
Comme promis (ou pas) sur mon topic de présentation, voici enfin un petit topo concernant ma 740.
On va donc commencer par le commencement (logique), histoire de rendre la chose un minimum divertissant.
Prologue :
J'ai toujours aimé les BMW. Ca a commencé "à cause" de mon père, qui, dans les 90's, avait une 323i E30, puis un peu plus tard, une 735i E23 sur laquelle j'ai fait mes armes. La conduite accompagnée dans une E23, y'a pas à dire, ça le fait grave.
Juin 2004, j'ai 18ans et...je viens d'avoir le permis du premier coup. Woohoo ! C'est tout naturellement qu'après avoir été intoxiqué au moteur Bavarois, il m'en fallait une "à moi". A l'époque, j'habitais dans les hauts de seine, 92, Asnières. En rentrant d'une virée dans la 735 du pater', je tombe nez-à-nez avec une 635csi de 19982 à vendre, état moyen, assez poussiereuse. Pour faire court (on a pas encore parlé de la 740....), je l'achète et lui fait une resto en bonne et due forme un an plus tard. Mon entrée dans la grande famille des béhèmistes était officielle.
Ayant eu quelques soucis de boitier d'allumage éléctronique sur ma E24, j'ai bien été obligé de me renseigner sur les sites et autres forums, donc de rencontrer des gens extras, donc de partager la passion, et donc d'en apprendre encore plus sur les BM.
Par la suite, en 2005, mon cousin et ma pomme décidèrent d'acheter une 740i E38 BVM6 qui se trouvait en Italie. Le but était de faire un coup de business dessus, mais la voiture avait été maquillée dans les règles de l'art, donc grosse erreur de notre part. On revend tout ça tres vite, et on enchaine.
Passons à 2006. Je me retrouve avec 5 voitures dans le garage, BMW et Américaines confondues. Je n'ai ni le temps ni les moyens pour toutes les entretenir, et dans le lot, rien de bien routier, hormis la 635 qui se porte comme un charme. D'un coup, je me dit qu'il est temps de faire le ménage, un peu à contre coeur, mais quand même pour le bien des voitures qui ne roulent pas souvent (notre parc automobile était en Bretagne, où nous avions un hangar), à part la 635 (encore) qui était avec moi à Paris. Je vends tout, donc, et décide de me tourner vers quelque chose de contemporain. Lincoln Town Car récente, Mercedes Classe S W140, ou BMW E38.
C'est aussi à cette époque (de fou) que je rencontre la demoiselle qui est aujourd'hui ma fiancée. Elle est Allemande, jolie, fana de voiture, et a le pied lourd. Hell yeah ! Je pars donc m'installer avec elle en Allemagne de l'Est, à une demie heure de Dresde. Alors que je lui demandais de me faire la visite des vendeurs de Gebrauchtwagen de la ville, je tombe sur une magnifique 740ia E38 Orientblau, vollaustatung (TV, GPS, steptronic et leurs potes). 106000kms, première main (un toubib qui la vend pour s'acheter un CLS !), 8500€. Mon budget "nouveau jouet" étant de 10k, je signe l'affaire le jour même.
La première E38 m'avait déja bien intoxiqué, mais celle-là enfonce le clou. Elle est parfaite. Malheureusement, je me retrouve forcé de la vendre 6 mois plus tard, partant pour monter une affaire au Canada (Montréal, t'entends ?), et n'ayant pas d'endroit pour stocker la bête.
Tout ne se passe pas comme prévu au Québec et bref, je rentre en France un an plus tard. Si j'avais su, je me serai débrouillé à garder Orientblau. Pas grave.
Le sujet qui nous interesse, la NOUVELLE E38 :
Oui car je cause, je cause, mais pas encore un seul mot sur Orinoco, la relève.

Donc en revenant du Québec, pour plusieurs raisons, je suis resté sans voitures. Je suis rentré sur Paris, donc peu de place, etc etc. En mars 2008, je quittais la région Parisienne pour Nice, j'ai toujours aimé la Côte.
Au bout de quelques mois, je me trouve un appart avec une place de parking en sous-sol. Là ça devient sérieux, on va pouvoir commencer à négocier. Je prévois donc de me reprendre une voiture "sympa" pour début 2010. Non pas que la Merco 190 que j'ai acheté en arrivant à Nice soit pas bien, mais je veux plus de chevaux...et le fantôme d'Orientblau me hante. Je me balade donc de temps en temps sur mobile.de, en cherchant des 740, mais sans vraiment chercher. J'étais plutôt parti sur une VW Phaeton, ou une Classe S W220, ou encore une Jag' XK8. Puis il y a trois semaines, v'la que ma souris est attirée vers une 740ia Orinoco Grey de 1997, plutôt propre d'après la photo de présentation, 150 000kms, 6899€. Allons voir ce que ça cache (ça cache un malabar, je sais). Et là, c'est LE coup de foudre. Son intérieur est totalement délirant, je tombe littéralement amoureux de cet interieur bi-ton. Puis ça continue. Sheckheft bien rempli, carrosserie nickel, aucun soucis (ce qui n'est pas vrai, je vais développer), le garage se trouve à Dresde, pas loin de là où j'habité.
Le vendeur parle Anglais, je l'appelle donc dès le lendemain. Je négocie la chose pour 6300 roros, dit au type de lancer la procédure de plaques temporaires, le COC et tout ce qui s'en suit pour l'import d'un véhicule en Européen en France. Dans la foulée j'en parle à mon banquier, reserve une chambre à Dresde ainsi qu'un aller simple pour deux sur Air Berlin, et attends gentiment que les 10 jours qui me séparent de mon trip express. J'en profite pour potasser pas mal de trucs concernant l'importation d'un véhicule d'occasion, chose que je n'ai jamais fait, mais avec quelqu'un parlant Allemand, les risques d'entourloupes étaient pas mal diminués.
Le 02/11, je me retrouve à Dresde, nez a nez avec mon gros bolide. Le vendeur me tend les cléfs pour que j'essaye la chose, et c'est parti. Ca commence mal, je constate un problème electrique assez pénible : deux coups sur trois, pas de GPS, ni radio, puis plein d'options qui deviennent folles. Je continue quand même l'essai et vérifie tout ce qui est vérifiable sans mettre la voiture à poil. Bon point, elle est ultra saine, la mécanique est tip top. On retourne chez le vendeur, et leur explique le truc. Le type prend la voiture dans l'atelier et revient en nous disant que c'était un fusible. Effectivement, tout fonctionne. On fait les papiers, je prends mes plaques temporaires, paye (quand même) et partons pour un peu de tourisme. Une demie heure plus tard, en remettant l'auto en route, le problème revient. Là je balise pas mal, car un problème electrique sur une E38, ca peut être poilu, et j'ai 1200kms a faire le lendemain pour rentrer à Nice. Biensur, le vendeur ne veut rien entendre. Enc....
Par chance, ma copine a un ami sur place qui est aussi fondu de BMW que nous, et qui s'y connait pas mal. Pour lui, ça vient du Neimann. J'ai quand même pas mal conduit la voiture sur place, et me rend compte qu'au bout de tourner la cléf plusieurs fois, le problème disparait. On décide donc de rentrer en France comme prévu, en de voir sur place, une fois à la maison d'où vient le couac. Petit coup de poker, mais j'avais un bon feeling.
Pour faire court (ça devient une vaste blague, avec le pavé que je vous force à lire...), les types de BimmerBoard ont tout de suite trouvés la panne : le commutateur d'allumage/démarrage. Le poto de ma copine était donc dans le vrai, c'était du coté du Neimann. 68€ plus tard, j'avais mon commutateur tout neuf, que je me suis fait une joie de remplacer tout seul avec mes petites mains, et depuis, tout fonctionne à la perfection.
Vous avez lu le texte dans son intégralité ? Vous êtes de valeureux forumers, et du collyre vous sera distribué.










Elle est pour l'instant montée en pneus hiver (je n'ai qu'un set de jantes, et pour rentrer en France, il me les fallait), je voudrais lui acheter un set de jantes 18" M paralleles en Janvier. J'avais ces jantes sur Orientblau, je trouve que ce sont celles qui vont le mieux a une E38. Puis 16", ca fait tracteur.
Voilà, j'ai les doigts en sang, mais j'espere avoir pu vous divertir un tant soit peu avec mes histoires.
