En levant le pied ?blinche a écrit :Elle a eu le mérite de bien réagir en levant le pied et en contre braquant mais elle s'est foutu la trouille lol
sisisi, nous n'étions pas vite du tout et sans avoir passé "le point de non retour" donc en levant le pied l'auto est revenue...NK 1964 a écrit :En levant le pied ?
Euh...
Ah bon.
Je ne dis rien.
En revanche, je serais curieux d'en savoir davantage sur la commande "électrique" du papillon de deuxième corps.
Jamais entendu parler de ça.
S'agit-il d'un carburateur Weber ?
Merciii !
Superbe récit, merci beaucoup ! Je vie les sensations que tu as éprouvé au travers de ton histoire, ça résume bien les voitures d'un certaine âge tel que je le conçoit : roulerblinche a écrit :Salut à tous
Je me permets de vous faire partager mon expérience avec ma e12 qui est aussi une 528 automatic carbu mais phase 2 (170cv) lors du weekend du 4 décembre lors duquel j'ai fait un rallye de régularité du côté de Nantes
Voici ce qu'il faut retenir :
- trajet aller domicile Nantes : 70% autoroute à 130 puis 30% de voie rapide. moyenne 13.5l/100. Grand confort, silence relatif, très bon chauffage, excellente visibilité vers l'extérieur mais éclairage médiocre. Il va falloir que je regarde cela de plus près. Ampoules sales? Mauvais réglage des phares ? À voir. Nous sommes arrivés nullement crevés par le voyage. La récente réfection des assises de sièges a sérieusement amélioré le confort de la voiture.
- la boite auto : quel confort de conduite incroyable et précieux pour ce type d'épreuve. Grosso modo nous avons fait 300km de toutes petites routes lors du rallye. Ce sont donc des accélérations et freinages et virages qui se succèdent en permanence. Ne pas avoir à gérer la boite est un gros avantage pour le conducteur qui peut se concentrer davantage sur l'état de la route qui était particulièrement piégeux avec beaucoup de pluie et de terre sur la route.
- le confort de l'auto, son silence, et son très bon chauffage sont de précieux atouts par rapport à d'autres autos qui par exemple luttaient contre la buée en permanence. Dans la bm, pas de soucis.
- il y a suffisamment de chevaux pour en remontrer à pas mal d'autos. Certaines ne pouvaient pas lutter à l'accélération. Nous avons été amenés à rattraper le temps perdu à quelques reprises et donc à ouvrir les gazs en grand. Et bien il faut reconnaitre que ça accélère pas mal. Je pense sincèrement qu'on doit être dans le même niveau de perfs que ma golf 4 tdi 115. Pour la petite histoire il y a quelques semaines j'ai pu me confronter à l'accélération à une golf 4 tdi 110 et j'étais un peu plus performant.
- le comportement : comme toute BM de l'époque l'arrière a tendance à vouloir passer devant dans certaines circonstances. Démonstration vécue par ma compagne qui tenait à prendre le volant lors des quelques tours que nous pouvions effectuer sur le circuit de fay de Bretagne sur le gras mouillé. À la remise des gazs en sortie de virage lent elle m'a mis la 528 à l'équerre.. elle a eu le mérite de bien réagir en levant le pied et en contre braquant mais elle s'est foutu la trouille lol
- la fiabilité : aucun problème quel qu'il soit sur les 1000km effectués ce week end. Je n'ai eu qu'à remettre de l'essence et 75cl d'huile (elle fume un peu au lever de pied à cause de joints de queues de soupapes faiblards). En conduite rallye nous avons remis 55litres pour 300km, soit 18litres/100 environ. Le jugement est sans appel, mais nous avons roulé dans des conditions très défavorables à la conso et souvent en accélérant au max.
Nous sommes repartis le soir à 19h30 de saint etienne de montluc, donc à une 20aine de kilomètres de Nantes. Le temps de refaire le plein, et nous sommes repartis vers la maison pour 300kilometres d'autoroute + voie rapide sous une pluie battante.
C'était un sentiment étrange, j'étais heureux de faire ce trajet retour, de nuit sous une pluie battante en dépit de la fatigue accumulée dans la journée. Car utiliser une auto de 35ans sans céder aux craintes quant à la fiabilité ou l'allure adoptée ou même la météo procure une certaine excitation. L'excitation de se dire "l'auto va le faire" ou "certains hésiteraient à prendre la route de nuit sous la pluie et pour 300km avec une auto de 35ans et les risques de tomber en panne mais nous allons le faire. La BM va nous ramener à la maison !". Et elle nous a ramenés à la maison, sans le moindre signe de faiblesse, sans s'essouffler. L'éclairage rouge des compteurs et cette ambiance intérieure unique, que de souvenirs d'enfance...
J'ai pu même à certains moments voir un peu mieux ce qu'elle avait dans le ventre. Quand on appuie à fond et en appuyant sur le kick down vers 130/140 compteur, cela ne fait pas rétrograder la voiture mais cela active électriquement l'ouverture du deuxième double corps du carbu. Et cela donne d'intéressantes relances, pas du tout en retrait de certains turbo mazouts actuels. Les derniers kilomètres en arrivant ont été avalés à bon rythme et la stabilité de l'auto est réellement étonnante. Cependant, avec la boite 3 rapports, ça a quand même tendance à mouliner un peu trop sur l'autoroute. On est à peu près à 4200trs/min à 130 compteur et on sent qu'il manque le 4ème rapport de la zf 4hp22. Tout le retour s'est fait avec radio nostalgie, avec du nicolas peyrac, julien clerc, j'avais vraiment l'impression de revivre des moments de mon enfance et d'être à la place mon père au volant...
Merci à elle, elle nous a fidèlement transportés tout le weekend aussi bien que si elle n'avait que 30.000km
Je mesure à quel point cette auto était en avance et très supérieure aux autres voitures de son époque.
Son seul défaut est de consommer relativement beaucoup et de manquer d'un 4ème rapport sur la boite.
Pour le reste c'est le sans fautes
Je vois très bien ce que tu voulais dire en partant sous la pluie pour rentrer, tout simplement comme si tu étais en 1975 et que c'était normal (j'ai déjà eu ce genre de sentiment en E23, pourtant moins âgée) 
(en phares jaunes s'il vous plait )
Et encore ! La BMW tient particulièrement bien la chaussée parce qu'elle jouit d'une excellente répartition des charges.pijo309 a écrit :c'est une propulsion "à l'ancienne", sur le sec ça tient très bien la route, par contre sur le mouillé méfiance...
Un lever de pied en virage qui n'est pas sanctionné par des figures acrobatiques ; une direction et une tenue de cap qui restent stables à toutes les allures ; un train avant qui ne s'allège pas trop lors des accélérations ; un train arrière qui ne se déleste pas trop brusquement au freinage. 
J'ai fait aussi des trajets par temps glacial l'an dernier, de nuit vers 3h du matin...Seul avec le ronron du moteur, l'éclairage rouge, l'ambiance d'avion (il y a des articles d'essai d'époque de la série 6 où le journaliste parle de cockpit, et le compare même à un Concorde!!), l'odeur...Un vrai voyage hors du temps, en effet, c'est grisant.blinche a écrit :C'était un sentiment étrange, j'étais heureux de faire ce trajet retour, de nuit sous une pluie battante en dépit de la fatigue accumulée dans la journée. Car utiliser une auto de 35ans sans céder aux craintes quant à la fiabilité ou l'allure adoptée ou même la météo procure une certaine excitation.
(...) L'éclairage rouge des compteurs et cette ambiance intérieure unique, que de souvenirs d'enfance...
Je mesure à quel point cette auto était en avance et très supérieure aux autres voitures de son époque.
Son seul défaut est de consommer relativement beaucoup et de manquer d'un 4ème rapport sur la boite.
J'allais le dire. De toute manière elle a la même démultiplication finale que la la boîte 4 avec la 4ème en prise directe. Les 5ème surmultipliées sont apparues à la fin des années 70, début 80.Kelvinator a écrit :Pour la 3HP, c'est vrai qu'un quatrième rapport serait le bienvenu mais on s'y fait finalement. D'autant qu'à l'époque les voitures roulaient haut en régime à grande vitesse.
). En passant de l'une à l'autre, on se dirait que la BMW série 5 était bien silencieuse, finalement 
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