temps » qui dispose d’un local et met des emplacements à disposition de ces membres pour stocker ou restaurer leur voiture, cela résout le problème de ma femme qui ne voulait pas d’une « poubelle » (oui, oui c’est comme ça qu’elle a osé appeler une 3.0 CSI à restaurer) dans « son » jardin.
Je décide donc de conclure l’affaire mais restait un problème de papiers que je ne vais pas vous détailler mais qui a encore pris un mois plus le problème du transport car le vendeur n’était plus très chaud pour la ramener en France. On s’est finalement mis d’accord sur 2000 € pour les deux à prendre par mes soins, l’une à Bruxelles et l’autre à Caen.
Le premier chapitre de mon aventure a donc pris fin vendredi puisque je suis allé chercher celle de Caen que j’ai ramenée par la route (300 km) sans le moindre souci mais sans faire le fou, je ne voulais pas qu’elle se casse en deux au passage d’un dos d’âne. Celle de Bruxelles a été chargée sur le camion vendredi également et je dois la recevoir cette semaine.
Maintenant commence le deuxième chapitre, celui qui me réserve sûrement le plus de surprises, le démontage complet, je veux mettre la caisse de la CSa complètement à nu parce que j’ai l’intention de bien faire les choses, de la restaurer entièrement et d’y monter la mécanique de la CSI. J’aurai pratiquement toutes les pièces en double et je pourrai choisir les meilleures que ce soit pour les trains roulants, les freins, la direction, les accessoires de carrosserie, l’intérieur, etc… et j’espère ne pas avoir trop de chose à acheter.
Si ça vous intéresse je vous tiendrai au courant de temps en temps avec quelques photos.
