Essai Bmw M3 Csl

[Invité]

Un ami et moi, possesseurs respectivement d'un M3 E46 SMG 2 2002 et d'un M3 E36 SMG 1999, avons eu la chance d'essayer la CSL, un beau jour de décembre froid et sec propice à l'exploitation et au bon rendement du 6 en ligne gavé en air frais par une boite à air en carbonne à l'admission majorée.

Pour la mise en bouche, la CSL c'est 17cv et 117 kg gagnés par rapport à une SMG2, de la fibre de carbonne utilisée sans retenue, deux baquets, deux montes pneumatique possibles: CONTI SPORT CONTACT 2 ou les fameux PILOT SPORT CUP, des apendices aérodynamiques... bref moteur...

Les battements de notre coeur s'accélèrent en s'installant dans le "cockpit" typé très racing de la CSL, garni de fibre de carbonne, d'insert de couleur titane et d'alcantara pour les baquets et le volant.

Contact : nous laissons monter la TWS MOTORSPORT patiemment et respectueusement en température. La position de conduite n'est pas habituelle, mais les deux baquets offrent une position idéale, bras fléchis près du volant. Le dossier ne dispose pas de réglage d'inclinaison(type 360 MODENA) mais nous nous rendrons compte lors de l'essai qu'ils sont assez confortables pour épargner vos vertèbres et offrent un excellent maintien grâce à l'alcantara.

La jante du volant en peau retournée apporte une excellent préemption et une posture des mains parfaite.

La finition est exemplaire, le choix des matériaux sans fausse note, seule concession au confort qui pourra choquer les puristes, l'installation optionnelle de la clim automatique et du peu indispensable lecteur CD.

1er tout de roue : mise en température des pneus, malheureusement, compte tenu de la température extérieure de 5°c et de l'usure importante des pilot sport cup (4600 kms), nous n'avons pas pu les tester car le manufacturier proscrit leur utilisation par des températures inférieures à 7°c et sur chaussée humide.

Il va sans dire qu'à l'image de gamme hyper sport type P ZERO CORSA que j'ai pu essayer, la reprise de gripe devient brutale.Mais, que l'on se rassure, dans tous les cas, le novateur système M track veille et le différentiel auto bloquant M variable de 0 à 100 % favorise l'adhérence lors de la remise en vitesse.

La diminution du confort de roulage est perceptible mais reste semble t-il très acceptable au quotidien pour tout passionné qui se respecte.
Les évolutions moteur concernent l'adoption d'une boite à air carbone, d'arbresà cames affutés, d'une électronique reparamétrée ainsi que d'une culasse retravaillée, enfin l'échappement est libéré.
A bas régime, le couple semble plus présent comme si la cylindrée avait été majorée à 3,6 litres. Dans les hauts régimes, la CSL pousse avec force. En utilisant la gestion électronique en mode sport, la succion de l'admission et l'amélioration de l'évacuation des gaz d'échappement délivrent dans l'habitacle une sonorité hallucinante et ennivrante à vous faire perdre la tête. Un véritable pousse au crime...

La boite séquentielle développée par GETRAG et SACHS a été optimisée avec une promptitude à réagir vraiment époustouflante surtout marquée par des rétrogradages foudoyants. il conviendra toutefois dans l'utilisation du mode sport le plus utile, de lever le pied lors du passage des rapports car ils s'engagent avec violence mais sans ménagement pour le pont.
La corrélation entre le moteur et la boite est parfaite.
Conernant le comportement routier, le train avant est très incisif et redoutable de précision, la direction est plus directe et le point milieu est moins flou, ce qui favorise les remontées d'informations et un placement sur le fil du rasoir. Le chassis est très équilibré, les mouvements de caisse sont parfaitement maitrisés. La vitesse de passage en courbe est indescente sur route ouverte, même si une meilleure retenue en détente dans le sinueux / bosselé aurait atténué les effets de pompage.

En matière de freinage, véritable talon d'achille du département MOTORSPORT, les disques surdimensionnés améliorent la déscellération mais il persiste à l'attaque de la pédale un manque de mordant et la phase finale est accompagnée d'un grondement significatif. Toutefois, en utilisation intensive, il faudra prendre le soin de les ménager lorsque le phénomène de fading apparaitra. On n'est malheureusement pas encore au niveau des Carrera.

En conclusion, la CSL sans les PILOT SPORT CUP s'avère plus facile à la limite, cependant, même avec la présence de l'électronique, l'accélérateur doit être utilisé avec dicernement.
Le comportement de la CSL met en exergue les traits de caractère des productions MOTORSPORT.A son volant, tout concourt à vous inciter plus au pilotage qu'à la conduite, un formidable outil pour les pistards.

Cordialement, J.SMG

[323i casi neuve]

bah euh super

[usualpierrot]

yen a pour qui c t deja noel ....

[Invité]

jla veux

[Ric]

merci à toi pour ce compte rendu qui laisse rêveur !!

[Brizio]

Salut

sympa ce petit compte rendu plein de détail interressant

aller je vais revoir une video de la CSL

A+

[bmwpowerclub]

chanceux

[316baur]

Merci pour cet essai de cette super auto .