J'ai commencé par une bonne vieille 4L de 1983. Modèle GTL (le luxe

), avec un moteur 1100, des vrais sièges en tissu, et des jantes de R5 GTX pour la tenue de route... on passait du 135 de large avec les jantes d'origine à... 145 mm ! Et ça frottait.
Je l'aimais bien, mais elle était pourrie : on voyait la route à travers le plancher, la couleur était plus près du rouille que du bleu, les essuie-glace et/ou les phares s'arrêtaient quand il pleuvait, les serrures avaient été forcées un nombre incalculable de fois (d'ailleurs, je la laissais ouverte en permanence)... C'est ma mère (qui elle-même la tenait de sa mère) qui me l'a donnée. En 7 ans qu'elle l'a gardée, elle n'a jamais fait une vidange. Et bien quand je l'ai emmenée à la casse, à un kilométrage inconnu (elle a fait ses 3 ou 4 derniers contrôles techniques avec le compteur bloqué à 93 000 kms), elle démarrait au quart de tour. C'est dit, quand j'aurai de la place pour la garer, je reprendrai une 4L.
Et puis j'ai eu (1 mois) une Samba, dans laquelle son proprio avait mis un moteur de Visa Challenger (le même moulin que la 104 ZS). 90 ch pour 700 kgs, c'était marrant. Mais ça tétait.
Puis viennent deux 309 GRD (une phase 1 et une phase 2), increvables. Rustiques, poussives (surtout la deuxième, qui a hérité d'une boîte de 405, après la casse de la sienne... 200 en descente, mais 60 en montée), et solides.
La suivante a été une Astra 1700 turbo D. Plus confortable (ma première voiture avec direction assistée), plus puissante (85 ch), et, malgré une réputation peu reluisante, un moteur Isuzu fiable. Je l'ai cassée deux fois. La deuxième, je l'ai vendue en l'état à un jeune du 95. Elle pourrit aujourd'hui près d'une gare, à Epinay, ou à Saint-Denis, je ne sais plus...
Ensuite, je me suis vautré dans le luxe, avec une Laguna 2L, bien équipée (rétros électriques, clim auto, intérieur velours, ordinateur de bord qui parle...). Très confortable, puissante (115 ch... Ma première bagnole de plus de 100 bourrins), pas trop gourmande... Dommage que l'électronique soit si peu fiable. La goutte d'eau qui a fait déborder le vase a été le panneau de clim. Allez hop, bon vent.
Vient ensuite ma préférée. La Golf cab. 1800 carbu, 90 ch... Pas énorme, mais j'avais oublié à quel point un moteur à carbu pouvait être jouissif. Pas de calculo, pas d'électronique, pas de limiteur (enfin si, un rupteur), pas d'aides à la conduite...
Et un cabriolet, ça se savoure. Été comme hiver, quand il faisait beau, j'allais bosser cheveux au vents, avec un sourire jusqu'aux oreilles. On se surprend à rouler pépère, en évitant les autoroutes, rien que pour profiter du moment. Par contre, il fallait surveiller de près la consommation. Le double corps avait une fâcheuse tendance à se dérégler.

C'est dit, quand j'aurai de la place pour le garer, je reprendrai un cab.
On passera rapidement sur l'Astra n°2. Une bonne citadine (1400 16 soupapes de 90 ch), sans histoires, mais le moteur, à puissance "identique", ne tient pas la comparaison, face aux 90 fringants étalons de la Golf. Et en plus personne n'en veut. J'essaie désespérément de la vendre, depuis que j'ai la BM, mais sans succès...
Et enfin, ma dernière acquisition, la 328i.

Faut que je refasse des photos de la voiture avec ses jolies roulettes...