Voilà donc après une semaine de stand by me voilà vendredi 20 juillet à reprendre là où j'en étais resté sur le véhicule.
Programme de la journée : changer toutes les durites d'essence afin de mettre en marche la mécanique.
Cela peut paraître simple en apparence, mais prendra au final un certain temps.
Pour commencer je vidange le réservoir. L'essence est d'un jaune très foncé, mais propre, c'est à dire sans dépôts. Ensuite j'ouvre le réservoir (bouche de 12 cm de diamètre) afin d'inspecter l'état de l'intérieur. Là très bon signe le réservoir est d'une brillance remarquable. Aucune trace de corrosion.
Je commence par m'occuper de la pompe à essence située à l'arrière du véhicule. Pour changer plus facilement les durites je descend la pompe à essence, en profite pour lui donner un coup de nettoyage puis la remonte avant de raccorder le résevoir et la conduite de retour d'essence.
Ensuite je me suis attaqué aux tuyaux du devant et là pas le choix il faut démonter le collecteur et les pipes d'admission car les tuyaux d'essence s'y trouvent cachés, notamment ceux qui vont sur les injecteurs (ils mesurent pourant 3-4 cm !!!).
Voilà après avoir tout changé (au final 3 mètres de tuyaux quand même !) il est temps de remonter le collecteur et les pipes d'admission.
Voilà tout le système en place pour un premier essai de démarrage. Le coeur commence à battre un peu plus fort...
Je commence par amorcer le circuit d'essence en donnant quelques coups de contact répétés. Tout est prêt pour le grand moment qui va suivre. Je retiens mon souffle...
Un premier essai et je sens le moteur qui veut démarrer. L'allumage est bien présent. Ensuite deuxième essai immédiatement après et là le moteur se met à tourner, cafouille l'espace de 5 secondes puis se met à tourner de lui même au ralenti. Et là un immense sourir m'a envahi !
hé hé, OUI ELLE TOURNE !!!!!
Bonsang, c'est fabuleux ! J'y croyais pas, j'étais sûr qu'elle allait pas démarrer car avant de changer les durites elle avait jamais fait mine de vouloir démarrer. Certainement qu'avec les durites poreuse la pression d'essence n'était pas bonne.
En tout cas elle fait un bruit sublime et semble tourner comme une horloge ! Normal le moteur aurait 4000 km selon le propriétaire et cela est tout à fait plausible vu l'état de propreté du moteur, aucun trace de gras et une vue de l'arbre à came et des culbuteurs à l'état de neuf au travers du trou de remplissage de l'huile.
Ce moment est magique et on la laisse tourner gentiment pour la faire monter en température. Une petite purge du système de refroidissement pour faire évacuer l'air qui s'est installé après avoir complété le circuit d'eau.
Ensuite, contrôle du niveau de liquide de frein qui est juste en dessous de la sortie pour le cylindre d'embrayge. On complète le niveau, purge du cylindre récepteur et test. La fourchette d'embrayage se déplace correctement, la butée aussi et le plateau se comprime. Donc de ce côté là, ça fonctionne, mais toujours impossible de mettre une vitesse comme s'il n'y avait pas d'embrayage.
Comme le mécanisme d'embrayge fonctionne parfaitement il s'agit soit du disque collé contre le volant moteur, soit du disque grippé sur les canelures de l'arbe de boite. On décide de la sortir quand même et on la démarre vitesse dedans. Je fais ensuite des tours de hangar en première en donnant des à-coups à l'accélération pour essayer de faire décoller le disque, mais rien n'y fait. J'essaie aussi en marche arrière mais sans plus de succès.
Enfin, quel plaisir de rouler avec, même si ce n'est qu'en première. L'assise est parfaite dans ces baquets, on a le volant bien en main et le bruit du 6 en ligne est plus qu'envoutant !
