Remise en route d'un 30 CS

[Renzo]

Etape1

Bon il y a un an, en janvier 2005 j'ai trouvé un coupé 3.0CS de 1971 qui dormait au fond d'un garage depuis une dizaine d'année. La dame ne voulait bien sûr pas la donner et en voulait un maximum.

Mais l'auto avait la boite dans le coffre, quelques cloques de rouille, certainement les freins grippés... donc fallait pas la payer trop chère... Mais finalement j'ai craqué au dessus du prix que j'avais fixé car elle était vraiment belle.

Après l'avoir ramenée chez moi on a commencé les premiers travaux sur cette 3.0CS couleur gris polaris. Vu son immobilité pendant 10 ans y avait bien du boulot tout de même.

Première point : la boîte est dans le coffre ! Après analyse la boîte a été déposée en vue de changer l'embrayage. Mais mauvaise surprise, l'embrayage était tellement bouffé qu'il était sur les rivets, ce qui a complètement bouffé le volant moteur qui est à changer !

Donc après avoir trouvé les pièces nécessaires (volant moteur, embrayage neuf et simmer neuf) on se met au boulot.

Etape 1 - monter le véhicule sur le lift avec les moyens du bords


Etape 2 - Inspection du dessous de la caisse. Ouf, c'est sain !


Etape 3 - Enlever le simmer



Etape 4 - Poser le volant moteur récupéré sur un moteur 2800CS en réserve


Etape 5 - Poser l'embrayage (disque-plateau), l'ajuster


Etape 6 - Poser la boîte, poser l'arbre de transmission



Etape 7 - Essayer l'auto. Pas de bol, ça coule l'huile par le simmer qu'on vient de changer !!! La pièces n'était pas adaptée (pourtant fournie par l'agent BMW !). On commande un nouveau simmer en allemagne et le w-end suivant on recommence tout (opérations 6 à 1 puis rebelotte pour les opérations 1 à 6 !!! Enfin ça me fait la main....



VOilà donc pour une première étape de la remise en route. Mais on est pas au bout des surprises.

1ère surprise : on constate ensuite que l'embrayage hydrolique a de la peine à faire son travail... quelque jours plus tard toute l'huile de la pompe d'embrayage a été refoulée dans l'habitacle jusqu'à la pédale d'embrayage... Il faut changer la pompe d'embrayage (cylindre récepteur) et on répare le cylindre donneur. Ensuite on purge le circuit et ça semble aller.

2ème surprise : la boîte remontée il y a maintenant un bruit de roulement dans la boîte Elle fonctionne alors on remet ce problème à plus tard.

3ème surprise, le démarreur est sur le point de lâcher. On le change (pas simple de passer les mains là bas dedans, pas super bien situé le démarreur...). Mais après plusieurs jurons on y arrive et on est content de nous...

4ème surprise le moteur a de la peine à démarrer et il y a des retours d'allumage... mais après qu'il est bien chaud ça se passe mieux.

5ème surprise... les freins. 10 ans sans fonctionner ils se bloquent net au premier freinage et ne dessèrent plus à l'avant droit... On tente de les dégripper. Apèrs on démonte la pompe de frein et on la change car on ne trouve plus de jeu de réparation (coupelles...). On remet de la bonne huile de frein, on purge les freins et il semble que ça coulisse mieux, ouf ! Mais en essai sur route on sent que ça freine pas la même chose à gauche qu'à droite, donc encore du boulot.

6ème surprise la sortie du pot arrière a été arraché Il n'est pas pourri, alors on décide une réparation maison et on bricole une soudure qui semble faire l'affaire temporairement du moins.

7ème surprise la pompe a essence se met à pisser l'essence... pas étonnant après 10 ans de repos. A changer prochainement.

8ème surprise la pompe à eau se met à pisser... il faut la changer. On profite de nettoyer le radiateur et de changer le thermostat.

En résumé il me restait alors, encore à :

1. change la pompe à essence
2. régler les retours d'allumage à froid
3. terminer les freins
4. changer la trappe à essence (cassée) et le rétroviseur (pas d'origine)
5. refaire la peinture sur les ailes avant (cloques de peintures)
6. dégripper les moteurs de vitre électrique
7. voir le problème du roulement de boîte
8. Et quelques petits détails comme changer les câbles d'allumage...

Du boulot en perspective. C'est fou ce que l'inactivité peut provouer sur un véhicule ! Il faut ROULER, ROULER, ROULER et encore ROULER toujours !!!!

Etape 2

Voilà après plusieurs mois de status quo, il est décidé de s’attaquer à poursuivre la remise en état de ce coupé 3.0CS gris polaris de 1971… Entre temps je l'ai faite rouler de temps en temps.

Mon ami Touring (présent sur ce forum) toujours à la recherche d’un projet mécanique est partant pour venir me filer un coup. Il n’a pas hésité à parcourir 300 km aller-retour dimanche 15 janvier dernier pour me rendre visite en Valais et s’attaquer à ce projet que l’on va faire ensemble.

Programme de la journée :

-mise en route
-contrôle des compression
-essai sur route
-démontage des pinces de frein

En cours de journée une bonne choucroute bien garnie avec de bons breuvages locaux pour nous donner des forces… En fin de journée, il repart avec les 4 étriers de freins sous le bras.

Mise en route le matin :




Contrôle de la pompe à essence :




Démontage des étriers :










De mon côté, lundi je continue la tâche.

-Nettoyage des intérieurs d’ailes
-démontage des disques de freins et rectification
-démontage du cache de bas de caisse et constatation des dégâts
-ponçage des bas de caisses et des flans d’ailes cloqués
-application du produit traitant la rouille « Tanik »


Nettoyage de l’intérieur des ailes, y a du boulot :




Grattage des cloques de rouille sous la peinture :




Devant le constat je décide de poncer proprement autour :






De même de l’autre côté, y compris les bas de caisse (derrière le cache enlevé) :




Après analyse, la tôle entre la porte et le passage de roue est perforée par plusieurs endroits, d’où les cloques sous la peinture. En agrandissant le trou je sors un kilos de terre pris entre la tôle extérieure et intérieure, d’où la rouille qui perçait !

Devant ce constat je décide de faire un point de situation depuis l’intérieur. Le déshabillage des garnitures et des tapis laisse présager du travail… Faut dire que ces autos étaient terriblement mal protégées contre la rouille, à vrai dire elles n’étaient carrément pas protégées !

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De son côté Touring s’affaire à démonter les pinces de freins et à la nettoyer, pendant que je passe commande sur le net pour acheter les pièces nécessaires en Allemagne. Du coup je profite de commander d’autres pièces qui pourront m’être utiles par la suite…

Etat des pinces :










Après un bon nettoyage (merci Touring, super boulout !!!)








Voilà actuellement en attente des pièces de réparation des pinces de freins nous ne faisons rien. Mais il faudra encore songer à :

- contrôle de l’allumage et remplacement des vis, condensateur et bougies.
- Traitement de la rouille et passage en peinture
- Nettoyage intégral de l’intérieur et traitement du plancher.
- Démontage et graissage des moteurs de vitres électriques

Après quoi nous pourrons envisager de présenter l’auto à l’expertise en vue de son immatriculation en vétéran. Mais le chemin est encore long, mais passionnant !

Encore un grand merci à Touring pour son aide et ses précieux conseils !

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Pour féliciter renzo
c'est ici

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Voilà d'autres news des étriers de freins...

Voila le système de Touring pour sortir les pistons, il a modifié l’embout d’une seringue pour remplir les boites de vitesse, a mis du liquide ou de l’huile et hop les pistons sont venu tous doucement.

Bon pas facile, car faut qu’ils sortent en même temps, car dès qu’un piston est dehors et bien le liquide ne sort plus que par là.

Donc s’il y en a un qui sortait plus que les autres il fallait utiliser un serre-joint pour le retenir... malin le Touring !!!




Voilà les étriers arrière, Touring a enlevé les vieux joints intérieurs, nettoyé les cylindres et enlevé la rouille superficielle. Ensuite une peinture antirouille zinc qui résiste aux hautes températures en protégeant les cylindres propres et les entrées de liquide de freins (arrivée et purge), ensuite il restera à passer une peinture de finition grise métal haute température.


Touring a également nettoyé les pistons, le petit diamètre ou il y a l’appui des plaquettes était bien rouillé, une fois bien enlevée, il a fallu protégé le piston avec du scotch et peindre avec l'antirouille haute-température.

Comme a l’origine.

Il faut remarquer que nous avons décidé de ne pas séparé les étriers, pour la simple et bonne raison qu’il n’est pas recommandé de le faire s’il n’y a pas de fuite (une fois séparé, c’est très fréquent d’avoir des fuites a ce niveau même avec des joints neufs).

De plus il faut changer les vis si on les sépare.




Les avants toujours en phase de nettoyage




La suite dès que le kit de réparation arrivent….

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Après plusieurs heures de travail voilà le résultat... des étriers suite et fin :

Ici c'est les étriers peints de la fameuse couleur argentée comme sur des pinces neuves (elles sont presque neuves d'ailleurs !):


Etriers avant et arrière prêts pour le montage, avec graisse de montage ATE, set de réparation, les ressorts de plaquettes, goupilles sont nettoyé et peinte et purgeurs nettoyésd’ailleurs il y en avait un complètement bouché !!



Ensuite, préparation d’une cale de 20° pour positionner les pistons arrières, car les pistons doivent être rentrés selon un angle bien précis :




Montage des pistons arrière avec la cale de 20°…et mer… en voyant les images du manuel de réparation, le constat est dur… En fait les 20° c’est de l’autre coté, coté fixation ! Ben reste plus qu’à recommencer les arrières !!



Voilà ce que ça donne après avoir corrigé le tir… :



Voici maintenant le résultat des AVANTS :



Aller une petite pour la fin, histoire que le travail était bien nécessaire… :

Avant



Après :



Voilà la suite avec le remontage des pinces sur la voiture…. Pour bientôt…

Donc Bravo à Touring qui s'est investi pour ce beau travail et du coup, mille merci...

bon après de si longs mois sans nouvelles voici quelques étapes d'avancement, même si on est encore un peu loin de l'objectif...

Février 2006 : remontage des étriers de freins

Après l'excellent travail de Touring qui a complètement révisé les 4 étriers de freins il s'agit maintenant de les remonter, de mettre du liquide de frein et de purger le système. Ensuite de quoi on va tester le freinage et là oh stupeur l'auto tire toujours d'un côté... Pfff, là mon père, me suggère de regarder du côté des flexibles car lors de la purge il lui avait semblé qu'un purgeur (à l'avant) donnait moins que les autres. Sur cette pince, on déconnecte donc un flexible de frein et en pressant la pédale le liquide ne sors pas ! Le flexible était donc bouché et la pince en question ne freinait donc que partiellement (la pince avant à 4 pistons) d'où le fait que le véhicule tirait d'un côté au freinage. Après un ou deux coups de pédales le bouchon lâche et tout rentre dans l'ordre. On reconnecte le flexible et là nouvel essai qui s'avère concluant. Le véhicule freine droit ! Yes !!!!





Mars 2006 : démontage de l'intérieur

Les freins étant OK, je me décide à m'attaquer à l'intérieur. Je commence par enlever les sièges AR et le siège passager. Ensuite les moquettes sont retirées, les garnitures de portes AV et les garniture AR. De voir ce goudron sur le plancher, ça me plait pas trop... je me décide donc à tout gratter à la spatule... afin de faire apparaitre la tôle que je repeindrait par la suite en couleur carrosserie. Je ne remettrai pas de goudron mais laisserai la carrosserie direct sous les moquette. De toute façon je suis habitué aux anciennes et l'insonorisation ne m'importe guère.











Le plancher est en bon état hormis un trou dans l'angle avant. Par contre l'intérieur des montants AV (sous le tableau de bord à l'avant des portes) est piqué, mais en superficie seulement. Là dedans difficile de nettoyer, mais j'y appliquerai un produit traitant la rouille. On remarque qu'il n'y a aucune protection antirouille là dedans et on a juste la tôle avec un léger apprêt dessus. C'était fait comme ça à la fabrication de ces coupés qui n'étaient même pas protégés contre la corrosion.











Etant à l'intérieur, on profite de contrôler la partie électrique, de dégripper les moteurs de vitres électriques, de changer le contacteur des warning défectueux. Parallèlement on s'attaque au chauffage et à la ventilation qui ne foncitonne pas. Le moteur de ventilation est mort. On s'attarde donc à essayer de le dégripper mais il est grillé car il a certainemetn dû gripper. On puise donc à nouveau dans le stock de pièces... quelle chance d'avoir de la pièce, surtout pour des petites pièces comme des interrupteur et contacteurs.... On remplace aussi le réservoir de lave-glace percé, et là encore on pique une pièce dans le stock...


Août 2006 : démontage de la face avant

enlèvement de la calandre avant, des feux avants, cligotants afin de contrôler et nettoyer les cavités des feux. Un peu de rouille très superficielle qu'il conviendra de poncer et de protéger avant d'y appliquer une couche de peinture.





Septembre 2006 : on s'occupe du système de refroidissement

La voiture ayant une fâcheuse tendance à chauffer, on s'attaque au contrôle du circuit de refroidissement. Démontage du radiateur, thermostat et enlèvement du système du ventilateur "débrayable". Ce dernier sytème semble très fragile... En fait l'hélice rouge est "libre" lorsque le moteur a une température normale. Lorsqu'il atteint une certaine température, sous l'effet de la dilatation un mécanisme embraye l'hélice qui se met à tourner au même rythme que la pompe à eau, chassant ainsi l'air chaud vers l'extérieur, tout en prenant de l'air plus froid de l'extérieur.

Notre problème se situait à ce niveau car l'hélice ne s'embrayait jamais. Nous avond donc changé une partie du mécanisme (j'avais des pièces d'occase)









Après avoir remonté le tout, on remet le circuit d'eau en fonction en remplissant le circuit et en purgant le système grâce à la vis de purge. Après quelques test l'hélice fonctionne bien, mais il semble quand même que la température monte assez vite comparé à d'autres CS que je possède. Bref, elle n'atteint pas le rouge et donc on estime le travail terminé de ce côté là, d'autant plus que les tests étaient faits sans que la voiture ne roule à grande vitesse.










Voilà donc la situation en ce moment. J'ai fini de gratter le plancher côté passager et c'est beau de voir la tôle nue brillante et propre... Il va falloir que je m'attaque ensuite au côté conducteur et à l'arrière, avant de souder une tôle à l'avant du plancher et de tout repeindre et remonter l'intérieur.

Restera ensuite à amener le véhicule en carrosserie pour les retouches peintures, puis de remonter les feux.


Octobre 2006 : encore la boite pfff !!!!!!!

La boite que j'avais remonté en début d'année avait un terrible bruit de roulement que je me décidais à corriger... Ayant des boites d'occase en réserve il me suffisait de la remplacer...

Il me fallait donc la redescendre une nouvelle fois après l'avoir déjà fait lors du changement du simer... Rôdé le processus a donc été très rapide. Descente de l'échappement, descendre boite, changer le flector de boite qui lors de l'opération s'est cassé en 3 !!, puis remonté la boite et l'échappement. Ensuite un essai en retenant son souffle et ouf, la boite est parfaite, aucun bruit et tous les rapports passent nickel.

Voilà j'aimerai bien avancer plus vite, mais va falloir que je sois patient... à côté je prépare d'autre projets dont la sortie d'une 3.0CS automatique blanche dans un super état ou encore la préparation d'une 3.0CS pour un usage "piste"...

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Voilà quelques jours de congé et loccasion de me remettre au travail sur ce coupé CS.

Je me décide à mattaquer à lintérieur et notamment les planchers. Car sil y a bien une chose dont jai horreur cest bien ces plaques de goudron qui recouvrent le plancher et qui favorisent la corrosion du plancher depuis lintérieur. Lobjectif est donc de les virer et de vérifier, voir traiter par la même occasion les planchers en fonction de létat que je découvrirai sous ce goudron.

Voilà il est 8h du matin, il faut -5° dehors et à peine 2° dans latelier, mais jaurai bien vite de quoi me réchauffer Pour commencer, une partie des garnitures intérieures ayant déjà ôtées dun précédent travail, il me reste plus quà enlever quelques morceaux de moquettes, de retirer la console centrale et denlever le siège conducteur. Ces opérations se passent rapidement étant donné que tout a été posé simplement et aussi quil ny a pas de superflu à enlever.

Une fois lhabitacle quasiment vidé et les pièces soigneusement rangées, les choses sérieuses vont commencer et là je me prépare à virer tout ce goudron qui faisait office dinsonorisant. Mais ce sera pas tâche facile pffff quelle galère Si seulement il se décollait dun coup ça aurait été magnifique, mais non au lieu de ça la moitié de lépaisseur de goudron reste collée sur le plancher. Il faut donc y aller à la spatule et gratter chaque centimètre carré après lautre ! En plus comme cest pas plat partout et quil y du relief, ça complique bien la tâche

Il faut donc sarmer de patience et de courage pour ce travail de fourmi très pénible qui prendra quelques dizaines dheures. Du coup en grattant je me disais que cétait vraiment des abrutis davoir posé ça à lépoque ;-) tout en sachant bien sûr que cétait pour améliorer le confort. Mais à vrai dire le confort je men fout !

Bref, jy vais méthodiquement en commençant par lespace le plus grand, c'est-à-dire les planchers AV. Ensuite je passe tout à larrière du véhicule à lemplacement des sièges AR et pour finir il me reste lemplacement des jambes des passagers AR.

Après avoir vaillamment gratté la couche de goudron, il me reste à enlever les résidus et la peinture pour enfin voir apparaître la belle tôle argentée. Que cest beau ! Pour y arriver jai pu me servir un outil électrique, ce qui facilite le travail...

Le plancher mis à nu me permet de constater quil est plutôt très bien conservé et quil ny a quun peu de rouille superficielle qui pourra être traitée sans trop de soucis. Il y a juste à lavant gauche et droite du plancher un petit trou de rouille qui sera découpé et ressoudé par un professionnel. Jai également trouvé sous les sièges AR pas mal de résidus de terre qui au fil des 30 années de service sy sont retrouvé très certainement projetés par les roues AR. Avec un peu dhumidité cest le cocktail idéal pour la corrosion !

Voilà jai bien dégrossi la chose, mais jai encore pas mal de boulot pour poncer tout le plancher à la tôle avant de le traiter contre la rouille et de lui passer une belle couleur grise que lon pourra admirer juste en soulevant les tapis, étant donné que je ny mettrai pas de plaques insonorisantes.

Voilà cest du boulot, mais le résultat fait plaisir à voir et est encourageant pour la suite La suite cest justement de terminer lintérieur, le remonter et damener lauto en carrosserie pour un peu de tôlerie et quelques finitions peinture, après quoi elle devrait pouvoir (enfin) prendre la route !


Avant de commencer :




On commence par lavant droit, puis à gauche :











Au tour de la banquette AR :









A lemplacement intermédiaire :





Les petits trous à langle du plancher AV droit et gauche :

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Voilà après plusieurs mois de status quo, quelques jours de vacances m'ont permis de bien avancer sur le projet 3.0CS.

Pour commencer j'attaque la suite de la séance de grattage des planchers. Cette fois-ci j'y arrive enfin à virer tout ce goudron. Là les planchers apparaissent vraiment en très bon état avec quelques endroits piqués mais facilement nettoyables et traitables. Après avoir bien enlevé le goudron à la spatule, je me suis servi d'une brosse nylon pour aller jusqu'à la tôle. Je suis très satisfait du résultat.

Voici quelques photos.









Après avoir bien dégagé les planchers j'ai procédé au traitement de l'intérieur des montants d'ailes AV. Après que le traitement ait bien agi (3h minimum, j'ai laissé 24h) j'ai peint l'intérieur des montants d'ailes AV. Le résultat est très satisfaisant, mais je n'ai pas pris de photos.

Voilà, il est temps maintenant de s'attaquer à la tôlerie qui consistera à :

1. Réparer l'aile avant gauche et droite
2. Réparer le bas de caisse arrière gauche et droite
3. Réparer un bas de porte droit

Avec l'aide d'un ami carrossier on commence par découper et former les morceaux de tôles qui nous seront nécessaires. Ensuite on coupe à la disqueuse les éléments à remplacer. On nettoie ce qu'il y a derrière, on traite au Tanik puis on ajoute un produit spécial de protection adapté à la soudure.

Voici donc pour commencer les étapes qui concernent la réparation de l'aile avant gauche.

Situation initiale :


On découpe :


On contrôle l'état de la structure derrière : de la rouille en surface mais parfaitement saine ! :


On nettoie le dedans de l'aile :


On traite et on applique ensuite la produit spécial protecteur adapté à la soudure (température) :


On met aussi de ce produit à l'arrière de la tôle :


On commence à souder :


La soudure est terminée :


Reste plus qu'à meuler les points de soudure et étamer ensuite la soudure à l'étain :



Voilà donc pour la première partie.

Passons maintenant à l'arrière du bas de caisse gauche. En apparence le bas de caisse semble pas trop mal, avec quelques petits trous de rouille... mais au dos de la tôle la rouille est bien présente et on constatera que le changement était plus que nécessaire. En plus la structure qui se trouve derrière le bas de caisse commence elle aussi à piquer.

Un bon brossage, un traitement au tanik et un recouvrement du produit de protection est donc au programme avant de souder la tôle de remplacement du bas de caisse formée directement sur l'établi à partir d'une tôle plate. Il se débrouille bien mon ami.

On découpe :


Ce qui se cache derrière la tôle de bas de caisse :


Après nettoyage, on traite et on protège :


On soude la tôle de réparation :


On meule les soudure puis on étamera à l'étain :




On passe maintenant du côté droit et on s'occupe du bas de porte.

On découpe :




On ajuste :


On nettoie, traite et protège :


On soude :




on en parle
ICI

[manuz1]

Bon on passe à la suite avec la réparation du bas d'aile avant droit.

L'état initial :


Après la découpe :



Après traitement :


On forme la tôle de remplacement et on soude les deux parties ensemble :


Meulage des soudures :


On donne la forme légèrement arrondie :


Protection de l'arrière de la tôle :


Pointage :




Soudure terminée :


Reste à meuler les soudures et étamer à l'étain.

oui oui il soude au MIG. Il se débrouille vraiment très bien. Aujourd'hui on a encore avancé un peu. Après étamage ça donne vraiment bien, comme si la tôle était neuve !

Pour commencer on fini de bien meuler les soudures :









On applique une pâte spéciale qui va faire que l'étain va tenir :


On chauffe le tout avant d'essuyer les zones qui vont recevoir l'étain :


On applique l'étain :


On travaille l'étain à chaud afin qu'il étanche la soudure et applanisse les irrégularités :


Et voilà le résultat :


On lisse le tout à la ponceuse :


Et voilà le travail :


On a procédé de même pour les autres endroits, à savoir les bas de caisses AR gauche et droit, le bas de porte droit et le bas d'aile avant droit.

Le résultat est magnifique. Nous traiterons par la suite les intérieurs avec une cire spéciale.

merci, c'est un plaisir de partager ce que je vis et c'est encore mieux si c'est instructif, ne serait-ce que pour une seule personne !

Voici le résultat sur la partie arrière du bas de caisse gauche :


Et l'état actuel sur le bas de caisse arrière droit :


Le bas de porte droit a aussi été étamé mais je n'ai pas de photos. Le résultat est superbe.

La tôlerie côté gauche est quasiment finie :