Coucou,
Bon alors le post de titi750 mérite quelqes réponses :
1) L'azote n'est pas moins sensible ax variations de température que l'air ambiant.
Démonstration : loi des gaz parfaits :
Une loi simple permet de relier P, V, n et T : P . V = n . R . T
P est la pression du gaz en Pa (Pascal)
V est le volume occupé par le gaz en m3
n est la quantité de gaz en mol
T est la temperature du gaz en K (Kelvin)
R est la "constante des gaz parfaits" et vaut 8,314510 S.I
Remarque : 1 b (bar) = 1. 105 Pa T(K) = T(°C) + 273,15
Comme on peut le voir, cette loi qui décrit aussi les variations de pression à volume constant en fonction de la température ne fait pas de distingo selon le gaz étudié. Aucun gaz n'est donc plus ou moins sensible qu'un autre à la température.
C'était trivial.
Passons au 2)
2) Les molécules d'azote (qui composent 78% de l'air) sont plus grosses que les molécules d'oxygene. Le pneu est perméable à l'oxygene mais pas à l'azote (c'est curieux comme ça tombe bien

)... Donc si je gonfle mon pneu à l'air, au bout d'un temps suffisament long, il va se dégonfler et perdre ... l'oygène (c'est la fuite des cerveaux)! Je rajoute en regonflant mon pneu avec de l'air, 20% d'oxygene dans les 20% qui s'étaient dégonflés, soit une teneur totale de 4% d'oxygene pour le pneu (0,20*0,20=0,04). De nouveau, au bout d'un certain temps (mais plus court cette fois ci) mon pneu se degonfle des 4% d'oxygene qu'il contien (perméabilité quand tu nous tiens !). Et je le regonfle, 4x20 = 80, mon pneu contien au bout du troisième gonflage 0,80 % d'oxygene ... Autant dire qu'il est gonflé à l'azote !!!
De là à payer le service ...
