salut,
bon on espère que se soir tout sera rentrer dans l'ordre, mais on peut déja se dire qu'il y a eu pas trop de dégat.
Bon remontage.
a+
Remise En Route D'une Neue Klasse 1800
- manuz1
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Re: Remise En Route D'une Neue Klasse 1800
Heureusement, oui !
Merci pour tes nombreux conseils au téléphone, en tous les cas
Finalement, je n'ai eu les pièces à disposition que mercredi après-midi (avec une fin de vacances prévue le jeudi soir... ).
L'écrou ? Je l'ai eu en cinq exemplaires.
La clavette ? J'en ai vingt-cinq exemplaires !
Quant à la rondelle, elle est indisponible pour l'heure, le délai de livraison étant inconnu...
Bah ! Cela aurait pu être pire.
J'ai pris le parti de monter une rondelle aux dimensions approchantes.
Pour commencer, j'ai dû démonter le radiateur et le ventilateur qui encombrent le chemin.
Cela fait bizarre de contempler ainsi le moteur : il me semble que la remise en route était hier !


Par le trou béant de la calandre, on distingue bien le radiateur posé contre le mur.
Et toujours cette tôlerie et cette peinture à reprendre... Et oui, je sais !


Merci pour tes nombreux conseils au téléphone, en tous les cas

Finalement, je n'ai eu les pièces à disposition que mercredi après-midi (avec une fin de vacances prévue le jeudi soir... ).
L'écrou ? Je l'ai eu en cinq exemplaires.
La clavette ? J'en ai vingt-cinq exemplaires !
Quant à la rondelle, elle est indisponible pour l'heure, le délai de livraison étant inconnu...
Bah ! Cela aurait pu être pire.
J'ai pris le parti de monter une rondelle aux dimensions approchantes.
Pour commencer, j'ai dû démonter le radiateur et le ventilateur qui encombrent le chemin.
Cela fait bizarre de contempler ainsi le moteur : il me semble que la remise en route était hier !



Par le trou béant de la calandre, on distingue bien le radiateur posé contre le mur.
Et toujours cette tôlerie et cette peinture à reprendre... Et oui, je sais !


- NK1964
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Re: Remise En Route D'une Neue Klasse 1800
La vidange du radiateur m'a permis de constater la présence
de quelques traces de boue dans le creux des Durits.
Les amis : se débarrasse-t-on jamais un jour totalement des saletés
que nos anciennes ont accumulées dans les premières années de leur vie,
lorsqu'il était d'usage de refroidir avec de l'eau ?
J'ai tout de même effectué trois gros rinçages lors de la remise en route...
Bref.
La seconde étape a naturellement consisté à présenter les pièces.
Je peux vous dire qu'il faut avoir de petits doigts pour positionner correctement
la clavette : le joint spi ne laisse guère de place !
Avant d'arriver à la conclusion qu'un léger coup de lime faciliterait les choses, j'en ai coincé
deux de travers. Avant de les faire glisser de mes doigts la minute d'après et
de les laisser choir à l'intérieur du carter. Oups !
Pas bon, ça... Pas bon.
Deux bouts de métal qui se baladent dans les parages de la chaîne, cela ne me dit rien qui vaille...

Heureusement, comme vous le voyez sur cette photo, j'ai réussi à les repêcher.
Comment ?
Ben en dévissant le carter d'huile moteur, pardi !
Pourquoi ?
Pour extraire ces deux clavettes, pour sûr.
Mais aussi parce qu'il m'est très vite apparu impossible de bloquer la rotation du vilebrequin
de manière suffisante pour résister au couple de serrage requis de l'écrou de la poulie de vilebrequin.
ManuZ1 me l'avait bien dit !
Il ne suffit pas d'enquiller une vitesse et caler les roues arrière : il y a le mou dans la chaîne de distribution
à compenser. Et comme le débattement de la clé à cliquet munie de sa rallonge est limité par la joue d'aile,
on arrive tout juste à commencer le serrage lorsque la clé vient à butter dans l'aile.
de quelques traces de boue dans le creux des Durits.
Les amis : se débarrasse-t-on jamais un jour totalement des saletés
que nos anciennes ont accumulées dans les premières années de leur vie,
lorsqu'il était d'usage de refroidir avec de l'eau ?
J'ai tout de même effectué trois gros rinçages lors de la remise en route...

Bref.
La seconde étape a naturellement consisté à présenter les pièces.
Je peux vous dire qu'il faut avoir de petits doigts pour positionner correctement
la clavette : le joint spi ne laisse guère de place !
Avant d'arriver à la conclusion qu'un léger coup de lime faciliterait les choses, j'en ai coincé
deux de travers. Avant de les faire glisser de mes doigts la minute d'après et
de les laisser choir à l'intérieur du carter. Oups !

Pas bon, ça... Pas bon.
Deux bouts de métal qui se baladent dans les parages de la chaîne, cela ne me dit rien qui vaille...

Heureusement, comme vous le voyez sur cette photo, j'ai réussi à les repêcher.
Comment ?
Ben en dévissant le carter d'huile moteur, pardi !
Pourquoi ?
Pour extraire ces deux clavettes, pour sûr.
Mais aussi parce qu'il m'est très vite apparu impossible de bloquer la rotation du vilebrequin
de manière suffisante pour résister au couple de serrage requis de l'écrou de la poulie de vilebrequin.
ManuZ1 me l'avait bien dit !
Il ne suffit pas d'enquiller une vitesse et caler les roues arrière : il y a le mou dans la chaîne de distribution
à compenser. Et comme le débattement de la clé à cliquet munie de sa rallonge est limité par la joue d'aile,
on arrive tout juste à commencer le serrage lorsque la clé vient à butter dans l'aile.

- NK1964
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- Inscription : jeu. déc. 21, 2006 12:37 pm
Re: Remise En Route D'une Neue Klasse 1800
L'objectif, vous l'aurez compris, est donc de tomber le carter moteur afin
d'accéder à l'embiellage et d'y glisser une bonne cale en bois dur.
Histoire d'interdire la rotation du vilebrequin tandis que je pèse de toutes mes
forces sur la rallonge du cliquet pour atteindre un couple de serrage de 140 Nm.
Une paille !
Le problème est qu'on s'aperçoit très vite que deux parmi la vingtaine de boulons de 10
qui maintiennent le carter sont masqués par la traverse du train avant.
Une clé plate passerait à la rigueur, mais elle n'est d'aucune prise sur ces têtes de boulon
noyées entre les retours de la tôle emboutie...
Oui, oui. Je vous garantis qu'on sait s'amuser, par ici !

Ci-dessus, on voit que j'en suis finalement venu à assembler une douille de 10 longue à deux rallonges
et à un petit cardan. A condition de ne pas trop fermer l'angle, on dispose de pas mal de force.
Mais avant de pouvoir caser tout cela, il m'a fallu déboulonner le côté gauche de la traverse
de suspension, et faire levier afin de donner un jeu d'un centimètre environ.
Pour le côté droit, il est apparu plus simple de retirer le boulon du support moteur sur lequel repose
le bloc M10, fortement incliné sur la droite. Un cric et une cale en bois sous le carter ont suffi
à dégager suffisamment l'accès au dernier boulon du carter d'huile. Ouf !
Cette même traverse interdit de retirer totalement ledit carter, mais il y a la place d'y glisser une main.
Suffisant pour s'appliquer à positionner une cale de bois entre le pied de bielle du piston N°1 et le bloc moteur.

La suite est plus simple.
Armé d'un gros tuyau de chauffage en fonte en guise de rallonge, j'ai serré l'écrou de 30 de la poulie
préalablement enduit de frein filet. J'ai fendu de la sorte trois bouts de chêne avant de trouver un bois assez dur.
Et le bon emplacement.
Il m'aura fallu en tout six heures de boulot.
Dans la foulée, j'ai roulé près de 120 kilomètres, histoire de guetter les bruits suspects et de reprendre
confiance en la mécanique. Aucun souci à rapporter.
Le thermomètre est resté sous les 80°c malgré la température ambiante de 33°c et les petites côtes
négociées soleil de face.
Seul défaut persistant constaté depuis la réfection moteur : un appauvrissement passager mais chronique du mélange, lorsque survient une saleté dans l'essence. Mais rien de grave.
Ouf ! Quelle aventure.
Moi qui comptais profiter à plein de ma BMW restée inerte depuis décembre et rouler une semaine durant,
je n'aurai finalement pu parcourir qu'une centaine de kilomètres.
Dommage.
Néanmoins, la satisfaction de se tirer d'un mauvais pas en faisant marcher "la boîte à cerveau" et en sollicitant
les conseils avisés des amis rassemblés ici n'est pas loin de valoir toutes les balades.
N'est-ce pas ?
d'accéder à l'embiellage et d'y glisser une bonne cale en bois dur.
Histoire d'interdire la rotation du vilebrequin tandis que je pèse de toutes mes
forces sur la rallonge du cliquet pour atteindre un couple de serrage de 140 Nm.
Une paille !

Le problème est qu'on s'aperçoit très vite que deux parmi la vingtaine de boulons de 10
qui maintiennent le carter sont masqués par la traverse du train avant.
Une clé plate passerait à la rigueur, mais elle n'est d'aucune prise sur ces têtes de boulon
noyées entre les retours de la tôle emboutie...
Oui, oui. Je vous garantis qu'on sait s'amuser, par ici !


Ci-dessus, on voit que j'en suis finalement venu à assembler une douille de 10 longue à deux rallonges
et à un petit cardan. A condition de ne pas trop fermer l'angle, on dispose de pas mal de force.
Mais avant de pouvoir caser tout cela, il m'a fallu déboulonner le côté gauche de la traverse
de suspension, et faire levier afin de donner un jeu d'un centimètre environ.
Pour le côté droit, il est apparu plus simple de retirer le boulon du support moteur sur lequel repose
le bloc M10, fortement incliné sur la droite. Un cric et une cale en bois sous le carter ont suffi
à dégager suffisamment l'accès au dernier boulon du carter d'huile. Ouf !
Cette même traverse interdit de retirer totalement ledit carter, mais il y a la place d'y glisser une main.
Suffisant pour s'appliquer à positionner une cale de bois entre le pied de bielle du piston N°1 et le bloc moteur.

La suite est plus simple.
Armé d'un gros tuyau de chauffage en fonte en guise de rallonge, j'ai serré l'écrou de 30 de la poulie
préalablement enduit de frein filet. J'ai fendu de la sorte trois bouts de chêne avant de trouver un bois assez dur.
Et le bon emplacement.
Il m'aura fallu en tout six heures de boulot.
Dans la foulée, j'ai roulé près de 120 kilomètres, histoire de guetter les bruits suspects et de reprendre
confiance en la mécanique. Aucun souci à rapporter.
Le thermomètre est resté sous les 80°c malgré la température ambiante de 33°c et les petites côtes
négociées soleil de face.
Seul défaut persistant constaté depuis la réfection moteur : un appauvrissement passager mais chronique du mélange, lorsque survient une saleté dans l'essence. Mais rien de grave.
Ouf ! Quelle aventure.
Moi qui comptais profiter à plein de ma BMW restée inerte depuis décembre et rouler une semaine durant,
je n'aurai finalement pu parcourir qu'une centaine de kilomètres.
Dommage.
Néanmoins, la satisfaction de se tirer d'un mauvais pas en faisant marcher "la boîte à cerveau" et en sollicitant
les conseils avisés des amis rassemblés ici n'est pas loin de valoir toutes les balades.
N'est-ce pas ?

-
En ligne325ix86
- Président
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- Inscription : dim. sept. 01, 2002 7:51 pm
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Re: Remise En Route D'une Neue Klasse 1800
Oups, va falloir penser à y repasser ...NK 1964 a écrit :

Sinon, j'en profite pour te féliciter pour le travail effectué jusqu'à présent.

Au fait, si un jour tu veux mettre une moquette neuve, j'ai trouvé ça : http://cgi.ebay.fr/BMW-1500-1600-1800-2000...=item255802835b
Quelqu'un connais?
- charlie-AMK
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- Localisation : au pays du cidre
- Contact :
Re: Remise En Route D'une Neue Klasse 1800
Ah oui, découpe grossière, qualité minimale...
Les seules moquettes valables dans le temps se trouvent en Allemagne pour un prix entre 350 & 500 euro suivant le modèle (NK/02), la couleur & le typede "bouclette" voulu.
Les seules moquettes valables dans le temps se trouvent en Allemagne pour un prix entre 350 & 500 euro suivant le modèle (NK/02), la couleur & le typede "bouclette" voulu.
- dgl
- Messages : 1779
- Inscription : dim. janv. 23, 2005 2:53 pm
- Localisation : Belgique
Re: Remise En Route D'une Neue Klasse 1800
Salut,
Désolé pour ce qui t'es arrivé concernant ta poulie. Quant à la partie réparation, en Belgique il fait froid, alors passer une journée à démonter le carter, soulever le moteur, etc... non merci.
Ensuite, le bois, ici on s'en sert pour se chauffer!
Bon, soit, trêve de plaisanterie, j'ai un système très simple que je suis aller pêcher dans ma boîte à idées qui se trouve juste sous mes cheveux.
Il faut pour se faire, une ancienne poulie de vilebrequin (celle des courroies) et un morceau de fer robuste. Ensuite, il faut souder le fer sur la poulie et pour pouvoir serrer sans effort et tout seul la vis du vilebrequin, il suffit de fixer l'outil en lieu et place de la poulie de la voiture au moyen de 4 vis et le reste se fait sans effort.


Toute la procédure prend alors maximum 15 minutes.
Voilà pour le petit truc.
Bon courage pour le reste de l'aventure.
Désolé pour ce qui t'es arrivé concernant ta poulie. Quant à la partie réparation, en Belgique il fait froid, alors passer une journée à démonter le carter, soulever le moteur, etc... non merci.
Ensuite, le bois, ici on s'en sert pour se chauffer!
Bon, soit, trêve de plaisanterie, j'ai un système très simple que je suis aller pêcher dans ma boîte à idées qui se trouve juste sous mes cheveux.
Il faut pour se faire, une ancienne poulie de vilebrequin (celle des courroies) et un morceau de fer robuste. Ensuite, il faut souder le fer sur la poulie et pour pouvoir serrer sans effort et tout seul la vis du vilebrequin, il suffit de fixer l'outil en lieu et place de la poulie de la voiture au moyen de 4 vis et le reste se fait sans effort.


Toute la procédure prend alors maximum 15 minutes.
Voilà pour le petit truc.
Bon courage pour le reste de l'aventure.
- manuz1
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- Inscription : mar. mars 04, 2003 8:27 am
- Localisation : toulouse (31)
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Re: Remise En Route D'une Neue Klasse 1800
salut,charlie-AMK a écrit :Ah oui, découpe grossière, qualité minimale...
Les seules moquettes valables dans le temps se trouvent en Allemagne pour un prix entre 350 & 500 euro suivant le modèle (NK/02), la couleur & le typede "bouclette" voulu.
tu as le lein ?
merci
- ol54
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- Inscription : ven. mars 14, 2003 1:45 pm
- Localisation : Nancy
Re: Remise En Route D'une Neue Klasse 1800
dgl a écrit :Salut,
Désolé pour ce qui t'es arrivé concernant ta poulie. Quant à la partie réparation, en Belgique il fait froid, alors passer une journée à démonter le carter, soulever le moteur, etc... non merci.
Ensuite, le bois, ici on s'en sert pour se chauffer!
Bon, soit, trêve de plaisanterie, j'ai un système très simple que je suis aller pêcher dans ma boîte à idées qui se trouve juste sous mes cheveux.
Il faut pour se faire, une ancienne poulie de vilebrequin (celle des courroies) et un morceau de fer robuste. Ensuite, il faut souder le fer sur la poulie et pour pouvoir serrer sans effort et tout seul la vis du vilebrequin, il suffit de fixer l'outil en lieu et place de la poulie de la voiture au moyen de 4 vis et le reste se fait sans effort.
Toute la procédure prend alors maximum 15 minutes.
Voilà pour le petit truc.
Bon courage pour le reste de l'aventure.
je me suis fait un truc du genre (helas je n'avais pas de poulie d'avance) avrc un fer et L de 50 pour démonter l'écrou sur ma 750 M73 (pour démontage pompe à eau)
pas moyen de forcer assez
j'ai levé l'auto, fait un triangle avec le fer en L et la clé camion avec pour rallonge un tube de chauffage central, laissé redescendre doucement l'auto pour que les 2 leviers posant au sol me desserrent l'écrou...
j'ai cisaillé 2 vis de fixattion qu'il m'a fallu beaucoup de temps et de patience pour ressortir
je me demande si ce n'est pas collé initialement chez Bm....
[

Oo=00=oO NANCY (54)


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- dgl
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- Inscription : dim. janv. 23, 2005 2:53 pm
- Localisation : Belgique
Re: Remise En Route D'une Neue Klasse 1800
Le problème, dans ton cas je pense, est que en laissant descendre la voiture pour faire pression avec le poids de celle-ci, est que le métal se tord.
Dans bien des cas, il faut tirer un coup sec sur la cle pour décaler la vis comme pour décaler les roues de sa voiture. C'est le principe de la cle à chocs.
Dans bien des cas, il faut tirer un coup sec sur la cle pour décaler la vis comme pour décaler les roues de sa voiture. C'est le principe de la cle à chocs.
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