Salut !
Le circuit ne doit pas rester ouvert très longtemps, sinon de l'humidité pourrait y pénétrer. Donc, il vaudrait mieux attaquer çà quand tu auras ton nouveau compresseur.
L'outillage :
1 embout Allen de 6
1 embout de 13
1 clé à cliquet longue
1 (ou 2) douille(s) d'adaptation pour passer du gros carré du cliquet au 6,35 hexagonal pour l'embout Allen.
Difficultés :
Les 2 vis Allen de maintien des canalisations sont TRES FORTEMENT serrées. Donc vaporiser du WD40 la veille du démontage, et frapper trois ou quatre coups bien forts sur les têtes de ces 2 vis. Ça libèrera un peu les filets.
Au démontage, bien garder l'embout dans l'axe sous peine d'abîmer les 6 pans creux.
Attention, le gaz va s'échapper ; ne pas respirer çà !!!
Sur un 4 cylindres, le compresseur est forcément plus en arrière que sur un 6 cylindres, donc pas forcément très accessible par dessous la voiture. Or le compresseur ne peut passer que par là (sauf s'il y a plus de place que sur un turbo diesel).
Il faudra sans doute mettre la voiture sur chandelles à l'avant (avec le frein à main serré à fond et une vitesse) ou trouver un pont à louer.
Sur 325 TD, avec le compresseur bien en avant et bien que ma tête ne passe pas sous le bouclier avant, la longueur de mes bras (que j'ai fort longs, il est vrai
) a suffi.
Il te faudra les deux joints toriques (de diamètre 11 et 14). Sur la mienne, ils étaient (d'origine) en plastique souple. Comme il étaient en bon état, j'ai préféré remettre ceux-là que les métalliques (à écrasement définitif) que BM m'avait fourni.
Il ne faut pas en faire un fromage : 2 vis Allen de 8 (clé de 6) pour les canalisations, 4 vis de 8 (clé de 13) pour la fixation du compresseur et un raccordement électrique rapide. C'est tout !
Temps nécessaire après installation de la voiture : sans se presser, démontage-remontage : 1 heure.
Sur 325 TD, la seule pièce que j'ai eu à démonter en plus était le tube de sortie du turbo.
Bonne intervention !
Steele.
L'ignorance est la nuit de l'esprit, et cette nuit n'a ni lune ni étoiles.
Et quand on lui apporte une lueur (d'espoir), elle est perçue comme une malédiction. (proverbe Chi-Nîmois)
