Marrant ta réaction au sujet du plastique du coffre et des bouts de bois.
Lorsque j'avais découvert cela dans le coffre de la Neue Klasse, j'avais trouvé cela charmant et précieux.
Parce que le plastique a très vite envahi les intérieurs d'automobiles ; et parce qu'au début des années 60, le plastique gris moulé pour habiller solidement et proprement l'intérieur d'une malle n'était pas une chose courante. C'était de l'avant-garde, Môssieur !
Or, tu devrais être fier de trouver dans la malle de la E12 autant de signes de sa filiation avec la Neue Klasse à laquelle elle succéda en 1972.
Tu vois le jalon, le passage de témoin ? Très vite, ce genre de plastique a cédé la place à un habillage plus moderne. De sorte qu'on n'en trouve plus
trace dans les E28, par exemple.
Sur une Neue Klasse, il est considéré comme rare et précieux de trouver cet habillage en bon état, sans fissures ni éclat.
Peut-être qu'un jour aussi, une E12 gagnera en valeur aux yeux des amateurs d'authenticité si elle possède ses garnitures de coffre d'origine !
Pour ce qui est des bougies, tu dois déjà savoir qu'il est normal de constater de légères variations d'aspect.
Car chacune travaille dans des conditions un peu différentes.
Le premier cylindre tourne toujours plus "chaud" que le dernier, par exemple. Et cela a une influence sur la bonne combustion du mélange et,
partant, sur les résidus déposés sur l'électrode de la bougie.
Ce qu'il faut guetter en revanche, ce sont les dépôts anormalement noirs et épais (mélange trop riche, qui ne brûle pas complètement) ou bien
les dépôts anormalement gras qui trahissent une remontée d'huile, par exemple.
Mais j'y songe : tu pourrais profiter de tes relations de voisinage avec les membres sympathiques de ta région pour voir à emprunter un
compressiomètre. En voilà un outil qu'il est bien pour se faire une idée de l'état d'un moteur ! A condition de savoir bien interpréter, bien sûr...
