

Un cousin allemand ayant prévu de venir au bord de la méditerranée pour le 15 août, je lui propose de me ramener une voiture en profitant de l’opportunité. Aussitôt dit, aussitôt fait, je trouve mon « bonheur » sur ebay.de pour 2300€. Une 325ic alpinweiss de 1986. Après un check up des points vitaux, pas de corrosion, capote comme neuve, joint de culasse ok, moteur qui tourne rond, châssis pas tordu, … L’affaire est conclue.


Mon cousin part donc de Munich à l’aube, avec un de ses fils, pendant que sa copine et son autre fils le suivent avec l’Audi break.
Vers 6h du matin, coup de téléphone, après moins de 100km la voiture chauffe en roulant, l’aiguille est au 2/3 ; Branle bas de combat !!!

Après un diagnostique sommaire au téléphone, rien d’alarmant, le thermostat ne doit pas bien s’ouvrir. Solution temporaire ; rouler avec le chauffage à fond dès que l’aiguille passe le milieu du cadran. La solution s’avère la bonne puisque l’aiguille se restabilise, ouf !
La journée se passe sans autres soucis, si ce n’est que le compteur est faux puisque lorsque la 325 roule à 140 compteur, l’audi doit rouler à 180 pour la suivre !

Mais sur le coup de 18h30, nouveau coup de téléphone, la voiture est arrêtée sur l’aire de Montélimar, l’aiguille de température a brusquement plongé dans le rouge, et une fois arrêté, de l’eau coule sous la voiture ! Instant de panique.

Après ouverture du capot, c’est la durite qui relie le thermostat à la pompe à eau qui s’est faite éventrer par le ventilateur (Problème bien connu, voir le forum méca.) Pour info, il doit y avoir un collier sur la patte de levage avant du moteur qui tient cette durite, son absence entraîne ce genre de désagréments !
Grâce à l’appel au secours de R2087 par mail, Guitoune me propose son aide (Merci encore), malheureusement, à moins d’avoir la dite durite ……
Mon cousin abandonne donc l’auto dans l’aire de repos et continue sa route jusqu’à Avignon où il avait réservé un hôtel pour sa copine et ses enfants. Après avoir mangé et pris une douche il retourne à Montélimar pour surveiller la malade.
Pendant ce temps, je récupère une remorque plateau, et après l’avoir attelée à mon « ambulance », je quitte Toulouse vers 21h. Arrivé à l’aire de repos vers minuit et demi, je retrouve le cousin endormis dans l’Audi, nous chargeons le cabriolet sur la remorque.

Puis je repart aussi sec sur Toulouse où j'arrive vers 7h du matin. Je vous passe les détails du retour avec une remorque simple essieu chargée de plus de 1300Kg, j’ai failli me faire couper en deux par un 13 tonnes qui faisait au moins du 140.

Une fois la voiture déchargée, une rapide sieste, une douche et me voilà au travail à 9h …… dur.

A 15h, n’en pouvant plus je rentre chez moi et commence l’état des lieux, en fait pas grand chose de grave. La butée d’embrayage usée, le dossier de banquette arrière décousu, et une carrosserie avec quelques coups légers et des différences de teinte sont les plus gros soucis à traiter, le reste est de l’entretien courant.
Avec l’aide de R2087, nous changeons cette @ !§#* durite, le thermostat et les courroies (distribution, pompe à eau, direction assistée). Le passage au CT n'est qu'une simple formalité. Puis, je m’attaque à l’installation « HI-FI » dont la connectique relevait plus de la cuisine thaïlandaise que de l’électricité (Ce qui explique aussi le coup du compteur pessimiste). Enfin, une vidange moteur, boite, pont et un remplacement des filtres air, huile, essence, parachèvent de rendre la voiture opérationnelle.
Et me voilà propriétaire de ma 3ème BMW, vous avez parlé de virus ???
