Une 328I Convertible De '96 Sous Le Soleil De Californie
Publié : sam. sept. 26, 2015 4:28 pm
Hello la compagnie,
Après de longues recherches dans ma nouvelle ville (Los Angeles), une belle arnaque évitée et d’innombrables histoires de paperasserie sans fin, j’ai trouvé mon auto ! Pour être honnête, je n’aurais jamais imaginé pouvoir tomber sur la voiture de mes rêves en partant à 10 000 km de chez moi… Et pourtant !
On ne va pas perdre de temps, voici la bête :

BMW 328i Montrealblau de 1996 avec 104 000 miles (environ 167 000 km), avec deux particularités : décapotable et boite manuelle. Autant dire qu’aux USA, trouver une telle transmission n’est pas évident. Ceux qui me croise sur le forum ces dernières années se rappelleront peut-être du fait que j’avais déjà eu une 328i, mais en coupé de 1998 gris. J’adorais cette voiture, qui était elle aussi dans un parfait état de fonctionnement grâce à un entretien sans faille. J’avais malheureusement dû m’en séparer pour des problèmes de place, inhérents à la vie en plein Paris.

Il faut croire que tout vient à point à qui sait attendre, puisque je retrouve donc ce modèle avec un kilométrage littéralement identique dans une livrée parfaite à mes yeux, notamment les bas de caisses peints, les jantes style 32 et la couleur, le tout les cheveux aux vents !
La liste des options

Je suis réellement sous le charme de son look 100 % stock intérieur et extérieur. Elle est dans un très bel état de conservation, l’ancien propriétaire l’avait depuis 2002 et l’a maintenu en état d’une manière très assidue.

La mécanique
J’ai littéralement une pile de factures pour d’innombrables réparations. Pour les plus récentes, l’embrayage date d’il y a 3 000 miles, les roulements arrières 11 000 miles, les disques et plaquettes avant/arrières 20 000 miles. Au volant, elle est quasi parfaite. La direction est douce, le freinage est bon, le son du moteur est toujours aussi plaisant (avec un petit ton rauque que je n’avais pas sur la mienne) et les vitesses passent comme dans du beurre.

Pour la pollution, une question pointilleuse en Californie à cause du Smog Test (test d’émission très pointu qui recale facilement), le catalyseur a été remplacé, au même titre que la pompe d’injection à air, ou encore divers capteurs. Pourtant, j’ai été recalé pour 3 malheureux points sur l’un des critères (HC - High Hydrocarbon). Le propriétaire, encore une fois très investi pour le bon fonctionnement de l’auto malgré sa vente, l’a emmené chez BMW. La réponse du mécano est assez drôle : elle n’était pas assez chaude, tout le reste est bon. Aucun code, c’est juste qu’il faut rouler et encore rouler pendant 30 bonnes minutes au moins avant le test pour qu’elle soit bien à température pour bien tout bruler.
L’intérieur


À l’intérieur, c’est un bonheur. ODB 18 touches, clim électronique fonctionnelle, finition bois et cuirs dans un état proche du neuf. En réalité, il y a différence de ton entre les fauteuils avant et arrières (ou même des appuis-tête). Les précédents étaient endommagés (problème classique). Sauf que, minutieux, l’ancien propriétaire est allé chez BMW pour les changer. Malheureusement, la couleur d’origine n’est plus disponible. Il a alors choisi l’autre couleur présente sur les panneaux de portes, un gris plus foncé. Et cela tombe bien : ça passe très bien visuellement (bi-ton littéralement unique !) en plus d’être en parfait état.

Les problèmes
Il y a néanmoins quelques problèmes, comme toute voiture vieille de 19 ans. La capote est le plus gênant. Elle fonctionne, mais il faut l’assister dans son déploiement ou sa rétractation, ce qui implique d’être deux (l’un qui manipule la toile, pendant que l’autre actionne le bouton). Mais surtout, le joint de la lunette arrière se fait la malle. Du coup, en « urgence » je vais mettre du duct tape pour éviter que cela s’empire, mais je souhaiterai évidemment régler le problème proprement. D’ailleurs, la lunette en question souffre clairement de ses longues années d’exposition et sa transparence laisse à désirer. Il faudra que je me penche sur le cas d’un produit pour lui rendre sa jeunesse d’autant, si produit il y a.

Sinon, quelques broutilles comme la poignée de porte conducteur qui reste levée une fois tirée, ou qui revient mal, le capteur d'airbag passager capriceux, ce genre de choses.
Voilà, vous en savez presque autant de moi sur ma nouvelle BMW, probablement l’une des plus belles que j’ai eu la chance de posséder !
Max.
Après de longues recherches dans ma nouvelle ville (Los Angeles), une belle arnaque évitée et d’innombrables histoires de paperasserie sans fin, j’ai trouvé mon auto ! Pour être honnête, je n’aurais jamais imaginé pouvoir tomber sur la voiture de mes rêves en partant à 10 000 km de chez moi… Et pourtant !
On ne va pas perdre de temps, voici la bête :

BMW 328i Montrealblau de 1996 avec 104 000 miles (environ 167 000 km), avec deux particularités : décapotable et boite manuelle. Autant dire qu’aux USA, trouver une telle transmission n’est pas évident. Ceux qui me croise sur le forum ces dernières années se rappelleront peut-être du fait que j’avais déjà eu une 328i, mais en coupé de 1998 gris. J’adorais cette voiture, qui était elle aussi dans un parfait état de fonctionnement grâce à un entretien sans faille. J’avais malheureusement dû m’en séparer pour des problèmes de place, inhérents à la vie en plein Paris.

Il faut croire que tout vient à point à qui sait attendre, puisque je retrouve donc ce modèle avec un kilométrage littéralement identique dans une livrée parfaite à mes yeux, notamment les bas de caisses peints, les jantes style 32 et la couleur, le tout les cheveux aux vents !
La liste des options

Je suis réellement sous le charme de son look 100 % stock intérieur et extérieur. Elle est dans un très bel état de conservation, l’ancien propriétaire l’avait depuis 2002 et l’a maintenu en état d’une manière très assidue.

La mécanique
J’ai littéralement une pile de factures pour d’innombrables réparations. Pour les plus récentes, l’embrayage date d’il y a 3 000 miles, les roulements arrières 11 000 miles, les disques et plaquettes avant/arrières 20 000 miles. Au volant, elle est quasi parfaite. La direction est douce, le freinage est bon, le son du moteur est toujours aussi plaisant (avec un petit ton rauque que je n’avais pas sur la mienne) et les vitesses passent comme dans du beurre.

Pour la pollution, une question pointilleuse en Californie à cause du Smog Test (test d’émission très pointu qui recale facilement), le catalyseur a été remplacé, au même titre que la pompe d’injection à air, ou encore divers capteurs. Pourtant, j’ai été recalé pour 3 malheureux points sur l’un des critères (HC - High Hydrocarbon). Le propriétaire, encore une fois très investi pour le bon fonctionnement de l’auto malgré sa vente, l’a emmené chez BMW. La réponse du mécano est assez drôle : elle n’était pas assez chaude, tout le reste est bon. Aucun code, c’est juste qu’il faut rouler et encore rouler pendant 30 bonnes minutes au moins avant le test pour qu’elle soit bien à température pour bien tout bruler.
L’intérieur


À l’intérieur, c’est un bonheur. ODB 18 touches, clim électronique fonctionnelle, finition bois et cuirs dans un état proche du neuf. En réalité, il y a différence de ton entre les fauteuils avant et arrières (ou même des appuis-tête). Les précédents étaient endommagés (problème classique). Sauf que, minutieux, l’ancien propriétaire est allé chez BMW pour les changer. Malheureusement, la couleur d’origine n’est plus disponible. Il a alors choisi l’autre couleur présente sur les panneaux de portes, un gris plus foncé. Et cela tombe bien : ça passe très bien visuellement (bi-ton littéralement unique !) en plus d’être en parfait état.

Les problèmes
Il y a néanmoins quelques problèmes, comme toute voiture vieille de 19 ans. La capote est le plus gênant. Elle fonctionne, mais il faut l’assister dans son déploiement ou sa rétractation, ce qui implique d’être deux (l’un qui manipule la toile, pendant que l’autre actionne le bouton). Mais surtout, le joint de la lunette arrière se fait la malle. Du coup, en « urgence » je vais mettre du duct tape pour éviter que cela s’empire, mais je souhaiterai évidemment régler le problème proprement. D’ailleurs, la lunette en question souffre clairement de ses longues années d’exposition et sa transparence laisse à désirer. Il faudra que je me penche sur le cas d’un produit pour lui rendre sa jeunesse d’autant, si produit il y a.

Sinon, quelques broutilles comme la poignée de porte conducteur qui reste levée une fois tirée, ou qui revient mal, le capteur d'airbag passager capriceux, ce genre de choses.
Voilà, vous en savez presque autant de moi sur ma nouvelle BMW, probablement l’une des plus belles que j’ai eu la chance de posséder !
Max.