Bonjour.
Il m'est arrivé une fois de coincer un gravillon entre la plaquette et le disque (sur une Skoda Superb) et, une autre fois, entre le disque et la tôle pare-pierre (justement !) d'une Jaguar X-Type. A chaque fois c'était à l'avant, mais le bruit n'avait rien de cyclique : fort logiquement, il s'agissait d'un son continu, dont la fréquence variait avec la vitesse de rotation et le frottement. Du simple frottement au crissement le plus insupportable, en passant par toutes les phases...
Bref. Tout cela pour dire que je ne crois guère à la théorie du gravillon coincé, qui viendrait frotter au démarrage et qui, d'une manière ou d'une autre, serait repoussé lors des premiers freinages, puis reviendrait se nicher dans le disque après une nuit de stationnement. Parfois. Pas toujours.
Cela fait beaucoup d'invraisemblances, non ?
Pour ce qui est du gravillon coincé dans la sculpture du pneu, cela me paraît à vous comme à moi encore moins vraisemblable. Notamment, pourquoi serait-ce toujours cette roue-là, en particulier, qui serait concernée ?
Tout cela me fait penser à un autre défaut auquel on ne pense pas toujours, mais qui n'est pas si rare qu'on le croit : le décollement partiel de la bande de roulement (
tread separation, en anglais). De l'extérieur, on ne voit rien. C'est à l'intérieur du pneu que cela se passe : il y a séparation progressive de l'une ou l'autre des multiples couches de caoutchouc et de textiles qui composent la bande de roulement. A terme, cela peut finir par se traduire par une déformation suite à un échauffement du pneu.
Dans les cas les plus avancés, de l'extérieur, on entend très clairement un "schlick-schlick-schlick !" lorsque la voiture passe au pas, devant toi. C'est un bruit à mi-chemin entre le "tic-tic-tic" du gravier et le bruit de décollement d'un bout de gros ruban adhésif... Chais pas bien si je me fais comprendre !
D'où ma question : ton bruit, est-ce vraiment un "tic-tic-tic", "tac-tac-tac" ou bien plutôt un bruit de "schlick-schlick-schlick" ? Hum ? Allez, répond !
chr14 a écrit :
au bout de quelque mètre s'en va donc plus de bruit.
Bon. Vous me direz que ma théorie est bien jolie, bien tirée par les cheveux, mais qu'elle n'explique pas pourquoi le bruit disparaît !
Certes.
Ce à quoi je répondrai en posant cette question : lorsque le bruit disparaît, est-ce pour ne jamais revenir de la journée ? Ou bien est-ce parce que, d'une part, tu n'y penses plus au cours de la journée et des démarrages successifs et, d'autre part, parce qu'il faut vraiment rouler au pas dans un endroit particulièrement calme pour percevoir ce bruit (calme que l'on ne retrouverait pas dans le bruit de la circulation, durant la journée) ?
Ouf !