Salut les gars,
Oui c'est navrant mais la connerie humaine est hélas sans limite.
50 à 60 euros c'est le prix moyen pour un poc dans une porte, s'il y en a plusieurs sur le même panneau c'est dégressif. C'est certain que sur une voiture en bon état de peinture, c'est bien plus intéressant et moins couteux qu'un tour de caisse en carrosserie peinture.
Hey salut Sylkill, de retour en béhème du coup ? Je lisais pas plus tard qu'hier les avancées sur la restauration de ta Chenard et Walker, c'est top !

Je compte faire le tour de la Manche en 100cc Terrot le mois prochain sur deux à trois jours, peut être l'occasion de voir de plus près cette auto d'avant guerre ?
Bon autrement la 1602 roule bien, je m'emploie à l'user régulièrement pour ne pas dire tous les jours en ce moment avec bientôt 700 kilomètres parcourus depuis qu'elle roule depuis un mois.
C'est amusant car il y a 8 ans c'était pas spécialement le genre de voiture qui intéressait les gens dans la rue que ce soit cette 1602 ou la 2002 blanche, à croire que le temps fait son affaire, au jeu des pouces en l'air et des "elle est de quelle année ?" c'est bien parti.
Une constante par contre, il ne s'est jamais vendu de 1502, 1602 et 1802 en France c'est pas possible autrement, tout ceux qui en avaient une ont tous eu une 2002 tii ou turbo et avec des moyennes plus qu’ahurissantes.
Une série de photos faite le mois dernier qui fera sans doute plaisir à un amateur de Renault 8 et de grosses berlines '5 et '7 (il devrait se reconnaitre s'il passe par là

)

A la différence de la béhème, la R8 est dans son jus, elle a été partiellement repeinte mais jamais rénovée ni démontée. Un état de fraicheur intéressant donc.

Le tableau de bord de la Renault, des rangements bien pratiques, une vue sur les compteurs facile et un volant somme toute plaisant.

Pas d'accoudoirs ni de poignée pour fermer la porte mais une petite dragonne, peu de garnissage des panneaux de carrosserie à l'intérieur, pas de doute on est bien dans une popu'

Bon la béhème on connait un peu plus, certains trouvent le tableau de bord sobre, d'autres diront austère, la vérité est sans doute entre les deux.
A noter que de série la 1602 n'avait ni le compte tours, ni le volant sport, encore moins l'improbable serrure de boite à gants que l'on retrouve presque que sur les cabriolets.

...ni l'autoradio Blaupunkt, ni le levier de vitesses garni de cuir.
L'allume cigare est de série par contre.

Le quatre cylindres de la R8, alors de mémoire celui-ci doit être un 1100 et quelques centimètres cubes.
L'accessibilité n'est pas des meilleures mais on s'en fout un peu, conduire une toute à l'arrière fait oublier ce détail !

Quatre cylindres aussi pour la 1602, carburation traditionnelle là aussi avec un petit carburateur simple corps.

Toutes deux sont montées sur talons aiguilles par rapport aux grosses godasses des autos modernes où la moindre citadine est en 195 par 15 ou 16 pouces.
En 1972, on pouvait avoir une voiture qui roule vite avec des pneus en 165/13, oui monsieur !

Et un profil tricorps on en peut plus classique pour les deux autos. Les angles ont été un peu arrondis sur l'allemande, la fille de Billancourt est vraiment taillée à la serpe à côté, tout est carré ou rectangulaire à part...le volant, les optiques avant et les roues.
Les deux ont toujours étés et resteront dans l'ombre des R8 Gordini et des 2002 turbo mais on s'en fiche, elles sont toutes les deux plaisantes à conduire, à partir du moment où l'on n'est pas pressé et que l'on laisse l'auto donner le rythme, ça reste deux autos utilisables sans souci et avec un capital sympathie présent, surtout la R8, tout le monde a eu une R8 ou a connu un oncle ou un copain qui en avait une.