Alors pour être bien sure que je ne reste pas trop longtemps sans m'occuper d'elle, ma petite M3 m'a fait une bonne blague mardi matin.

Pendant que je profitais pleinement des joies de la circulation à fluidité relative du périphérique Toulousain, une légère odeur caractérisée de liquide de refroidissement me sort de ma torpeur matinale.
Vite, je contrôle mes cadrans; huile à 90°, température d'eau à la verticale, pas d'alerte au check control.

Mais rapidement, une émanation de vapeur de mauvaise augure s'échappe de ma calandre et la tête de mes compagnons de route, qui observent avec insistance ce qui se passe sous ma voiture depuis le relatif confort de leurs déplaçoirs mazoutés, ne me laisse guerre d'illusion sur la précarité de ma situation d'automobiliste presque libre.
N'étant qu'à quelques encablures de ma destination, et la bande d'arrêt d'urgence d'une voie "rapide" bondée ne me disant pas grand chose en terme d'hospitalité, je décide de poursuivre mon chemin, puisque l'indicateur de température d'eau reste droit comme un i.
Au bout de quelques centaines de mètres, le check control m'indique que ma vidange de LDR est à présent terminée et qu'il est temps de penser à s'arrêter, mais je ne suis toujours pas en lieu sur.
Quelques centaines de mètres de plus et la t° d'huile fleurte avec les 110°c, encore un peu plus et l'aiguille de t° d'eau commence à pencher à droite.
Ouf, je m'engouffre dans le parking salvateur et coupe tout !
J'ouvre donc le capot brulant et poisseux de LDR et découvre immédiatement la coupable.
La M3 est donc immobilisée là où elle se trouve. La durite incriminée est commandé sur le champ et je devrais la recevoir demain...
Qui avait peur de me voir m'ennuyer ?