Bmw 750Il (E32) Highline 1990
Publié : sam. sept. 21, 2013 7:13 pm
Bonjour à tous,
Je vous présente donc la dernière arrivée dans le collection, une E32 750Il de 1990, finition Highline.
J’ai toujours rêvé d’une E32, impérativement en 750 pour le V12.
J’ai des images très fortes de mon adolescence, cette voiture était vraiment une icône.
Pas besoin de présenter la 750 sur le forum, on sait tous que c’est le premier V12 allemand depuis les années 30, qu’il peut fonctionner sur 6 cylindres en mode dégradé, afin que la voiture ne soit jamais en panne et que ses passagers puissent toujours atteindre leur destination. Une philosophie qui sera abandonnée par la suite, la redondance d’équipement est également une source de pannes supplémentaires…surtout à partir des deuxièmes ou troisièmes mains d'ailleurs…
Pas besoin donc de dire qu’il y’a deux alternateurs, deux batteries (ah si, ce n’était pas systématique) et que c’est une magnifique usine à gaz nécessitant un entretien soigneux !
Les moteurs V12 étaient assemblés à la main à l’usine de Munich, tandis que les voitures étaient assemblées à l’usine de Dingolfing, et, pour terminer, il y’a eu environ 47.000 berlines V12 produites et exportées sur la planète entière, majoritairement en version longue. Ses marchés principaux, hors Allemagne, étaient les Emirats et autres pays du Golf, le Japon et les USA. Elle a eu un beau succès en Suisse et même en France.
Très prestigieuse dans les années 90, la 750 a vécu une descente aux enfers en occasion, de par sa consommation d’essence, du prix des taxes et vignettes, et, bien entendu, par la nécessité d’un entretien soigneux et coûteux. Tout comme les Bugatti dans les années 50, plus personne ne voulait des 750 dans les années 2000. Leur valeur s’est effondrée, on les bradait pour ne plus les voir sur parc, et les mains peut recommandables ou peu fortunées s’en sont données à cœur joie pour épurer radicalement le parc. D’autres exemplaires, soignés en première main, se sont exportés dans les pays de l’est et ne sont jamais revenus…la conclusion est qu’il est devenu bien difficile de trouver une 750 en état collection.
Donc, comme beaucoup d’autres Bmw, la 750 était sur mes écrans radars.
Celle-ci n’a pas été facile à dénicher, et si elle est dans mon garage aujourd’hui, c’est uniquement grâce à la systématique de la recherche quotidienne … et d’un choix de plus en plus sélectif pour l’achat de mes voitures.
Cet exemplaire a été vendu neuf à Lausanne, à une banque d’investissement, et a été conduite par un chauffeur. Elle a été ensuite vendue à un retraité qui en a pris grand soin pendant dix ans. Je suis donc le troisième propriétaire de cette voiture de 93.000kms qui a été entretenue parfaitement pendant 23 ans. L’intérieur est quasi irréprochable, l’extérieur n’en est pas très loin, et la mécanique semble impeccable.
Contrairement à la 745i (E23) Highline, la 750il (E32) Highline n’était pas une série à part mais une finition en option. Selon l’année de production ou le pays de destination, on reconnaît une Highline au code option 445, 446, 447 ou 448 (les dernières de 93 avaient même le PDC).
La mienne est de 1990 et est donc une « 446 », Diamantschwarz avec cuir étendu Buffalo Siamgrau (308).
La liste des options est longue…mais elle n’a pas le TO ! (Voiture de chauffeur…).
Avant de passer aux photos, on peut ajouter que deux options étaient incompatibles avec la finition Highline : les sièges sports et la trappe à ski.





Le test de la pièce au démarrage, ca marche ! Vous connaissez beaucoup de moteurs qui ne vibrent absolument pas?

Quel merveilleux moteur !

EDC et ASC+T (Donc incompatible avec le pont autobloquant optionnel).

Rétroviseur automatique (option 430), double airbags et cuir étendu sur la planche de bord.

J’ai passé le cap des 93.000kms

Cuir partout…c’est vraiment une superbe finition.


Le Becker.Mexico, poste « avant ».

Les spécificités Highline






Le bloc climatisation arrière est indépendant de celui à l’avant, c’est un sacré morceau. Notez les repose-pieds.

On peut commander électriquement le siège avant droit…depuis l’arrière. Le poste Becker « arrière » dans l’accoudoir.

Je n’ai pas souvent eu un frigo dans mes voitures…il fonctionne bien. Il me manque les deux verres d’origine…à rechercher !

La grande trousse à outils complète et la roue de secours d’origine (les jantes ont été changées).

La consommation a l’air intéressante
….mais je ne compte pas beaucoup rouler avec cette auto. Ce sera certainement le « vaisseau » de nos prochaines vacances en famille.
A suivre.
Je vous présente donc la dernière arrivée dans le collection, une E32 750Il de 1990, finition Highline.
J’ai toujours rêvé d’une E32, impérativement en 750 pour le V12.
J’ai des images très fortes de mon adolescence, cette voiture était vraiment une icône.
Pas besoin de présenter la 750 sur le forum, on sait tous que c’est le premier V12 allemand depuis les années 30, qu’il peut fonctionner sur 6 cylindres en mode dégradé, afin que la voiture ne soit jamais en panne et que ses passagers puissent toujours atteindre leur destination. Une philosophie qui sera abandonnée par la suite, la redondance d’équipement est également une source de pannes supplémentaires…surtout à partir des deuxièmes ou troisièmes mains d'ailleurs…
Pas besoin donc de dire qu’il y’a deux alternateurs, deux batteries (ah si, ce n’était pas systématique) et que c’est une magnifique usine à gaz nécessitant un entretien soigneux !
Les moteurs V12 étaient assemblés à la main à l’usine de Munich, tandis que les voitures étaient assemblées à l’usine de Dingolfing, et, pour terminer, il y’a eu environ 47.000 berlines V12 produites et exportées sur la planète entière, majoritairement en version longue. Ses marchés principaux, hors Allemagne, étaient les Emirats et autres pays du Golf, le Japon et les USA. Elle a eu un beau succès en Suisse et même en France.
Très prestigieuse dans les années 90, la 750 a vécu une descente aux enfers en occasion, de par sa consommation d’essence, du prix des taxes et vignettes, et, bien entendu, par la nécessité d’un entretien soigneux et coûteux. Tout comme les Bugatti dans les années 50, plus personne ne voulait des 750 dans les années 2000. Leur valeur s’est effondrée, on les bradait pour ne plus les voir sur parc, et les mains peut recommandables ou peu fortunées s’en sont données à cœur joie pour épurer radicalement le parc. D’autres exemplaires, soignés en première main, se sont exportés dans les pays de l’est et ne sont jamais revenus…la conclusion est qu’il est devenu bien difficile de trouver une 750 en état collection.
Donc, comme beaucoup d’autres Bmw, la 750 était sur mes écrans radars.
Celle-ci n’a pas été facile à dénicher, et si elle est dans mon garage aujourd’hui, c’est uniquement grâce à la systématique de la recherche quotidienne … et d’un choix de plus en plus sélectif pour l’achat de mes voitures.
Cet exemplaire a été vendu neuf à Lausanne, à une banque d’investissement, et a été conduite par un chauffeur. Elle a été ensuite vendue à un retraité qui en a pris grand soin pendant dix ans. Je suis donc le troisième propriétaire de cette voiture de 93.000kms qui a été entretenue parfaitement pendant 23 ans. L’intérieur est quasi irréprochable, l’extérieur n’en est pas très loin, et la mécanique semble impeccable.
Contrairement à la 745i (E23) Highline, la 750il (E32) Highline n’était pas une série à part mais une finition en option. Selon l’année de production ou le pays de destination, on reconnaît une Highline au code option 445, 446, 447 ou 448 (les dernières de 93 avaient même le PDC).
La mienne est de 1990 et est donc une « 446 », Diamantschwarz avec cuir étendu Buffalo Siamgrau (308).
La liste des options est longue…mais elle n’a pas le TO ! (Voiture de chauffeur…).
Avant de passer aux photos, on peut ajouter que deux options étaient incompatibles avec la finition Highline : les sièges sports et la trappe à ski.





Le test de la pièce au démarrage, ca marche ! Vous connaissez beaucoup de moteurs qui ne vibrent absolument pas?

Quel merveilleux moteur !

EDC et ASC+T (Donc incompatible avec le pont autobloquant optionnel).

Rétroviseur automatique (option 430), double airbags et cuir étendu sur la planche de bord.

J’ai passé le cap des 93.000kms

Cuir partout…c’est vraiment une superbe finition.


Le Becker.Mexico, poste « avant ».

Les spécificités Highline






Le bloc climatisation arrière est indépendant de celui à l’avant, c’est un sacré morceau. Notez les repose-pieds.

On peut commander électriquement le siège avant droit…depuis l’arrière. Le poste Becker « arrière » dans l’accoudoir.

Je n’ai pas souvent eu un frigo dans mes voitures…il fonctionne bien. Il me manque les deux verres d’origine…à rechercher !

La grande trousse à outils complète et la roue de secours d’origine (les jantes ont été changées).

La consommation a l’air intéressante

A suivre.
