Quand La Réalité Se Heurte Au Réve
Publié : dim. mars 28, 2004 7:27 pm
Imaginez vous : 64 longs jours , voir même carrément 93 jours !!!
Ils ont pris fin aujourd’hui même !
J’ouvres la porte du garage : il fait sombre , la température n’est pas vraiment chaude , peut être même un peu fraîche, mais le fond de l’air est sec .Devant moi une masse , on devine juste une voiture mais rien ne laisse présager de ce qui se trouve précisément en dessous de cet amas de couvertures …
J’avance vers le fond une odeur vient à mes narines , une odeur typique d’une voiture ancienne, une odeur que ne pourrait dégager une voiture neuve .
J’enlèves housses , couvertures , doucement les unes après les autres, savourant l’instant.
Enfin j’enlèves le dernier drap : la carrosserie est entièrement découverte : elle respire .
Devant moi une 323i , MA future 323i après avoir longuement admirer cette ligne qui m’avait été caché pendant très longtemps par toutes ces couvertures :
J’introduis la clef dans la serrure , j’ouvres la porte dans son bruit le plus noble , soudain, une délicieuse odeur m’envahis ,l’odeur d’un velours crût 2004 , une odeur que seul un habitacle de BMW peut dégager : je respires a plein poumon car je sais qu’elle vas se dissiper .
Je tires la manette , le capot s’ouvre , je le soulève , sa lourdeur cache ce 6 Cylindres en ligne , le fameux, celui qui fait la réputation de la marque bavaroise .Il dort .
Tout est silence ,même les oiseaux ce sont arrêtés de chanter pour écouter .
Je rebranches la batterie : elle reprend vie , toujours dans le plus grand et noble des silences.
Je referme le capot , je me glisse dans le cockpit , la clef a la main ,je me retrouves derrière le volant dans cet habitacle silencieux . Je regardes fixement le compte tour , immobile .
Plus pour longtemps ! Je prends la clef : démarrage : quart de tour : une simple formalité .
Un rugissement s’empare du garage :elle s’est réveillé ; elle a la pêche , et elle le fait savoir !!!
Elle ronronne , irrégulièrement comme a son habitude, mais elle ronronne .
J’appuis sur l’embrayage ,je saisis le pommeau en cuir : j’enclenche la marche arrière .
Le check control clignote ; une pression sur le frein , il s’éteint ! traduction : Je suis prête.
Elle recule, doucement méticuleusement , sans forcer, inutile le moteur est froid : il faut monter ; une légère pression sur l’accélérateur suffit à passer cette bosse .
Ca y est, l’habitacle est entièrement envahis par la lumière , elle est dehors .Je la place face au portail , prête a sortir dans ce parc automobile sauvage qu’elle côtoie depuis 20 ans , elle attend moteur ronronnant .
Je descend, j’ouvres le portail en la regardant : elle me regarde : ses chromes brillent au soleil, ma mère arrive , un sourire de satisfaction et a la fois d’envie aux lèvres , je lui ouvre la porte du bolide.
Mother prend les commandes, je restes debout prêt du portail , elle avance devant mes yeux admiratifs ,les roues avant se heurtent au minuscule obstacle séparant la rue du jardin une bosse en ciment ,une pression sur la pédale de gaz, sans doute trop importante, les roues arrières propulsent de la terre fraîche sur mes pieds , les 139 chevaux sont bien la , et ils le font savoir ! Ses pneus a nouveau en contact avec le bitume , garée a cheval sur le trottoir, elle attend que son maître ais fermer le portail et la rejoigne . j’exécute .
Je traverses la rue j’ouvres le rétroviseur coté passager , puis je monte a bord .
Me voici assis a ras du sol , devant moi , un long capot dont on aperçois a peine l’extrémité ; le feu passe au vert ; première enclenché : c’est parti , elle se lance , deuxième , elle est propulser . Second feu rouge ,une golf s’arrête a coté de nous , le conducteur nous regarde , je le regarde , il passe au vert, la première nous donne l’avantage , la deuxième lui permettra de rattraper son retard , la 3eme de nous doubler : l’humeur n’est pas a la course, mais a la balade.
Nous voici sur l’autoroute : nous nous lançons ,et , nous nous retrouvons rapidement en 4éme,3500 trs précisément a la vitesse de 120 km /h , le moteur ronronne et se décrasse de toute la poussière accumulée pendant tout ce temps , puis le moment arrive ,nous passons la 5éme, nous voilà propulser sur une autoroute , river au sol , prête a avaler les kms , nous roulons au soleil : je me sens bien , mais , nous arrivons déjà , nous nous garons ,je descend , elle brille de mille feu j’avance en la regardant, je ne peut m’en empêcher …
Apres quelques courses, nous retrouvons la bête, l’ouverture du coffre s’accompagne du grincement d’un ressort , et non pas de celui d’un hayon !
Nous remontons nous sortons du parking , nous voilà sur une route ne possédant qu’une seule voie nous roulons a la vitesse de 60 kms /heure en 4éme derrière une Ford ka ,ne semblant visiblement pas vouloir aller plus vite , soudain, la route se dédouble , c’est la un des meilleurs moments ,une pression sur la manette : clignotant , une pression sur la pédale et voila le 6 en ligne qui chante a ne plus en finir de sa plus belle voie ,le pot d’échappement souffle de son plus beau son nous sommes propulser, les aiguilles aussi , et nous voyons la ; la Ford disparaître dans le rétroviseur, décidément cette voiture répond toujours présent lorsqu’il s’agit d’avaler les kms en chantant , puis nous revoilà sur l’autoroute, je sais que nous nous rapprochons de la fin, un détour par la pompe , puis, nous revoici dans la rue .
A cheval sur le trottoir, le warning en marche tels des clin d’œil ,le ralentis parfaitement stable , sous son plus belle angle , river au sol , elle est la, devant le fait accomplis, heureuse d’avoir put s’exprimer durant 50 kms , qui furent pour moi 50 kms de pur bonheur .
J’ouvres le portail, elle rentre , je fait signe a ma mère de la laisser la, je vais prendre la relève .Nous nous retrouvons a nouveau tout seul, je la félicite , puis , je remonte, la laissant profiter de ces quelques instants au soleil .
Je redescend, toujours brillante de mille feu par ses chromes , je la redémarre , elle rentre elle sait que c’est finis pour aujourd’hui ,elle redescend dans son sombre garage, je coupe le moteur, le silence devient omniprésent, je débranche la batterie, je la revoit disparaître sous les couvertures, je ferme la porte du garage :c’est finis .
Pour finir en citant l’extrait d’un essai automobile la concernant :
Quelle merveilleuse Machine …
Ils ont pris fin aujourd’hui même !
J’ouvres la porte du garage : il fait sombre , la température n’est pas vraiment chaude , peut être même un peu fraîche, mais le fond de l’air est sec .Devant moi une masse , on devine juste une voiture mais rien ne laisse présager de ce qui se trouve précisément en dessous de cet amas de couvertures …
J’avance vers le fond une odeur vient à mes narines , une odeur typique d’une voiture ancienne, une odeur que ne pourrait dégager une voiture neuve .
J’enlèves housses , couvertures , doucement les unes après les autres, savourant l’instant.
Enfin j’enlèves le dernier drap : la carrosserie est entièrement découverte : elle respire .
Devant moi une 323i , MA future 323i après avoir longuement admirer cette ligne qui m’avait été caché pendant très longtemps par toutes ces couvertures :
J’introduis la clef dans la serrure , j’ouvres la porte dans son bruit le plus noble , soudain, une délicieuse odeur m’envahis ,l’odeur d’un velours crût 2004 , une odeur que seul un habitacle de BMW peut dégager : je respires a plein poumon car je sais qu’elle vas se dissiper .
Je tires la manette , le capot s’ouvre , je le soulève , sa lourdeur cache ce 6 Cylindres en ligne , le fameux, celui qui fait la réputation de la marque bavaroise .Il dort .
Tout est silence ,même les oiseaux ce sont arrêtés de chanter pour écouter .
Je rebranches la batterie : elle reprend vie , toujours dans le plus grand et noble des silences.
Je referme le capot , je me glisse dans le cockpit , la clef a la main ,je me retrouves derrière le volant dans cet habitacle silencieux . Je regardes fixement le compte tour , immobile .
Plus pour longtemps ! Je prends la clef : démarrage : quart de tour : une simple formalité .
Un rugissement s’empare du garage :elle s’est réveillé ; elle a la pêche , et elle le fait savoir !!!
Elle ronronne , irrégulièrement comme a son habitude, mais elle ronronne .
J’appuis sur l’embrayage ,je saisis le pommeau en cuir : j’enclenche la marche arrière .
Le check control clignote ; une pression sur le frein , il s’éteint ! traduction : Je suis prête.
Elle recule, doucement méticuleusement , sans forcer, inutile le moteur est froid : il faut monter ; une légère pression sur l’accélérateur suffit à passer cette bosse .
Ca y est, l’habitacle est entièrement envahis par la lumière , elle est dehors .Je la place face au portail , prête a sortir dans ce parc automobile sauvage qu’elle côtoie depuis 20 ans , elle attend moteur ronronnant .
Je descend, j’ouvres le portail en la regardant : elle me regarde : ses chromes brillent au soleil, ma mère arrive , un sourire de satisfaction et a la fois d’envie aux lèvres , je lui ouvre la porte du bolide.
Mother prend les commandes, je restes debout prêt du portail , elle avance devant mes yeux admiratifs ,les roues avant se heurtent au minuscule obstacle séparant la rue du jardin une bosse en ciment ,une pression sur la pédale de gaz, sans doute trop importante, les roues arrières propulsent de la terre fraîche sur mes pieds , les 139 chevaux sont bien la , et ils le font savoir ! Ses pneus a nouveau en contact avec le bitume , garée a cheval sur le trottoir, elle attend que son maître ais fermer le portail et la rejoigne . j’exécute .
Je traverses la rue j’ouvres le rétroviseur coté passager , puis je monte a bord .
Me voici assis a ras du sol , devant moi , un long capot dont on aperçois a peine l’extrémité ; le feu passe au vert ; première enclenché : c’est parti , elle se lance , deuxième , elle est propulser . Second feu rouge ,une golf s’arrête a coté de nous , le conducteur nous regarde , je le regarde , il passe au vert, la première nous donne l’avantage , la deuxième lui permettra de rattraper son retard , la 3eme de nous doubler : l’humeur n’est pas a la course, mais a la balade.
Nous voici sur l’autoroute : nous nous lançons ,et , nous nous retrouvons rapidement en 4éme,3500 trs précisément a la vitesse de 120 km /h , le moteur ronronne et se décrasse de toute la poussière accumulée pendant tout ce temps , puis le moment arrive ,nous passons la 5éme, nous voilà propulser sur une autoroute , river au sol , prête a avaler les kms , nous roulons au soleil : je me sens bien , mais , nous arrivons déjà , nous nous garons ,je descend , elle brille de mille feu j’avance en la regardant, je ne peut m’en empêcher …
Apres quelques courses, nous retrouvons la bête, l’ouverture du coffre s’accompagne du grincement d’un ressort , et non pas de celui d’un hayon !
Nous remontons nous sortons du parking , nous voilà sur une route ne possédant qu’une seule voie nous roulons a la vitesse de 60 kms /heure en 4éme derrière une Ford ka ,ne semblant visiblement pas vouloir aller plus vite , soudain, la route se dédouble , c’est la un des meilleurs moments ,une pression sur la manette : clignotant , une pression sur la pédale et voila le 6 en ligne qui chante a ne plus en finir de sa plus belle voie ,le pot d’échappement souffle de son plus beau son nous sommes propulser, les aiguilles aussi , et nous voyons la ; la Ford disparaître dans le rétroviseur, décidément cette voiture répond toujours présent lorsqu’il s’agit d’avaler les kms en chantant , puis nous revoilà sur l’autoroute, je sais que nous nous rapprochons de la fin, un détour par la pompe , puis, nous revoici dans la rue .
A cheval sur le trottoir, le warning en marche tels des clin d’œil ,le ralentis parfaitement stable , sous son plus belle angle , river au sol , elle est la, devant le fait accomplis, heureuse d’avoir put s’exprimer durant 50 kms , qui furent pour moi 50 kms de pur bonheur .
J’ouvres le portail, elle rentre , je fait signe a ma mère de la laisser la, je vais prendre la relève .Nous nous retrouvons a nouveau tout seul, je la félicite , puis , je remonte, la laissant profiter de ces quelques instants au soleil .
Je redescend, toujours brillante de mille feu par ses chromes , je la redémarre , elle rentre elle sait que c’est finis pour aujourd’hui ,elle redescend dans son sombre garage, je coupe le moteur, le silence devient omniprésent, je débranche la batterie, je la revoit disparaître sous les couvertures, je ferme la porte du garage :c’est finis .
Pour finir en citant l’extrait d’un essai automobile la concernant :
Quelle merveilleuse Machine …