Remise En Route D'une Neue Klasse 1800, Une Bmw 1800 De 1964 Par N

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manuz1
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Remise En Route D'une Neue Klasse 1800, Une Bmw 1800 De 1964 Par N

Message par manuz1 »

Bonjour à tous.

Difficile de trouver trace de 1500-2000 TISA parmi les voitures des amteurs qui se rassemblent ici nombreux. Aussi je vous présente ma BMW 1800 de 1964, en pleine opération à coeur ouvert avec moteur et boîte sur l'établi. Le tout, dans une grange, comme il se doit !

Si quelqu'un ici possède, entretient ou restaure une berline Neue Klasse similaire, merci de me faire signe.

J'ai par exemple cru voir passer l'histoire de l'acquisition par l'un d'entre vous d'une 2000 Tilux (ou TILUX, celle-ci ?) habillée d'une robe argent. Mais impossible de retrouver la page...

Je me souviens notamment de planchers et de bas de caisse juste tachés de rouille, comme la mienne. Et je sais déjà ce que je voudrais demander à son heureux propriétaire : quelles mesures a-t-il prises à cet endroit-là ?

Merci d'avance.

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Ce cliché illustre l'auto quelques heures après son acquisition en décembre 2005.
La calandre a subi une tentative de "modernisation" par l'ancien propriétaire au cours
des années 70. Ce qui explique ce voile de peinture noire, assez soigné soit dit en passant.
Un détail à revoir.

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Vue du tachymètre avec kilométrage interrompu à la fin des années 1970.

Le démontage du moteur tendra par la suite à corroborer ce chiffre.
Une paille pour un M10 bien entretenu !

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Une petite montre élégante trône entre le tachymètre (à gauche)
et le combiné d'instrumentation (à droite).
Le compte-tours était installé à l'emplacement de la montre contre un supplément.
Ce qui explique l'une des critiques de l'époque : le compte-tours est trop petit !



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La planche de bord avant son lessivage.
Intacte à une large fissure près, due au soleil du désert.

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Comme il se doit, le volant arbore l'ancien logotype.
Avec lettres à empattement.
Une typo dessinée à la naissance de la firme, abandonnée au cours de l'année 65 si je ne m'abuse.
Juste après l'assemblage de mon auto !

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Une vue de l'arrière, avant nettoyage.
Notez les petits feux, du tout premier type tel qu'apparu sur la 1500 de 1961.

Vous noterez leur forme, leur fabrication en métal, leurs deux coloris rouge et blanc
(les clignotants oranges sont plus tardifs) et leur vitrage mixte verre/plastique.

A noter aussi : la platine d'identification du modèle qui reprend l'ancien logotype.

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Le gros point faible de l'habitacle, une sacrée colonie de moisissures.
Si quelqu'un possède une recette pour m'épargner le fastidieux lessivage au Cif,
je suis preneur.



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Et maintenant, pour le plus grand plaisir des enfants comme des grands,
voici le fameux filtre à air à bain d'huile.
Pour commencer, l'élément filtrant. Vu sous toute ses coutures.

A suivre, plus bas, la gamelle qui le contient.

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La gamelle, contenant l'élément filtrant à bain d'huile. (Vue du verso)

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Voici ce que me disent les gens de Walloth au sujet de ce filtre à air à bain d'huile, dont ils n'ont aucune trace dans leur documentation :


Dear Sir,

this kind of air filter was used in Mercedes-Benz Diesel cars (like the
200D W114 series) of the 1960´s,

but not in BMW cars.

May be you can find out more about it from a Mercedes specialist.

If you have any questions please contact us.

Best regards

Albrecht Walloth
Dipl. Ing. Albrecht Walloth u. Alexander Nesch GbR
im Ohl 69
D-59757 Arnsberg
Phone: +49 (0) 2932 - 700020
Fax: +49 (0) 2932 - 8 39 15
Email: info@wallothnesch.com
Internet: www.wallothnesch.com

------------------------------

Je dois faire un aveu : le terme d'adaptation me gêne, parce que je n'aime pas l'idée que ma voiture n'est pas 100 % d'origine (péché d'amateur d'anciennes, hein !).

Et puis je persiste : l'intégration est vraiment trop bonne pour laisser penser à une adaptation versant dans le bricolage.

Adaptation demandée officiellement par l'importateur ? Plus probable.

Equipement spécialement étudié par l'usine mais dont Walloth et les autres auraient perdu toute trace ? Alors là, oui. Sans doute.

Et puis, il n'y a qu'à voir mes photos et l'allure du sommet du boîtier de filtre à air : de l'extérieur, il a l'air en tous points similaire à celui, conventionnel, qui contient un filtre sec, et que l'on peut trouver représenté dans les catalogues de pièces détachées.

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L'une de mes premières tâches :
stopper la progression de la rouille dans le fond de la malle.
Ici, autour du réservoir, démonté pour l'occasion.
Il contenait encore 4 ou 5 litres de super, avec cette
odeur caractéristique tout droit sortie de mon enfance
du supercarburant V80 Rose. Hum !

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Je n'ai pas pu résister.
Alors que la remise en route n'est pas achevée,
je n'ai pas pu m'empêcher de commander le cerclo
enjoliveur en aluminium poli qui me manquait sur les
quatre jantes.

Sur ce cliché, je l'associe pour la première fois aux enjoliveurs
assiette en acier chromé d'occasion trouvés sur eBay.

Les plus attentifs d'entre-vous remarqueront le logo BMW "moderne"
au centre... C'est qu'il est quasiment impossible de trouver l'ancien
logotype avec lettrage à empattement !
Si vous en voyez passer, je suis preneur !

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Vous avez reconnu ?
Oui, c'est une commande de boîte de vitesses...
Depuis, tout a été nettoyé.
Et les fameuses bagues de Nylon sur l'axe de levier ont été
remplacées. C'est merveilleux de constater la disparition
de l'horrible jeu qu'il y avait à l'origine !

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Début de démontage.
On commence par une inspection de la distribution
dans l'espoir de déterminer la cause du blocage du vilebrequin...

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Acquisition.
Les moments tragiques !

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Voilà ce qu'on appelle un piston gommé. Ou alors, je ne m'y entends pas !

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Le réservoir tout juste extrait de l'auto.

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Le pourtour du réservoir, dans le fond de la malle, est naturellement corrodé.
Mais il s'agit là d'une corrosion raisonnable pour l'âge et le type de l'auto.

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Cliché de famille.

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Formidables ces photos de la voiture en pleine action.
Elle prend un sacré roulis dans les virages.
Ah, nostalgie ! Quand tu nous tiens...
Non vraiment, si un jour tu avais l'occasion de retrouver et de scanner ces photos, ce serait avec plaisir et grand intérêt.

Tout autre sujet : je me dois d'ajouter mes félicitations pour la maestria avec laquelle tu as représenté ta B9 sur ton site. Une telle touche (associée à une telle signature) sont le signe d'un illustrateur professionnel, n'est-ce pas ?

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Vues du coffre avant l'achat.

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Vue du moteur tel qu'il se présentait le jour de l'acquisition.



Je poursuis les épisodes de la remise en route de cette
NK 1800 de 1964 (type 118).

A l'automne dernier, j'en suis arrivé au remontage de la distribution.
Chouette, ça avance bien m'étais-je dit...

Sauf que des fois, les gars, eh ben Walloth u. Nesch se trompe.
Si, si.

Et lorsque tu ne peux consacrer un peu de temps à ta voiture que tous
les trois mois, eh bien tu piques une crise lorsque toutes les fournitures
ne sont pas rassemblées sur l'établi.
Surtout en plein week-end...

Ainsi donc, tout a commencer avec le montage
d'une chaîne de distribution et d'un guide tous neufs.

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Avant cela, bien entendu, remontage
de la pompe à huile et de la chaîne d'entraînement.

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Au bout d'une heure et après maintes tentatives désespérées,
il faut bien se rendre à l'évidence : je suis incapable de remettre
en place la chaîne. Ou, plutôt, incapable d'emboîter sur son flasque
le pignon d'arbre à cames. Hum !
Quel incapable !

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Et puis, tout d'un coup, le doute.
Et si je m'entrainais avec l'ancienne chaîne, pour voir.
Et là, miracle (catastrophe plutôt !), le pignon tombe en place du premier coup !

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Il faut se rendre à l'évidence : la nouvelle chaîne est plus courte.
TROP courte ? Hum...
N'est-ce pas juste un question de tension, la vieille se serait allongée (???).

Eh bien, non !
Mises côte à côte, on voit bien que la neuve est plus courte.
Comptez les maillons : 47 contre 48 ! Aïe !

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On dit quoi ?
On dit : "merci le préparateur de commande Walloth !"

J'ai finalement exigé que Walloth me remplace gratuitement cette chaîne trop courte.
Bizarrement au téléphone, je me suis entendu dire qu'ils ne comprenaient pas car
ils ne voient pas à quel modèle peut bien correspondre cette chaîne plus courte d'un maillon...

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Oui, heureusement j'ai reçu la bonne chaîne.
Cet épisode remonte à octobre et j'ai pu reculasser début janvier.

Deux problèmes persistent :
- le fameux épisode du ressort de tendeur de chaîne qui nous a tant occupés (merci encore !)
- la rupture de boulons du pignon d'arbre à cames que je n'arrive pas à remplacer

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Comparaison entre nouveaux et anciens
maître-cylindre de frein
cylindres émetteur d'embrayage.

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J'occupe mes fins de soirées à poncer et polir le couvre culasse
en aluminium, qui fut recouvert d'une peinture argent qui a mal vieilli.

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Et maintenant, pour ceux qui se laissent
parfois aller au doux frisson du "vieil accessoire d'époque",
voici le porte-clé déniché à Rétromobile le mois dernier.

Comme vous le verrez sur les extraits du manuel de bord en N&B,
il s'agit du porte-clé livré avec la BMW 1500-1800 au début des années 60.

Vous noterez également qu'il s'agit encore de l'ancier logotype BMW,
avec lettres à empattement. Un logo dont les origines remontent
directement à la naissance de la marque, et qui fut modernisé
en 65-66 par l'adoption de lettres "lisses" et droites, sans empattement.

Rare et intéressant, n'est-ce pas ?



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Messieurs.

Vous vous souviendrez de ce post, voici quelques semaines,
où je vous faisais part de mes activité du soir : poncer la peinture
du couvre-culasse en aluminium dans l'idée de le polir jusqu'à un effet miroir.

Voici les photos qui remontent au mois de janvier...

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Eh bien, voici où j'en suis aujourd'hui à la mi-mars,
à l'issue des trois phases de polissage (avec trois types de disques
et trois types de pâte à polir associées).

Rendons hommage à la ALP Diffusion qui vend ce kit à polir.
Et le fabrique sans doute "à la maison", étant donné que les bâtons
de pâte à polir sont enveloppés dans un sac congélation Monoprix !!! :thup:


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Une demande de renseignements qui s'adresse à vous tous, les expérimentés.

Je songeais empêcher le ternissement de cet aluminium poli
en le protégeant sous une couche de vernis à haute température.
Mais Fullozteo m'a déconseillé de le faire en m'expliquant que, sans apprêt, ce vernis
ne tiendrait pas du tout.

Vous comprendrez aisément qu'il est hors de question de passer une couche d'apprêt
(sans ça, pourquoi s'embêter à polir le couvre-culasse, hein ?).
Aussi je me tourne vers vous : pensez-vous que le couvre-culasse va se ternir rapidement ?
Pensez-vous qu'il faut le protéger d'une manière ou d'une autre ?
Et si oui, quel produit recommanderiez-vous ?

Simple lustreur ?
Produit spécial aluminium, genre Abel Auto ou Belgom ?
Un autre produit ?

Merci pour vos expériences.




Quoi de neuf ? Quoi de neuf ?

Eh bien, Messieurs, ça y est !
Le moteur tourne !

Incroyable, n'est-ce pas ?
Je n'arrive pas encore bien à le croire moi-même.

Le lundi de Pâques, j'ai retrouvé le moteur sur l'établi, là où je l'avais laissé.
La boîte de vitesses sous une bâche. Et l'embrayage neuf, tout juste arrivé d'Allemagne.

Le vendredi suivant, l'ensemble moteur-boîte était redescendu et boulonné sur ses supports.
Merci à ceux qui m'ont affranchi sur la manière de façonner un centreur d'embrayage !

Le jeudi suivant, le moteur démarrait et tenait le ralenti.
Victoire !

Avant de vous faire le récit en images des opérations de ces deux dernières semaines,
permettez-moi d'exprimer ma reconnaissance à l'attention de tous les membres du forum
qui m'ont prodigué leurs conseils. Merci à tous ceux qui ont offert leurs enseignements et qui
m'ont fait profité de leur expérience.

Pour une voiture achetée 400 euros moteur bloqué en décembre 2005, le résultat est plus que
satisfaisant. C'est-à-dire : pour un amateur qui n'avait jamais changé un embrayage de sa vie !


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Pour la première fois depuis juillet 2006, moteur et boîte sont réunis.

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Le vendredi après Pâques, un troisième larron vétéran des Simca Flash vient nous prêter
main forte pour descendre moteur et boîte au palan à trois cordes.
Voici l'ensemble juste avant le serrage définitif des silent-blocs supports moteur.

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Voici le résultat fini.
Reste une couche de lustreur sur le couvre-culasse, tout blanchâtre.

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Auparavant, il aura fallu démonter, nettoyer et remettre à neuf le carbu SOLEX :

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Ci-dessous, remplacement du pointeau.
L'élément neuf est quelque peu différent.
Par les cotes comme par la conception.

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Ouverture pour contrôle de la pompe de reprise.
La membrane n'est en rien fendue, quoique un peu sèche et dure.
Comme je dispose d'une neuve dans le kit de réfection du carbu, je la remplace.

Nénamoins, les premières heures de conduite révèleront un creux important
lorsqu'on sollicite un peu fort l'accélérateur... Est-ce à dire qu'il faut laisser
du temps à la membrane pour se ramollir ?

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Pour finir, polissage léger pour donner un peu d'éclat au Zamac.

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Ensuite, ce fut la remise à neuf du système hydraulique de commande d'embrayage.
Pour commencer, l'échange du cylindre récepteur quelque peu cuit...
Il a fallu la pince à griffe pour le retirer. Et son piston est grippé au-delà de toute espérance.

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Nettoyage du filtre à essence incorporé à la pompe mécanique.
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J'ai trouvé un rétroviseur neuf sur eBay Allemagne.
Stock neuf jamais monté.
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Repeint et nettoyé (chaînes et diluant puis multiples rincages), le réservoir
retrouve sa place sur un plancher gratté, traité au Rustol et repeint.
Nouvelle Durit ; nouveau joint en liège pour la jauge.

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Montage du collecteur d'échappement.
La pièce en fonte en 4 tuyaux se termine en une pièce en tôle emboutie à 2 tuyaux.
Laquelle est irrémédiablement percée...
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Montage sur des joints et des goujons neufs.
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Montage du filtre à air repeint.
Les fidèles du sujet NK 1800 se souviendront de nos conversations visant à identifier
ce filtre à air à bain d'huile jamais répertorié par BMW et inconnu chez Mobile Tradition.
Nous avons conclu à une adaptation locale par l'importateur libanais, une adaptation
aux températures et à la poussière des routes du Liban.

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Montage du ventilateur lessivé sur une pompe à eau neuve et un radiateur rénové.

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Puis, enfin, c'est la descente de l'auto sur ses roues (la première fois depuis l'acquisition)
et la sortie de grange à l'air libre.

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on en parle

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Re: Remise En Route D'une Neue Klasse 1800, Une Bmw 1800 De 1964 Par N

Message par manuz1 »

Bon, messieurs, je reviens aux nouvelles.

Les étriers, c'est réglé : impossible de déloger les pistons, même en chauffant et même en utilisant un compresseur.
Evidemment, le voisin s'est proposé d'essayer son vérin hydraulique bon pour redresser les châssis de camion
à une demi-heure de mon départ en vacances, au moment où je me préparais à rejoindre le garage de ma BMW 1800...

Bah ! Quatre jours avant, je m'étais résolu à commander une paire d'étriers reconditionnés...

Voici la suite des événements de la semaine passée.

Contrairement à mes espérances un peu folles, je n'ai pas eu le temps d'achever la préparation au contrôle technique.

Il m'a fallu par exemple cinq purges pour obtenir une puissance de freinage correcte et une consistance de pédale correcte
(maître cylindre, étriers, plaquettes, cylindres et mâchoires neufs).

Puis, j'ai bêtement perdu du temps sur une panne de codes.

J'avais les veilleuses et les phares, mais pas les codes.
Alors j'ai nettoyé pour rétablir la masse ; j'ai injecté du nettoyant diélectrique dans la tirette interrupteur, j'ai testé le relais
ainsi qu'indiqué dans une des fiches 6enligne, j'ai démonté et nettoyé le commodo de l'inverseur codes-phares...
Tout ça pour trouver un fil coupé à l'aurée de la cloison pare-feu.
Le coup classique, j'imagine.

J'ai monté un bout de collecteur d'échappement neuf et cela fait bizarre d'entendre ce moteur pour la première fois
avec une voix non "polluée" par une fuite à l'échapement. C'est beau. C'est une belle émotion.

Vous pouvez voir et entendre cela sur les vidéos ajoutées à ma Blip TV sur :

http://www.blip.tv/file/253724/


Franchement, cela fait plaisir d'entendre le vrai caractère de ce quatre cylindres.
Mais il existe un autre plaisir : je n'ai pas résisté à la tentation de démarrer le moteur
sans échappement, aucun. Quelle musique ! :lol:

A entendre sur l'un des épisodes mis en ligne sur le site Blip TV.


Avec de bons freins et une assurance valide, je me suis risqué sur 300 mètres de route de campagne. :rolleyes:
Et là, mauvaise surprise, je me suis aperçu en passant la quatrième pour la première fois que le rapport saute.

La voilà, la véritable raison de l'arrêt de la voiture en 1979 ! L'ancien propriétaire n'a sans doute pas eu le coeur :wub:
de "jeter" sa BMW, mais pas le courage pour autant d'ouvrir la boîte. Et au cours des trente années qui ont suivi,
le fameux piston numéro 4 qui m'a tant donné de mal s'est gommé...

Bref. Vendredi dernier, j'avais un éclairage, un freinage et un échappement au point, mais il était trop tard pour un
rendez-vous dans un centre de contrôle technique. De toutes façons, je ne serais pas reparti avec l'auto jusqu'à Paris.

J'ai donc décidé de démonter les deux demi-arbres pour les confier à un concessionnaires Vulco qui me montera
des soufflets neufs. Ils en utilisent de spéciaux, ultra élastiques, qui évitent de démonter les joints de cardan.

Dommage, j'ai acheté les soufflets d'origine chez BMW Pozzi voici quelques mois...

Autre truc, à force de faire mes tours d'essai dans le pré et le chemin qui voisinent le garage, un gros jeu
et un cognement sourd sont apparus dans la roue avant gauche.

En la secouant à la main, on voit un jeu qui me paraît excessif dans la rotule en bout de barre d'accouplement.
Et peut-être aussi dans les rotules de direction derrière la roue.

Cela aussi, je l'ai filmé dans un petit format facile à voir en ligne, sur mon site Blip TV :
http://www.blip.tv/file/253724/ :online:

J'aimerais bien que vous y jetiez un coup d'oeil et que vous confirmiez (ou infirmiez)
mon diagnostic : y a-t-il bien un jeu anormal dans cette rotule en bout de barre d'accouplement ?


Je pense que je vais remplacer tout cela. De quels outils aurais-je besoin ?

:huh:

Quelques vues de l'auto, lavée sérieusement pour la première fois...

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Un Neiman sans crasse dans les inscriptions, voilà qui change tout !

Quelques vues de l'auto, lavée sérieusement pour la première fois...

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Un Neiman sans crasse dans les inscriptions, voilà qui change tout !

Merci pour ces compliments !
Et merci de ne pas avoir "lâché le morceau" pour ces photos de TI !

Pour ce qui est du Neiman, c'est typiquement les détails que les autres ne voient pas.
Même moi, je crains de ne plus me souvenir de l'allure que cela avait "autrefois".
C'est pour cela que j'ai résolu de tout photographier.
Je crois d'ailleurs avoir publié une photo du Neiman au début de ce sujet forum...

Pour ce qui est des origines libanaises de l'auto : elle avait été achetée neuve
au Liban par un Français fin 64 qui l'a immatriculée en France en 71.

Effectivement, elle a été repeinte, dans la teinte BMW d'origine "Chamonix Weiss".
On en voit la preuve sur les joints de portières en effet, ainsi qu'à plusieurs autres
emplacements : sur les joues d'ailes notamment, sur les bords d'ailes, dans la malle.

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Etrier d'origine et étrier reconditionné côte à côte :
à les voir, comme ça, on a du mal à dire qui est qui !

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Rénovation des freins arrière.


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Démontage des demi arbres pour remplacement des soufflets.
Vous croyez qu'ils en ont besoin ? Hum ? :wink2:

Retrait du volant de direction
afin d'accéder à l'ultime vis de fixation
de l'habillage en plastique de la colonne de
direction... Histoire de pouvoir sortir, nettoyer
et tester les commodos.

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Re: Remise En Route D'une Neue Klasse 1800, Une Bmw 1800 De 1964 Par N

Message par manuz1 »

Voici maintenant la vue de l'étrier
remplacé en échange standard,
avec le flexible et les plaquettes neufs.

Appréciez l'état de ce pneu Uniroyal qui n'a pas roulé depuis 1979 !

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Ci-dessous, une paire de ces sacrés purgeurs Ate
qui valent cinq euros pièce !
Et ils ne sont pas faciles à dénicher au détail !

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Vue du flexible d'origine, daté de 1977.
La voiture fut arrêtée au cous de l'année 79...

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Changer les plaquettes, c'est facile :
deux goupilles à faire sauter,
deux petits axes à retirer,
un ressort en étoile à ôter.
Et hop !

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La Bête, tapie dans l'ombre.

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Porte-clé et aile au soleil couchant.

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Le logotype au centre du volant,
avec l'ancienne typo abandonnée en 1965.

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Au petit jeu du "avant-après",
la meilleure tactique est celle
de la lessive Saint Marc !

Dos des sièges :

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Sommet des contre portes avant :

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Bas des contre portes avant :

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Entourage chromé du plafonnier :

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La fameuse colle, que l'on dit assez forte pour maintenir Gérard pendu au plafond
par la semelle de ses chaussures, convient fort bien pour assembler
les éclats de la vitre d'un clignotant brisé. La preuve. :P

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Et un feu arrière (avec clignotant rouge, s'il vous plaît !),
ça va mieux lorsqu'il retrouve toutes ses ampoules 6 volts.

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Re: Remise En Route D'une Neue Klasse 1800, Une Bmw 1800 De 1964 Par N

Message par manuz1 »

On va me reprocher de monter avec des chambres des pneus "sans chambre".
Comme pour les 4CV et Dauphine !


Bon, aller !
Exercice de rédaction au retour de congés !
Le chantier a bien avancé... :)

J'ai commencé par remonter les demi-arbres de roue
que j'avais confiés à un pro pour remplacer les soufflets.

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Ensuite, j'ai monté les pneus neufs décrits plus haut, voici quelques semaines :
des Dunlop SP30 en 165/70 R14. Une taille un peu trop basse pour l'allure, mais bon.

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La voiture roulant enfin, je peux l'amener
au-dessus de la fosse des cousins.
Et prendre ces clichés bien éclairés
du train arrière :

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Notez que les soubassements n'ont pas été lavés.
La boue séchée date de l'année de l'arrêt de la voiture, soit 1979 ! :rolleyes:


Ensuite, je débosselle grossièrement le museau
qui avait souffert en avril dernier (lire plus haut).
Mon objectif : donner le dégagement nécessaire à l'ouverture du capot.

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Voici l'auto avec son capot pour la première fois depuis 2 ans !!!

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Ensuite, je me suis attelé au remplacement
des six rotules du train avant.
Le jeu dû à l'usure était bien trop important
pour espérer décrocher tel quel le contrôle technique...

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Et un petit tour dans le pré et dans le chemin voisin
pour s'assurer que l'auto tire raisonnablement droit !
:rolleyes: :thup:

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Avant le départ pour le contrôle technique,
le compteur affiche 84.880 km tout rond.

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Après ça, Messieurs, ce fut la course !
J'avais pris rendez-vous pour l'examen
du contrôle technique le 2 janvier. Soit
quelques jours à peine après cette autre Neue Klasse
du forum, la superbe 1800 TI verte de Manuz1.

Il fallait faire vite. Mais le hasard a fait que j'ai dû
passer une journée entière à chasser les mauvais
contacts et les courts-circuits dans le faisceau électrique.

Qui veut voir à quoi ressemble le verso de la planche de bord ?
Celui qui repère le relais des feux de direction l'emporte !

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En démontant la partie basse de la planche de bord pour la première fois,
j'ai eu la surprise de découvrir un vieil autocollant qui avait dû
glisser hors de la boîte à gants (j'imagine).
Lisez bien (il y a une faute de frappe à repérer).

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Bref. J'ai constaté un évanouissement inexpliquable et soudain des feux de direction
deux jours avant le contrôle. Puis celui des feux de recul. Puis celui du voyant
de charge et de la jauge à essence. Sans parler du moteur de lave-glace grippé
(celui-là, je ne l'avais plus touché depuis l'acquisition de l'auto voilà deux ans).
Et puis il ya ces essuie-glace, particulièrement paresseux...

Depuis, tout est à peu près rentré dans l'ordre, à temps pour le contrôle.
Mais il reste des appareils en panne, dont je ferai la liste plus loin afin de
vous demander des conseils et des pistes...

Ensuite, j'ai remonté le rétroviseur intérieur.
Celui-là même dont le miroir perdait son tain par larges copeaux (lire plus haut)
et pour lequel j'ai fait tailler un miroir neuf chez un miroitier dubitatif.
Un coup de Mirror Glaze de Meguiar's sur le pied en aluminium massif,
et il retrouve meilleur mine !

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Ensuite, j'ai pris soin de remplacer le filtre à essence
que j'avais installé en avril dernier, lors du démarrage
du moteur reconstruit.

Vous voyez le genre de déchets que contient un vieux
réservoir, pourtant récuré à la main avec une paire de
chaînes de tronçonneuse glissées à l'intérieur (lire le détail
de l'opération plus haut).

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Ensuite, j'ai décidé de vider la malle qui me servait de réservoir
de pièces neuves et d'occasion. Je ne pouvais trimbaler tout ça
et me présenter ainsi au contrôle. Question d'amour propre plus qu'autre chose !

Voici de quoi à l'air le coffre, vidé pour la première fois, avec ses deux
faux-plancher installés. L'un au-dessus de la roue de secours, l'autre
au-dessus du réservoir.

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La grande valise en cuir marron est à peu près d'époque.
Elle doit dater des années 50 ou 60 : je l'ai héritée de mon grand-père.

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Voyez la place dont on dispose !
On compte sur ce cliché : une valise immense, deux bidons de 20 litres
et une caisse à outils ! C'est beau, non ?
Quant au triangle de présignalisation (qui doit dater des années 70),
je n'ai appris qu'à l'issue du contrôle technique qu'il est obligatoire sur
les autos dépourvues de feux de détresse. Oups... :rolleyes:

Et puis vient le 2 janvier, date fatidique s'il en est.

Pour la première fois, j'emmène l'auto sur route ouverte
pour plus de deux kilomètres (bandit que je fais !).

Il faut parcourir quelque 25 kilomètres à travers la campagne
pour rejoindre le centre de contrôle Autovision. Un atelier
encadré d'une dizaine de vieux tracteurs, d'une Peugeot 304 S
et d'une Lada Samara en triste état (pour la rime !) :lol: :innocent:

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Une 2CV en fort bel état venait de se faire contrôler.
Elle a remporté l'épreuve !!

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Comme vous le voyez, outre la déformation des naseaux
de la calandre, il reste pas mal de boulot de carrosserie...

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Chaussée de neuf pour la première fois depuis bien, bien longtemps !
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Ha, ha, ha :D
Oui, je sais !
Je fais exprès de maintenir mon auditoire en halène ! :lol:
Allez, un peu de patience !

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Le contrôleur (qui a débuté sa carrière en 1964 !!!) a bien apprécié
l'allure générale du compartiment moteur, le filtre à essence, les Durits neuves, etc.
Un peu moins le mauvais ancrage de la batterie, mentionnée dans le rapport de CT.
Ben oui, j'avoue que j'ai été pressé par le temps...
Il m'en faut fabriquer une, cette batterie 6 volts étant plus haute et moins longue
que celle d'origine.

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Vous aurez remarqué qu'il manque la mousse, isolant phonique, sur le revers
du capot. Si vous en avez en stock d'origine ou bien si vous avez une combine
pour en retailler dans du matériau moderne d'aspect similaire... Pensez à moi !

Et puis c'est le passage sur les bancs à rouleaux,
sur la fosse...

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Une vue du train avant, lorsque la voiture se fait ausculter chez Autovision.
On remarque bien les rotules neuves montées quelques jours auparavant...

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Et puis cette vision d'une Durit de frein, au-dessus de la roue arrière...
Pourquoi je vous montre cela, me direz-vous ?
Hum... B) :huh:

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Comme vous pouvez le voir sur ces premières photos,
j'ai pris le temps de monter les enjoliveurs de roues.
Huit au total, car deux par jante !

Pour ce qui est des trois calandres, j'ai été incapable
de mettre la main sur la boîte contenant la visserie...
Sauf pour le double haricot, poli à la main au printemps dernier
(voir plus haut de le sujet).

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Les quatre enjoliveurs d'origine ne valent plus grand chose
question "allure". Ils sont remplacés par quatre éléments d'occasion
trouvés sur eBay Allemagne.

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En revanche, les cerclos en aluminium poli
sont bel et bien neufs. Les amateurs savent combien
ces petites pièces sont fragiles. Et chères !!!

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Voici quelques images supplémentaires
des premières heures passées au volant
de ma voiture portant fièrement la vignette
de son premier contrôle technique.

Nous sommes dans le "Sud Ouest"...

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Et encore ceci,
par une beau couchant de février...


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On en parle ICI
ImageImageToulouse(31)

Verrouillé

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