325ix86 a écrit :Je ne crois pas.
Par contre, j'ai mon bocal de DA qui me fait une crise d'énurésie.

J'ai remplacé le collier pourri d'origine par un à vis que j'ai serré autant que j'ai pu. Là encore l'accessibilité est un plaisir indescriptible. Ne reste plus qu'à prier pour que ça se calme.
Bon le resserrage de collier n'a eu que peu d'effet sur l'incontinence de la DA.
Du coup, passage par la case remplacement de durites obligatoire.
Ce n'est pas foncièrement diffèrent de ce que
Georges a pu faire sur sa 735, mais avec juste quelques subtilités dont les V12 raffolent.

Les fuites viennent clairement des deux durites partant du bocal (4).
Celle reliant le boitier de direction (3) au refroidisseur (2) est bien grasse aussi.
Par contre, celle entre la pompe (1) et le boitier (3) est étonnement parfaitement sèche. Vu son
prix, je la laisse pour le moment.

Les anneaux d'étanchéité des raccords banjo sont en cuivre-étain. Deux en
16x22 pour le boitier de direction et deux en
18x24 pour la pompe. (Les quatre pour la durite que je n'ai pas changé sont en
14x20)
Les joints toriques pour le refroidisseur sont en Viton (FPM) et de taille pas du tout standard
10,83x1,78.

Une fois les carénages inférieurs déposés, ça coule bien au niveau des raccords sertis et de la connexion avec le refroidisseur. Il faut oublier l'idée de passer par en dessous pour accéder à ce raccord.

On accède par contre beaucoup plus facilement au banjo du Q de la pompe qui visiblement n'en peut plus non plus.

Le démontage serait excessivement simple si un retour du carter d'huile n'empêchait pas de passer le cliquet au bout de sa douille. Avec une clé à œil ça va très bien, mais il faudra oublier le serrage au couple.

En revanche, absolument aucune chance d'accéder au raccord sur le boitier de DA par en dessous. Un fil de fer ne passerait même pas, alors une clé ou un doigt...
Donc on se fait de la place par en dessus. Le démontage de la boite à air permet d'accéder facilement aux raccords du refroidisseur.

Pour défaire les durites sous le bocal, il faut le déposer (Deux écrous de 10). Et pour le déposer, il faut aussi débrancher la toute petite durite qui part dans le passage de roue AVG. Doigts de fée requis.
Puis, à la recherche du boitier de direction on fait de la place entre la tourelle d'amortisseur et la culasse. Les électrovannes de chauffage partent d'un côté, le circuit d'assistance de freinage et de recyclage des vapeurs d'essence de l'autre.

Et on voit enfin le raccord banjo sur le boitier de direction.

Avec trois rallonges et un cardan on parvient aisément à dévisser la vis creuse.

Mais au moment de retirer la durite par le dessous, la tuile.
La partie rigide et cintrée de la durite passe entre une vis de fixation du boitier de direction et le longeron. Il manque environ 2mm de débattement entre le haut de la vis et le longeron, donc il est impossible de retirer la durite !

Simple, il suffit de dévisser cette vis. Sauf que l'écrou supérieur est loin d'être accessible et la tête de la vis (Hexagone de 15) est partiellement masqué par le support moteur.
Je place donc un cric sous le berceau, dévisse un peu les trois vis de gauche qui relient le berceau à la caisse. En faisant descendre le berceau d'un demi-centimètre, j'obtiens bien plus de place qu'il n'en faut pour sortir la vieille durite et positionner la nouvelle.
Une fois le berceau remis en place, le remontage de la vis creuse sur le boitier de direction en aveugle et à une main est évidement un bonheur indescriptible.
Surtout quand après avoir enfin réussit à la serrer au couple (40Nm), on voit par terre un des deux joints qui s'est fait la male pendant le montage.

Et on recommence. Quand on aime...
Puis on refait le niveau avec presque 2L de CHF11S et on remonte tout le bazard éparpillé un peu partout.
Démarrage du moteur
On tourne le volant en butée à gauche puis à droite deux fois.
Vérification du niveau.
Pas de fuite ?
Ouf

Et voilà une bonne chose de faite pour le CT à venir.