Restauration D'une 2000 Tii Touring Par Kolos
Publié : mar. févr. 08, 2005 9:22 pm
Salut !
Comme quelques uns d’entre vous le savent, j’ai acheté début décembre dernier une 2000tii touring de 1972.
J’ai trouvé l’annonce sur le Web, elle avait été publiée depuis 3 semaines quand j’ai appelé. Quelqu’un d’autre était déjà passé la voir et était « prioritaire » pour la voiture, mais comme il ne c’est pas manifesté, j’ai pu repartir avec l’auto sur un camion plateau mis a disposition par un copain, dès le Week End suivant !
La voiture était stockée dans une grange depuis 15 ans. Le propriétaire avait commencé à restaurer la face avant (face avant et ailes neuves … d’il y a 15 ans !).

L’auto est quasiment complète (il manque quelques bricoles, le radiateur par exemple) et il y a un moteur d’injection en plus avec.
Selon le copain qui est venu avec la dépanneuse, cette auto a couru dans les années 70 et appartenait au concessionnaire BMW de Besançon de l’époque. Une touring Blanche avec des bandes bleues et rouges, c’est pas commun, c’est sur ! D’ailleurs, si quelqu’un a des infos à ce sujet je suis preneur !

La voiture avait les freins avant grippées, d’où le cric rouleur en dessous pour la déplacer …
Première opération, dès le débarquement de la dépanneuse : démontage des freins, pour pouvoir déplacer la voiture librement à la main. Les étriers ont étés complètement démontés, et les pistons sortis. Les joints étaient nickel, mais pour démonter il a fallu les détruire, les plaquettes aussi avaient l’air peu usées mais avec les années elles tombaient en poudre ! Bref, les freins de cette auto avaient étés entretenus. C’est bon signe. Les joints pour refaire les freins ont étés commandés chez W&N.
Ensuite, le moteur a été sorti de l’auto, par le dessus à l’aide d’une poutrelle en bois et d’une corde. La boite avait déjà été déposée par l’ancien propriétaire. Le pont a également été déposé, puis désaccouplé de l’arbre de transmission, et des demi arbres de roue. Voila ce qui m’a occupé durant la première journée !
Ensuite en un Week End, j’ai démonté toute la voiture, à savoir :
• les portes
• le pare brise
• les vitres AR
• la vitre de hayon
• les sièges
• les ceintures de sécurité avec leurs mécanismes
• la moquette
• le tableau de bord (chiant à démonter !)
• le bloc chauffage
• les garnitures de coffre et d’habitacle
• le réservoir d’essence
• les essuie glaces
• le mécanisme de verrouillage de capot
• le maître cylindre
• le faisceau électrique
• les feux AR
• les serrures
• les ailes AV


Il ne restait plus que le pare chocs AR (que je n’arrivais pas à démonter malgré des « litres » de dégrippant !), le pédalier, le ciel de toit (nickel !), les durites de freins ainsi que les durites de carburant, qui ont été démontés plus tard.
Le démontage complet à permis de mieux se rendre compte de l’ampleur des dégâts des routes salées de l’est de la France (l’auto était dans le Jura).
C’est surtout la jupa ar, les bas d’ailes ar et le fond de coffre qui sont touchés, ainsi que les passages de roues (classique sur « 02 » ) et les raccords de planchers avant.

La voiture est ensuite partie en carrosserie.
Je n’ai pas le temps de me lancer dans la tôlerie moi-même, car le temps me manque, même si ce n’est pas l’envie qui manque pour suivre l’exemple de 316baur qui fait un excellent boulot sur sa 320/6 !
Je pense que je mettrais trop de temps à arriver à obtenir un résultat « moyen », je préfère faire faire par un carrossier, même si ça risque de coûter plus cher.
Suite au prochain épisode
Comme quelques uns d’entre vous le savent, j’ai acheté début décembre dernier une 2000tii touring de 1972.
J’ai trouvé l’annonce sur le Web, elle avait été publiée depuis 3 semaines quand j’ai appelé. Quelqu’un d’autre était déjà passé la voir et était « prioritaire » pour la voiture, mais comme il ne c’est pas manifesté, j’ai pu repartir avec l’auto sur un camion plateau mis a disposition par un copain, dès le Week End suivant !
La voiture était stockée dans une grange depuis 15 ans. Le propriétaire avait commencé à restaurer la face avant (face avant et ailes neuves … d’il y a 15 ans !).

L’auto est quasiment complète (il manque quelques bricoles, le radiateur par exemple) et il y a un moteur d’injection en plus avec.
Selon le copain qui est venu avec la dépanneuse, cette auto a couru dans les années 70 et appartenait au concessionnaire BMW de Besançon de l’époque. Une touring Blanche avec des bandes bleues et rouges, c’est pas commun, c’est sur ! D’ailleurs, si quelqu’un a des infos à ce sujet je suis preneur !

La voiture avait les freins avant grippées, d’où le cric rouleur en dessous pour la déplacer …
Première opération, dès le débarquement de la dépanneuse : démontage des freins, pour pouvoir déplacer la voiture librement à la main. Les étriers ont étés complètement démontés, et les pistons sortis. Les joints étaient nickel, mais pour démonter il a fallu les détruire, les plaquettes aussi avaient l’air peu usées mais avec les années elles tombaient en poudre ! Bref, les freins de cette auto avaient étés entretenus. C’est bon signe. Les joints pour refaire les freins ont étés commandés chez W&N.
Ensuite, le moteur a été sorti de l’auto, par le dessus à l’aide d’une poutrelle en bois et d’une corde. La boite avait déjà été déposée par l’ancien propriétaire. Le pont a également été déposé, puis désaccouplé de l’arbre de transmission, et des demi arbres de roue. Voila ce qui m’a occupé durant la première journée !
Ensuite en un Week End, j’ai démonté toute la voiture, à savoir :
• les portes
• le pare brise
• les vitres AR
• la vitre de hayon
• les sièges
• les ceintures de sécurité avec leurs mécanismes
• la moquette
• le tableau de bord (chiant à démonter !)
• le bloc chauffage
• les garnitures de coffre et d’habitacle
• le réservoir d’essence
• les essuie glaces
• le mécanisme de verrouillage de capot
• le maître cylindre
• le faisceau électrique
• les feux AR
• les serrures
• les ailes AV


Il ne restait plus que le pare chocs AR (que je n’arrivais pas à démonter malgré des « litres » de dégrippant !), le pédalier, le ciel de toit (nickel !), les durites de freins ainsi que les durites de carburant, qui ont été démontés plus tard.
Le démontage complet à permis de mieux se rendre compte de l’ampleur des dégâts des routes salées de l’est de la France (l’auto était dans le Jura).
C’est surtout la jupa ar, les bas d’ailes ar et le fond de coffre qui sont touchés, ainsi que les passages de roues (classique sur « 02 » ) et les raccords de planchers avant.

La voiture est ensuite partie en carrosserie.
Je n’ai pas le temps de me lancer dans la tôlerie moi-même, car le temps me manque, même si ce n’est pas l’envie qui manque pour suivre l’exemple de 316baur qui fait un excellent boulot sur sa 320/6 !
Je pense que je mettrais trop de temps à arriver à obtenir un résultat « moyen », je préfère faire faire par un carrossier, même si ça risque de coûter plus cher.
Suite au prochain épisode