
Alors il ne faut pas confondre epreuve et rectification:
L'epreuve de culasse est la mise sous pression sur un banc de celle-ci afin de determiner des fuites ou fissures entre les chambres de combustion, les chambres d'eau, etc...
la rectification est une opération d'usinage par enlèvement de matière, on pose la culasse sur une rectifieuse et à l'aide d'une meule on va usiner une partie du plan de joint de culasse afin de redonner une planéité à une culasse dont sa déformation est trop importante (défaut max admissible, 0.05 mm par exemple)
On ne peut pas rectifier certaines culasses, car on augmenterais le rapport volumétrique et donc risque de cliquetis et de destruction moteur.
On peut arriver à compenser la rectification de ces culasses "non rectifiables" par l'emploi d'un joint plus épais mais cela reste du bricolage...
On peut savoir si une culasse à déja été rectifié en mesurant sa hauteur, par exemple de plan de joint à plan de joint, ou encore de plan de joint à l'axe de l'arbre à cames. Ces valeurs sont données dans les revues techniques.
Voila pour ce que j'avais à dire.
Juste une remarque, effectuer une dépose culasse, déshabillage, remplacement de soupapes, rodage, remplacement des joints de queue de soupapes, repose culasse, calage et repose distribution, réglages des jeux aux soupapes, remise en eau et en huile, purge mise en température et vérifs des eventuelles fuites sans compter sur les goujons d'échappement qui vont te rester dans les mains, les trucs auxquels tu n'auras pas pensé... en deux demi journées risque detre un peu short.
Prevois un peu plus de temps, car la mécanique, c'est un peu comme une femme, on sait jamais à l'avance ce qui peut se passer...
Sur ces considérations philosophiques, je m'en vais me coucher.