J'//m...
Publié : sam. juin 14, 2008 10:00 pm
Bonsoir à tous.
Depuis 4 jours, je prends la Saab (mon ex
) de mon pére pour aller chercher mon fils à l'école ou faire des courses.
Hier soir, j'ai mis la 535 dehors afin de la mettre dans le garage et lui faire un contrôle de routine et améliorer son équipement. J'avais donc la M5 derriere moi pendant tout ce temps et ça fait un mois que je me dis qu'il faudrait que je lui fasse faire un petit tour de route.
Et ce midi donc, ayant atteint le fond du paquet de café, je saute sur l'occase pour pretexter une sortie urgente 
.
La superette à 600 metres est trop proche, donc direction la "ville"...à 20 kilométres.
Je "jarte" la Saab du garage pendant que ma M chauffe gentiment. Mon pére m'accompagne évidement.
On s'installe à bord et la ballade peut commencer.
Déjà dans la monté du garage, je sents le moteur qui ne peine même pas sur son ralenti. Au bout d'1 kilométre, la température d'eau est déjà au milieu, mais il faudra en attendre encore 6 pour voir décoller celle de l'huile... Pendant ce temps, je m'imbibe de l'atmosphére surtout exalté par l'odeur du cuir blanc qui bizarrement ne ressemble pas aux autres de la marque que j'ai connu.
Mon regard redécouvre le tableau de bord et la partie centrale. Alors que l'intérieur de la E61 m'est toujours étranger, celui de la E34 fait vraiment partie de mon environnement. Je ne cherche pas lorsque je veux actionner une fonction, elle est naturelle.
La commande de boite est légérement accrocheuse, non pas qu'elle soit imparfaite mais on sent que le verouillage doit maitriser une horde de chevaux au galop.
La réponse à l'accélérateur me parait molle, au début. Je sors d'une Saab au régime maxi placé à 5500 trs/min et d'une 535 D ascéptisé au possible et à la boite auto sans saveur. Le temps de chauffe m'interpelle donc en premier lieu sur les capacité de cette bête d'il y a 17 ans...
Le freinage fait son office et la tenue de route est ferme (surtout en sortant de la Saab qui impose au conducteur pressé des mouvement de caisse relevant de la navigation
) mais plus confortable que celle de la 535 
.
Moteur chaud, moteur donc.
Je presse la pédale jusqu'au plancher, le régime moteur se dirige vers les cimes, en douceur.
De 2000 à 4500 trs/min, ça avance mais sans plus. On se dit qu'un diesel coupleux vous enfumerait sans peine (un peu comme la A6 TDI qui cravachant à gros coups de fumées noires n'a pas dû comprendre comment j'ai pû le déposer de la sorte grace à mon BiTurbo FAP!), mais passés les 4500, je découvre alors comment le mot "voiture" peut toujours autant m'impressionner.
L'échappement continue à crier de plus en plus aigü, l'aiguille du compte tour passe les 5000, les 6000 et accroche les 7000 juste avant que je passe le rapport supérieur, le tachymetre dépasse son point milieu et le retroviseur vous donnerait le tourni...
Le moteur a une telle sensibilité, une telle hargne à avaler la route et désintegrer les "autres" qu'on en arrive à se demander comment on a pu attribuer le terme "sportif" à une motorisation diesel!
Mais je garde presque le meilleur pour la fin: le chassis... Cette automobile ne vous conduit pas, elle vous téléporte, elle ne prend pas un virage, elle dessine la route...
J'ai presque été interloqué de constater à quel point son efficacité global rend la route si simple, si lisible, si évidente. La route est dégagée et on accélére, elle se couvre, on freine, elle dévie, on vire; la route au naturel en somme, bien loin du caractére si ascéptisé de la 535D qui vous emmene d'un point A à un point B si rapidement qu'on en oublie le Voyage.
Il est vrai que l'autoroute est le pire chemin pour une M, son régime moteur alors trop haut devient envahissant auditivement pour un voyage long, mais le même trajet sur national est un vrai régale pour le conducteur qui prend son pied de chaque centimetre parcouru et des passagers qui s'emerveillent peut être d'avoir pu les parcourir ainsi...(ça c'est pour mon pére
).
Il me faut maintenant me pencher sérieusement sur la manip du talon/pointe pour tirer pleinement partie du potentiel, la 2° devant être facilement réenclenchée pour décoiffer tout ce qui roule sans risquer des blocages de pont.
En bref, j'ai été vraiment heureux de redécouvir ma M et cela m'a rassuré sur son devenir dans mon garage. A tout ceux qui se demande à quoi ça sert une //M par rapport au modéle inférieur, je ne pourrais que leur conseiller de franchir le pas et d'en découvrir une. Même si cela ne dure qu'un temps, ils sauront...
Depuis 4 jours, je prends la Saab (mon ex
) de mon pére pour aller chercher mon fils à l'école ou faire des courses. Hier soir, j'ai mis la 535 dehors afin de la mettre dans le garage et lui faire un contrôle de routine et améliorer son équipement. J'avais donc la M5 derriere moi pendant tout ce temps et ça fait un mois que je me dis qu'il faudrait que je lui fasse faire un petit tour de route.
Et ce midi donc, ayant atteint le fond du paquet de café, je saute sur l'occase pour pretexter une sortie urgente
.La superette à 600 metres est trop proche, donc direction la "ville"...à 20 kilométres.
Je "jarte" la Saab du garage pendant que ma M chauffe gentiment. Mon pére m'accompagne évidement.
On s'installe à bord et la ballade peut commencer.
Déjà dans la monté du garage, je sents le moteur qui ne peine même pas sur son ralenti. Au bout d'1 kilométre, la température d'eau est déjà au milieu, mais il faudra en attendre encore 6 pour voir décoller celle de l'huile... Pendant ce temps, je m'imbibe de l'atmosphére surtout exalté par l'odeur du cuir blanc qui bizarrement ne ressemble pas aux autres de la marque que j'ai connu.
Mon regard redécouvre le tableau de bord et la partie centrale. Alors que l'intérieur de la E61 m'est toujours étranger, celui de la E34 fait vraiment partie de mon environnement. Je ne cherche pas lorsque je veux actionner une fonction, elle est naturelle.
La commande de boite est légérement accrocheuse, non pas qu'elle soit imparfaite mais on sent que le verouillage doit maitriser une horde de chevaux au galop.
La réponse à l'accélérateur me parait molle, au début. Je sors d'une Saab au régime maxi placé à 5500 trs/min et d'une 535 D ascéptisé au possible et à la boite auto sans saveur. Le temps de chauffe m'interpelle donc en premier lieu sur les capacité de cette bête d'il y a 17 ans...
Le freinage fait son office et la tenue de route est ferme (surtout en sortant de la Saab qui impose au conducteur pressé des mouvement de caisse relevant de la navigation
) mais plus confortable que celle de la 535 .Moteur chaud, moteur donc.
Je presse la pédale jusqu'au plancher, le régime moteur se dirige vers les cimes, en douceur.
De 2000 à 4500 trs/min, ça avance mais sans plus. On se dit qu'un diesel coupleux vous enfumerait sans peine (un peu comme la A6 TDI qui cravachant à gros coups de fumées noires n'a pas dû comprendre comment j'ai pû le déposer de la sorte grace à mon BiTurbo FAP!), mais passés les 4500, je découvre alors comment le mot "voiture" peut toujours autant m'impressionner.
L'échappement continue à crier de plus en plus aigü, l'aiguille du compte tour passe les 5000, les 6000 et accroche les 7000 juste avant que je passe le rapport supérieur, le tachymetre dépasse son point milieu et le retroviseur vous donnerait le tourni...
Le moteur a une telle sensibilité, une telle hargne à avaler la route et désintegrer les "autres" qu'on en arrive à se demander comment on a pu attribuer le terme "sportif" à une motorisation diesel!
Mais je garde presque le meilleur pour la fin: le chassis... Cette automobile ne vous conduit pas, elle vous téléporte, elle ne prend pas un virage, elle dessine la route...
J'ai presque été interloqué de constater à quel point son efficacité global rend la route si simple, si lisible, si évidente. La route est dégagée et on accélére, elle se couvre, on freine, elle dévie, on vire; la route au naturel en somme, bien loin du caractére si ascéptisé de la 535D qui vous emmene d'un point A à un point B si rapidement qu'on en oublie le Voyage.
Il est vrai que l'autoroute est le pire chemin pour une M, son régime moteur alors trop haut devient envahissant auditivement pour un voyage long, mais le même trajet sur national est un vrai régale pour le conducteur qui prend son pied de chaque centimetre parcouru et des passagers qui s'emerveillent peut être d'avoir pu les parcourir ainsi...(ça c'est pour mon pére
).Il me faut maintenant me pencher sérieusement sur la manip du talon/pointe pour tirer pleinement partie du potentiel, la 2° devant être facilement réenclenchée pour décoiffer tout ce qui roule sans risquer des blocages de pont.
En bref, j'ai été vraiment heureux de redécouvir ma M et cela m'a rassuré sur son devenir dans mon garage. A tout ceux qui se demande à quoi ça sert une //M par rapport au modéle inférieur, je ne pourrais que leur conseiller de franchir le pas et d'en découvrir une. Même si cela ne dure qu'un temps, ils sauront...
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