Salut la compagnie
Quelle journée ! Au programme : tout le freinage, donc,
- Remplacement maître cylindre,
- Remplacement disques avant et arrière,
- Remplacement des plaquettes avant et arrière,
- Purge du liquide de frein et embrayage,
- Vidange boite et pont.
Bien entendu, tout cela ne POUVAIT PAS bien se passer dans l’intégralité, sinon ce ne serait tout simplement pas drôle. Récit
Avec Stefi le tout puissant, nous attaquons donc avec le maître cylindre, principal suspect dans mon freinage foireux.
Le démontage ne pose pas de souci particulier, si ce n’est une des vis de fixation qui s’avère vraiment longue et chiante à retirer. Il aura fallu faire un peu de place autour pour arriver à nos fins. Puis, nettoyage du réservoir, installation du nouveau maître cylindre, retour du réservoir et remplissage.
L’occasion de remarquer une petite fuite au niveau du pressostat de la direction assistée, qui semble d’ailleurs avoir coulé sur pas mal d’éléments dans la partie basse du compartiment moteur. Un bon nettoyage et on verra si la fuite vient bien de là et si d’autres éléments ne sont pas aussi à mettre en cause.
Nous passons donc aux disques et plaquettes, purgeant progressivement le circuit au fur et à mesure de l’avancée. Le moins que l’on puisse dire, c’est que cette voiture avait besoin d’éléments neufs...
Je suppose que tout cela fleur bon le 20e siècle, ce qui implique vous l’imaginez des couples de serrage ahurissants, la crasse et l’âge y étant pour beaucoup. Mais tout se passe finalement plutôt bien pour l’arrière, malgré une purge un peu hésitante côté droit.
C’est l’occasion de jeter un petit coup d’œil aux biellettes arrière : c’est moche et il faudra procéder au remplacement de tout cela le jour venu. En attendant, je suis surpris de voir que les amortisseurs ne doivent pas être aussi vieux que la voiture, puisqu’il s’agit d’une paire de Monroe à Gaz.
Petite pause « vidange de pont », le liquide (pas joli et fort odorant) s’écoule, une seringue pleine de 75W90 s’occupe de remplir 1,7 litre jusqu’au débordement : easy.
Passons à l’avant. La droite d’abord, on retire le pneu... Et là, quelle surprise ! Je n’ai pas pensé à faire de photo, mais croyez-moi, cela aurait valu le détour : le pneu n’est absolument pas plat, cinq bons centimètres séparant le bord droit du gauche ! Le ripage doit être inimaginable =D Et pourtant, la voiture va droit, c’est bien le plus drôle dans l’histoire. Quoi qu’il en soit, le matériel est encore plus difficile à dévisser qu’à l’arrière, tout cela n’a pas du bouger depuis au moins 15 ans, ce qui d’ailleurs coïncide avec les factures, les kilométrages et les dates de l’historique.
Regardez-moi la différence avec les plaquettes neuves :
Et les disques (et l’image ne parvient pas à restituer l’état des anciens, aux rebords plus proche du précipice qu’autre chose) :
Attaquons la gauche. Tout se passe à peu près comme il faut jusqu’à la vis qui tient le disque. On rigole, mais on se rappelle que sur une de mes précédentes BMW (530i e34), on s’était retrouvé bloqué face à une vis identique, trop vieille et jamais changée, dont le pas avait succombé à la force exercée sur la clé Allen. Et bien devinez quoi ? Rebelote...
Le pas est mort, Game Over pour aujourd’hui. Ici, pas d’autres solutions que percer la vis demain. Mais finalement, ce n’est pas grand-chose face à tout ce qui a été accompli aujourd’hui. On remonte avec les anciennes plaquettes pour tout de même pouvoir tester le freinage. On décide de purger tout de même l’étrier et on passe à l’embrayage, direction l’émetteur d’embrayage sur la boite de vitesse, après une vidange avec de la 80W90. Là, second problème : la clé spécifique de 14 pour la vis de purge de boite ne fait pas partie de notre équipement, ce sera pour une prochaine fois. Puis, troisième problème avec la purge de l'embrayage : rien à faire malgré les pompes sur la pédale, rien ne sort de la vis de purge. On démonte la vis, remarque qu’elle est bouchée. Malgré un débouchage en règle, rien ne sort, même lorsque la vis n’est plus sur l’émetteur d’embrayage.
LE TEST DU FREINAGE DE LA MORT QUI TUE
Tant pis, on va maintenant tester le freinage, qui je le rappelle était constant avec une pédale bloquée en position la plus dure. Bonne nouvelle : la pédale n’est plus dure du tout.... Mais plus du tout du tout : elle est au contraire très souple, au point qu’en réalité il n’y a plus grand-chose qui soit freiné ! J'arrive en butée sans qu'il ne se passe quoi que ce soit de virile sur mes disques. La piste envisagée est celle de la purge incomplète, bien que nous ayons pourtant fait cela dans les règles de l’art. À vérifier demain donc, mais c’est particulièrement frustrant. Au moins, nous avons pu vérifier que les pistons n’étaient pas en cause, puisqu’ils sont nickel et non grippés.
Voilà pour aujourd’hui ! Si vous avez des idées pour la pédale de frein ou la purge d'embrayage en tout cas, je suis preneur
Bonne soirée !
Max.