Le mystère est dévoilé:
Essai effectué le 28 janvier 1999 (AJ N° 508)régime fiscal
Avec le nouveau calcul de la puissance fiscale, les moteurs turbo diesel font grise mine. Pour rester sous la barre fatidique des 7 CV, la BMW 320d a vu sa puissance passer de 136 ch à 130 ch.
Arrivée peu avant l'été 1998, la BMW 320d, qui remplaçait la réputée 325 tds, partait avec un handicap certain (sur le papier du moins) qui laissait perplexe. Son quatre cylindres 2 l de 136 ch prenait ainsi la suite du brillant six cylindres 2,5 l de 143 ch de la 325 tds. BMW était-il devenu fou ? Point du tout, car ce modeste quatre cylindres, équipé de l'injection directe haute pression, d'une culasse multisoupape et d'un turbo à géométrie variable, se plaçait d'entrée de jeu comme la référence du segment. Une belle performance doublée d'une belle affaire sur le plan fiscal, avec une vignette de seulement 5 CV. Deux mois plus tard, le changement de millésime inaugurait la nouvelle formule de calcul de la puissance fiscale. Le couperet tomba sur les turbo diesels puissants, jusqu'alors préservés des foudres du ministère des Finances. Résultat, la BMW 320d se vit affligée d'une vignette de 8 CV. Pour descendre d'une tranche fiscale, BMW a donc revu la cartographie de la 320d, faisant passer sa puissance de 136 ch à 130 ch : 6 ch perdus qui représentent une économie de 692 F sur la vignette, si vous habitez Paris !
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